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09/05/2008

Jouvence

L'affiche du dernier film d'Alexandre Arcady

 

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avec Pierre Arditi.

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- Alors, Tu peux garder un secret ?

- Oui.

- Je trouve que le concepteur de l'affiche a un peu forcé avec Photoshop.

Pavillons

Devant le Conseil Général de la Gironde flottent

le drapeau français

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c'est normal

 

 

 

le drapeau de la Gironde

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au logo d'une grande laideur mais c'est la mode

 

 

 

le drapeau européen

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auquel je ne m'habituerai jamais. 

 

 

 

Quelle ne fut pas ma surprise mercredi dernier, de voir en lieu et place du chiffon de l'UE

le drapeau tibétain

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certes, il ne manque ni de couleur ni d'exotisme, mais pourquoi ?

La France aurait-elle quitté l'Europe pour le Tibet ? Le Dalaï Lama aurait-il trouvé refuge à Bordeaux ? Ma bonne ville serait-elle jumelée avec Lhassa ?

Que nenni, c'est en solidarité avec la ''révolte'' tibétaine. C'est beau et courageux, mais nos dirigeants nous y ont accoutumé.

 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Paris (75)

Des photos de quelques monuments disparus

05/05/2008

S'y pencher

 

 

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Guy Diehl

Open book

Allah Akbar (6)

...et Emmanuel Todd un sinistre crétin inculte ou malhonnête.

Il me semble (7)

De certaines personnes qui ont mis fin à leurs jours, on pense généralement qu’elles se sont suicidées parce qu’elles avaient raté leur vie, alors que c’est parce qu’elles étaient suicidaires que leur vie fut un échec.

Sur le Mal absolu et relatif

J'ai découvert un texte de Dang sur le blog Koztoujours tu m'intéresses grâce à la page consacrée aux controverses historiques crée par Philippe Edmond. Bref, ce texte est intitulé ''Auschwitz, triomphe du Diable ?'' ; or, dans mon blog j'ai déjà expliqué pourquoi, à mon avis, considérer le nazisme comme le mal absolu est historiquement faux et politiquement préjudiciable à notre pays. Diaboliser son adversaire pendant la guerre est normal, si je puis dire ; mais étrangement, les années qui nous séparent de la Seconde guerre et de la Shoah ne permettent pas de prendre le recul nécessairement pour considérer froidement cette période. Loin de moi l'idée de minimiser la responsabilité des uns ou la souffrance des autres, seulement le travail des historiens doit se faire sereinement pour pouvoir analyser les faits de façon dépassionnée. Dès qu'on touche au fascisme on en est très loin. En guise de préambule, j'ajouterai deux choses. Premièrement, il me faut passer sous les fourches caudines en précisant que je suis ni un révisionniste ni un négationniste ni un néo-nazi (même si je regarde la loi Fabius-Gayssot comme une infamie dans un pays démocratique). Deuxièmement, je n'attaque aucunement l'auteur de ce texte, mais il me semble représentatif parce qu'écrit par une personne sincère et de droite. Je ne vais pas me livrer à une critique tout azimut ou un démolissage de son texte mais seulement relever ce qui me paraît tenir de l'aveuglement de la passion et non de la raison. Quelqu'un pourra bien-sûr m'objecter que Dang ne prétend pas faire oeuvre d'historien et il aura raison ; je l'ai dis plus haut, il s'agit juste d'un choix à titre d'illustration.

Les lignes entre crochets et en rouge ont été rajoutées par moi.

 

''Auschwitz, triomphe du Diable ?

 

Il faut se précipiter à Cracovie, sur les pas de Jean Paul II. La vieille ville est magnifique avec ses clochers, ses façades baroques, ses parcs, ses places romantiques, ses rues piétonnes bordées de bars et de restaurants. Une foule dense, jeune et joyeuse, parcourt ces quartiers historiques jusque tard dans la nuit.

On peine à imaginer qu’un peu plus de 60 ans plus tôt, à 60 km de là, des hommes mirent au point la plus épouvantable machine à faire souffrir et mourir d’autres hommes : Auschwitz. [Pourquoi la plus épouvantable machine ? L'Histoire est malheureusement riche en épouvantes de toute sorte, passées, présentes et je le crains, futures.]

Arriver à Auschwitz un beau jour d’été ce n’est pas d’emblée trouver l’image de l’enfer qu’on imaginait. Le soleil, la verdure ne donnent pas une impression de barbarie.

Des autocars amènent des centaines de jeunes juifs américains venus se recueillir là où des ancêtres ont disparu. Au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de l’entrée les uns et les autres se taisent.

On passe la porte célèbre avec l’inscription « Arbeit macht frei » («le travail rend libre»). L’endroit est paisible.

Un vent léger joue dans les feuilles des nombreux bouleaux qui poussent dans les allées.

