En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
@Pharamond : Vous choisissez des tableaux de facture révol^H^H^H^H^Hréactionnaire qui trahissent une probable aversion pour les peintres pompiers cons et temporains. ;-)
C'est la réalité qui est fasciste, de ne pas se plier aux lubies et délires des gauchistes, collectivistes et autres crétins.
Écrit par : Blumroch | 22/12/2019
Le cuistre Barthes disait ça de la langue : "la langue est fasciste".
Je songeais à quelques chose de ce genre lors je voguais récemment sur un blog affichant d'acortes jeunes femmes blanches : La beauté des jeunes corps a quelques chose de nazi.
La beauté ? Il va bientôt falloir s'en débarraser aussi...
Écrit par : Dia | 23/12/2019
Blumroch > Vous avez bien vu, cette aversion est, en effet, plus que "probable".
Dia > Tout est potentiellement fasciste tant que le Système ne l'a pas certifié conforme à la société laïque et fraternelle. Conformité qui peut être retirée au moindre faux pas, bien-sûr.
Peut-être parce que le nazisme aimait les jeunes corps...
La beauté se meurt déjà à travers l'obligation d'aimer l'art moderne, à travers le moindre livre pour enfants, à travers la haine de la simple normalité. La beauté nécessite des canons qui souvent ne font que codifier le sens esthétique inné pour ce qui nous ressemble, qui nous procure un plaisir contemplatif. L'amour obligatoire de tous ou plutôt de l'autre oblige a détruire ce qui c'est bâti naturellement au cours des siècles précédents. Comme il est difficile de déconstruire le beau classique on l'étouffe en le submergeant de laideur.
L'individu capable d'écrire cette phrase, "Mais la langue, comme performance de tout langage, n’est ni réactionnaire, ni progressiste ; elle est tout simplement : fasciste ; car le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire."[1], l'individu qui déplorait la tyrannie du langage au motif que nous ne choisissons pas les mots dans lesquels nous pensons (vrai sujet de philo pour le baccalauréat : "Peut-on penser sans les mots ?"), était un âne pas même savant.
Non seulement le prouver est à la portée de n'importe quel lecteur ayant du temps à perdre, mais encore le travail a été fait, de manière superbe, drôle et irréfutable par le grand René Pommier dans *Le «Sur Racine» de Roland Barthes*, *Roland Barthes : ras le bol !* et *Roland Barthes : grotesque de notre temps, grotesque de tous les temps*.
Parmi les nombreuses admirations obligées, sottes et caractéristiques du crétin (ayant généralement fait une khâgne plus ou moins touristique) : Roland Barthes et René Char.
[1] Pas trouvé (mais n'ai pas trop cherché non plus) en ligne le texte de la "Leçon inaugurale de la chaire de sémiologie littéraire du Collège de France" (7 janvier 1977). On devra se contenter de cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?=392&v=dQUIwoik8vY
(le propos fameux est vers 05:39)
Écrit par : Blumroch | 23/12/2019
je n'ai lu que les "classiques" "Mythologies" et "Fragments d'un discours amoureux" il y a très longtemps. Quelques trouvailles m'avaient plus, mais avec le recul ce n'était que des banalités que l'âge m'aurait permis de comprendre seul, je crois.
@Pharamond : On ne doit à Barthes qu'une seule remarque amusante et intelligente -- encore est-ce probablement involontaire. Si mes souvenirs sont exacts, c'est dans *Le plaisir du texte* : il y affirme quelque chose comme : "Bonheur de Proust. Quand on le relit[1], on ne saute jamais les mêmes passages."
[1] Mais pourquoi donc vouloir le *re*lire ? ;-)
Écrit par : Blumroch | 23/12/2019
C'est amusant, en effet. De Proust je n'ai lu qu'un ouvrage dans le cadre scolaire et j'en suis resté là.
@Pharamond : Le meilleur de Proust, c'est dans ses pastiches par Jean-Louis Curtis qu'on le trouve. Et c'est bien plus court ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 23/12/2019
Barthes, quel pédant pour ne pas utiliser le participe passé.
