14/10/2008
Onde
Franck Grisdale
Gulf Islands Study 4
19:39 | Lien permanent | Commentaires (6)
Récréation (25)
J'ai reçu par mail cette petite histoire (merci à K.V.T.) :
Journaux intimes d'animaux
Le Chien :
Jour nº 180
8h00 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
9h30 : Chouette, une sortie en voiture ! Ce que je préfère !
9h40 : Chouette, une promenade ! Ce que je préfère !
10h30 : Chouette, une sortie en voiture ! Ce que je préfère !
11h30 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
12h00 : Chouette, les enfants ! Ce que je préfère !
13h00 : Chouette, la cour ! Ce que je préfère !
16h00 : Chouette, les enfants ! Ce que je préfère !
17h00 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
17h30 : Chouette, papa et maman ! Ce que je préfère !
Jour nº 181
(Voir jour n° 180)
Jour nº 182
(Voir jour n° 181)
Jour nº 183
(Voir jour n° 182)
Le Chat :
Jour nº 152
Mes ravisseurs continuent à me provoquer avec de bizarres petits objets pendouillant au bout d'une ficelle. Ils se gavent de viande fraîche au dîner pendant qu'ils me forcent à manger des céréales déshydratées. La seule chose qui m'aide à tenir le coup est l'espoir d'une évasion, et la maigre satisfaction que je retire de temps à autre de la destruction d'un meuble. Demain, je mangerai peut-être une autre plante d'appartement.
Jour nº 161
Aujourd'hui, ma tentative d'assassiner mes ravisseurs en me glissant dans leurs pieds pendant qu'ils marchaient a presque réussi. Il faudra que j'essaie encore depuis le haut des escaliers. Dans l'espoir d'induire dégoût et répulsion chez ces vils oppresseurs, je me suis encore forcé à vomir sur leur fauteuil préféré. Il faudra que je recommence sur leur lit.
Jour nº 165
J'ai décapité une souris et leur ai apporté le corps, afin de leur faire comprendre ce dont je suis capable, et pour frapper leurs coeurs de terreur. Mais ils se sont juste extasiés et se sont répandus en paroles onctueuses et condescendantes, me disant à quel point j'étais un bon petit chat. Hmmm? Ça ne fonctionne pas conformément au plan.
Jour nº 168
J'ai enfin réalisé jusqu'à quel point allait leur sadisme. Sans aucune raison, j'ai été choisi pour le supplice de l'eau. Cette fois, de plus, il comprenait une substance chimique mousseuse et piquante nommée shampooing. Quel cerveau malade a bien pu inventer un tel liquide ? Ma seule consolation est le morceau de pouce que je tiens encore entre mes dents.
Jour nº 171
Aujourd'hui s'est tenue une sorte de réunion de malfaiteurs. J'ai été placé à l'isolement pendant l'événement. Cependant, j'ai pu entendre le bruit et humer l'odeur nauséabonde de ces tubes de verre qu'ils appellent bière. Plus important, j'ai réussi à obtenir l'information que la raison de ma réclusion était mon pouvoir allergisant. Il va falloir que j'apprenne de quoi il s'agit pour que je puisse l'utiliser à mon avantage.
Jour nº 174
Je suis persuadé que les autres prisonniers sont des comédiens ou peut-être même des mouchards. Le chien est relâché tous les jours et semble plus qu'heureux de revenir. C'est visiblement un attardé mental. D'un autre côté, l'oiseau doit être un informateur puisqu'il leur parle constamment. Je suis certain qu'il leur rapporte mes moindres mouvements. Tant qu'il restera dans cette pièce de métal, sa sécurité est assurée. Mais je peux attendre. Ce n'est qu'une question de temps.
19:02 | Lien permanent | Commentaires (1)
13/10/2008
Musique (84)
21:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2008
Instruments
Un jour je me suis demandé pourquoi les documentaires sur la Shoah m'émouvaient plus que n'importe quelque reportage relatant massacres, famines, tortures, déportations et autres misères pouvant s'abattre sur les populations et se déroulant présentement dans un endroit du globe. Pourquoi des faits vieux de plusieurs décennies me troublaient plus que d'autres actuels ?
Leurs ampleurs peut-être ? Mao ou les Khmers rouges, pour ne citer qu'eux, ont eux aussi des millions de morts à leurs actifs. La manière ? La mort par sous-alimentation et les modes d'exécution dans de nombreux pays en guerre ne me paraissent guère réjouissants. L'internement de civils ? Pendant un conflit, les autorités ont très souvent rassemblé les civils des nations ennemies dans des camps. Les massacres exercés sur une ethnie particulière ? C'est vieux comme l'Humanité et les conflits africains, par exemple, ne sont quasiment que cela.
Alors ? Alors, il m'a semblé qu'il s'agissait d'un conditionnement. Les images en noir et blanc, le style de musique d'accompagnement quand il y en avait une, les commentaires faisant largement appel au champ lexical de l'enfer d'une part (nous avons beau nous laïciser, la religion chrétienne a laissé des traces) et à des termes se rapportant plus à l'émotionnel qu'au rationnel : indicible, innommable, horreur absolue etc. d'autre part et la condamnation unanime et inconditionnelle concernant cette période provoquaient un sentiment de malaise qui ne permettait plus à la raison de faire son travail. On accepte tout en bloc, sans trop savoir quoi du reste (demandez autour de vous et vous verrez que l'imprécision et la confusion règnent dans les esprits à propos de cette période), d'ailleurs l'idée de s'interroger sur certains faits de la période ne viendrait à personne : tout a été dit, des spécialistes ont fait le tour de la question et s'en poser donnerait l'impression de farfouiller dans un charnier et de manquer de respect aux morts.
Ce qui est valable pour les documents filmés l'est aussi pour les autres supports (sites internet, livres, mémoriaux), cela va au delà de l'hommage rendu aux défunts. À titre d'exemple, les albums de photos des camps prises actuellement ne sont presque jamais en couleurs ; on ne cherche pas à montrer ce qui existe mais à créer un effet, comme si le temps s'était arrêté à cette époque.
Depuis ce jour, je me suis mis à voir les choses différemment. Les documentaires sur la période ne me font plus le même effet, leurs grandiloquences parfois m'exaspèrent. Je condamne toujours les faits, mais comme un massacre au Ruanda ou au Darfour. C'est à dire pas moins, mais pas plus.
14:55 | Lien permanent | Commentaires (11)
11/10/2008
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Châteauroux et Déols (36)
Pour y avoir séjourné quelque temps, je peux affirmer que Châteauroux est une ville fort laide. Dans les années 80 une frénésie de destruction de la vieille ville pour la remplacer par des bâtiments en béton s'empara des édiles. Aujourd'hui leurs malheureux successeurs ont placé un pompeux panneaux ''Vieux Châteauroux'' pour indiquer l'unique rue rescapée ayant encore quelque charme.
18:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2008
Avant la nuit
Peter Jogo
Song of Route 14
23:03 | Lien permanent | Commentaires (2)
Musique (83)
Israel Kamakawiwo'ole
21:54 | Lien permanent | Commentaires (0)