Les baraques sont en briques et ne donnent pas cette impression de désolation que l’on trouve au camp du Struthof, en Alsace. Si on ne voyait pas les barbelés électrifiés on pourrait se croire dans une immense colonie de vacances. L’image d’un camp militaire vient aussi à l’esprit.

On entre dans l’un des nombreux baraquements transformés en musées et là tout bascule.

On passe de la sérénité à l’horreur. Des quintaux de cheveux humains sont entreposés ainsi que des milliers d’objets récupérés par les tortionnaires sur leurs prisonniers. Ce n’est qu’une petite partie du butin. Tout le reste avait déjà été reconditionné, recyclé et mis à la disposition du peuple allemand. Avec les cheveux on confectionnait de belles couvertures. Les dents en or étaient fondues. [Peuple allemand, il faut le rappeler, soumis à un blocus, bombardé depuis 1943 et subissant une économie de guerre depuis fin 1939. Il était loin de se vautrer dans le luxe.]

Les milliers de poupées et de nounours que l’on voit dans les chambrées transformées en entrepôts étaient-ils retapés et offerts aux petits aryens ? Probablement. Se sont-ils jamais doutés qu’on les avait arrachés à des enfants prisonniers, promis à la mort ?

On voit également des centaines de valises dont certaines portent les étiquettes de destinations heureuses : Capri, Paris, Istambul. Leurs propriétaires ne pensaient pas que leur ultime destination serait un village désormais maudit près de l’une des plus belles villes d’Europe. Plus loin ce sont des centaines de brosses à dents, de blaireaux, de cannes, de béquilles, de prothèses en tous genres qui sont livrés au regard. De grands malades, de grands handicapés, des vieillards, ont été internés ici.

On ressort pour aller visiter d’autres baraques.

Chaque nationalité européenne a son musée de la souffrance à Auschwitz.

On pense aux révisionnistes et autres négationnistes.

Sont-ils venus ici ? Au fait, que prétendent-ils ? Que contestent-ils ?

La réalité des morts et des souffrances ou le nombre de juifs tués à Auschwitz ? [Toute le question est là, comment parler d'individus quand on ne sait pas ce qu'ils ''prétendent'' justement.]

Une exposition dans le ghetto de Cracovie nous apprend que sur les 6000 anciens élèves d’une école juive de la ville 1500 étaient encore en vie en 1947, la plupart avaient pu se cacher grâce à l’aide d’organisations catholiques. On se sent un peu mieux en apprenant qu’il y eut ces actes de résistance. Cela va à l’encontre des affirmations, malheureusement en partie avérées, selon lesquelles des juifs étaient livrés par des Polonais contre un sac de pommes de terre. [Par haine, esprit de lucre ou pour survivre. Que ferions-nous, nous-même, en cas de disette ?]

On sait aussi que sur le million et demi de victimes recensées dans ce camp de la mort il n’y avait pas que des juifs.

On trouve parmi elles des résistants polonais, de simples citoyens des alentours du camp, même pas résistants, mais que leur conscience avait amenés à un moment ou un autre à donner une aide quelconque à des fugitifs. Un verre d’eau offert à un évadé et on se retrouvait dans l’antichambre de la mort.

Il y avait aussi des tziganes. Vingt mille gitans sont morts à Auschwitz ainsi que quinze mille prisonniers de guerre russes, des centaines d’homosexuels, des résistants arrêtés un peu partout en Europe, quelques droits communs aussi lorsqu’ils n’avaient pas été choisis pour être les « kapos » de triste mémoire.

On estime à 10% le pourcentage de victimes non juives à Auschwitz.

Tous les morts d’Auschwitz n’étaient pas juifs, tous les juifs de Cracovie ne sont pas morts, c’est exact. En faire état sans donner d’autres précisions, selon la méthode révisionniste, c’est faire accroire qu’ils étaient minoritaires dans le camp d’extermination. Les juifs furent tout de même un million trois cent cinquante mille à périr derrière ces barbelés électrifiés. [Il semble que l'on connaisse tout de même un peu les "méthodes révisionnistes"]

Si un seul juif avait été tué parce qu’il était juif ne serait-ce pas déjà une honte pour l’humanité ?

Laissons les révisionnistes à leur macabre et dérisoire comptabilité.

La visite nous conduit aux chambres à gaz, aux fours crématoires.

Des milliers de cannettes de gaz ont été conservées.

Les négationnistes affirment que c’était pour désinfecter les vêtements.

L’odieux le dispute au ridicule ?

Pourquoi ces chambres à gaz sont-elles situées à côté des crématoires ? [parce qu'il ne s'agit pas des mêmes chambres.]

Ont-ils un début de réponse à cette interrogation ?

Pourquoi affirment-ils qu’elles n’ont pas existé en dépit de la matérialité des preuves et des nombreux témoignages ?

On ne peut que déplorer la loi qui interdit aux historiens d’affronter les négationnistes et faire litière de leurs assertions qu’ils ne se gênent pas pour diffuser, comme lors du récent colloque révisionniste de Téhéran.

Oublions-les, sans leur donner une oreille complaisante. [Comment en parler sans les écouter ?]

L’astuce du Malin est de faire croire qu’il n’existe pas. [Sans les chambres à gaz l'endroit serait-il plus humain pour autant ?]

Le voyage en barbarie se poursuit.

Dans une cour réservée aux résistants on suspendait les prisonniers par les coudes et on les laissait des heures dans le froid avant de leur tirer une balle dans la tête. [Les exécutions n'avaient lieu que l'hiver ou n'y a-t-il pas d'été en Pologne ?]

Pourquoi les S.S faisaient-ils souffrir les gens avant de les tuer ?

Ailleurs on voit comme au Moyen-Âge des cellules si étroites, si petites qu’on ne pouvait s’y coucher, s’y asseoir, s’y tenir debout. On y emmurait des détenus coupables de « résistance » à l’intérieur du camp et on les laissait mourir de faim et de soif.

Comment des hommes qui avaient été au moins pour certains des enfants aimés par leurs parents, des enfants innocents, souriants et joueurs, ont-ils pu atteindre ces sommets de la méchanceté, de l’horreur, de la barbarie ? [Question valable pour tous les bourreaux de la planète.]

La question est lancinante tout au long de ce périple dans l’innommable.

Où était Dieu à Auschwitz ? Comment un Dieu de bonté et d’amour a-t-il pu tolérer tout cela ?[Et tolérer le Rwanda, le Cambodge...] Nietzsche a-t-il raison de proclamer la mort de Dieu ?

Et pourtant le Christ était bien présent à Auschwitz. Comme à l’accoutumée il était bafoué et discret, il se trouvait à côté des plus pauvres.

Il inspirait le père Maximilien Kolb. Ce franciscain polonais offrit de prendre la place d’un père de famille qui avait été choisi au hasard avec neuf autres prisonniers pour être emmuré en guise de représailles pour l’évasion d’un des leurs dont on apprendra plus tard qu’il s’était noyé en tombant dans les latrines.

Au bout de quinze jours Kolb et trois autres martyrs n’étaient toujours pas morts et narguaient les nazis en chantant des cantiques à la Vierge.

Un médecin les tua en leur injectant une substance mortelle.

Oui, des médecins étaient présents à Auschwitz. Non pas pour soigner les malades et honorer leur serment mais pour procéder à des « recherches » et expériences sur les prisonniers.

Des femmes, des jumeaux, notamment, furent opérés, mutilés, estropiés pour vérifier je ne sais quelles théories.

Leurs « découvertes » ne sont guère évidentes. Heureusement pour la Science !

Au procès de Nuremberg certains sauvèrent leur peau sinon leur âme en se cachant derrière le paravent de la recherche.

Le sacrifice du Père Kolb ne fut pas vain. On pense à la proclamation des orthodoxes le jour de Pâques : Christ est ressuscité, par sa mort il a vaincu la mort.

Tous les rescapés reconnaissent que rien ne fut plus jamais comme avant dans le camp après la mort du saint homme. Les prisonniers qui se seraient facilement entretués pour un morceau de pain devinrent plus solidaires.[J'en doute, mais c'est personnel.]

Le Diable qui croyait avoir triomphé commençait à battre en retraite.

si Dieu était discret, le Diable, lui, était omniprésent.

On dit « où était Dieu à Auschwitz ? ». On oublie de dire que si Dieu était discret, le Diable, lui, était omniprésent.

L’homme moderne ne croit plus au Diable. Il a bien tort s’il est croyant.

L’Ecriture multiplie les allusions au Démon.

Le Diable essaya même de tenter le Christ.

Quand nous récitons le Notre-Père nous demandons à Dieu de nous « délivrer du mal ».

Quel que soit le nom qu’on lui donne : Satan, Lucifer, le Diable, le Malin, le Démon, le Mal… pour un croyant il existe et il suffit de visiter Auschwitz pour le rencontrer.

Auschwitz serait donc l’un des plus grands triomphes du Diable ? Rien n’est moins sûr. Dans son « Je vois Satan tomber comme l’éclair » René Girard démontre bien au contraire l’échec de la stratégie démoniaque. Depuis les camps d’extermination on n’ose plus prendre le peuple juif comme bouc émissaire. [Il faut demander aux nations arabes ce qu'elles en pensent...]

Il faudrait cependant bien se persuader que dans un monde qui ne croit ni en Dieu ni au Diable tout ce que l’on voit à Auschwitz peut redevenir possible. [J'en doute, on peut tuer au nom de tout et n'importe qui ou quoi, l'Homme est plein d'imagination.]''