J'ai lu Mythologies et Sade, Fourier, Loyola. Comme le dit Pharamond, il y a dans le premier quelques passages intéressants. Ce bouquin suinte le mépris de classe. Pas de la part d'un communiste pro-Chinois. Le second, que j'avais lu car je m'intéressais au patron de Bergoglio, quel délire:
Écrit par : Sven | 23/12/2019
Blumroch > Je remercie tout de même mes lectures scolaires de m'avoir permis de lire certains ouvrages que je n'aurais pas ouverts autrement, même celles que je n'ai pas appréciées.
@Pharamond : Ces lectures obligées permettaient non seulement d'apprendre un français de bonne tenue, mais encore de garantir la compréhension des allusions culturelles essentielles. "Nous avons changé tout cela", comme ne le disent pas les crétins collectivistes prétendus "progressistes".
Écrit par : Blumroch | 25/12/2019
On se souvient de Macron VS "La Princesse de Clève" ;-)
N'était-ce pas le Nabot plutôt que Foutriquet 2.0 ? ;-) C'est d'ailleurs sans importance : le dernier P.O.F.G.[0] à connaître décemment la littérature française, c'était encore Pompidou (et non le socialiste auquel tout le monde a pensé !), la créature de R[1], celui dont l'*Anthologie de la poésie française* était une véritable anthologie de banquier, un portefeuille formé uniquement de valeurs sûres[2]. ;-) Au reste, c'était déjà un normalien traître au pays : en 62, nommé premier ministricule, il faisait immédiatement décrocher un portrait de Colbert pour y substituer une saleté de Soulages.
[0] President Of Frankreich Gau.
[1] Je ne donnerai pas le nom complet pour d'évidentes raisons. Le rappel d'un simple fait passe aujourd'hui pour une manifestation d'hostilité, voire pour une déclaration de guerre, à certain vaillant petit peuple qui n'existe d'ailleurs pas.
[2] Je ne sais plus de qui est le mot, fort joli et fort juste. Gougueule me dit que c'était un certain Joseph Barsalou.
Écrit par : Blumroch | 25/12/2019
L'anthologie de Pompidou m'avait fait, il est vrai, découvrir de bien belles choses. Je m'en suis débarrassée avec d'autres ouvrages pendant une période de disette lorsque les livres d'occasion avaient encore une valeur marchande, il y a bien longtemps. Je pense à la racheter.
Content que vous remettiez les idées à l'endroit si j'ose dire au sujet de Pompidou. Cet agent américain et serviteur des banques a commis de nombreuses forfaitures comme premier ministre du grand Colombéen (bien prononcer toutes les syllabes!) et comme président: la signatures des accords de la Jamaïque supprimant la convertibilité du dollar en or, la mise en place du système la dette, les premières lois liberticides, l'essor de l'art comptant pour rien...
Hormis Venner (et Yves Amiot sur le comportement du général au cours de la 1ère GM), peu d'historiens n'ont osé déconstruire le mythe de l'homme du 18 juin.
Écrit par : Sven | 25/12/2019
@Pharamond : Si vous ne la trouvez plus d'une autre manière, cette anthologie semble encore disponible sur les rayons de la bibliothèque Genesis. ;-)
Un peu avant le moment où l'on découvre enfin si le Néant gagne à être connu, les livres que je n'aurai pas donnés à quelques personnes choisies, je les ferai brûler pour éviter qu'ils n'aillent contaminer d'innocentes cervelles. ;-)
@Sven : Nous ne sommes pas si nombreux à nous souvenir de l'auteur du *Cavalier Rampin*. Si, si, Jacques Laurent a magistralement exécuté le général de La Perche dans un pamphlet admirable d'être irréfutable : *Mauriac sous de Gaulle*.
Écrit par : Blumroch | 25/12/2019
Blumroch > Merci, mais elle est encore trouvable pour pas bien cher.
Une sorte de funérailles viking avec un lit de livres à la place du drakkar ? ;-)
@Pharamond : Dans l'idéal, lit de livres *sur* le drakkar ; ce sera plutôt, dans le meilleur des cas, les cendres des livres avec les miennes sur un drakkar miniature ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 26/12/2019
Il doit bien y avoir des urnes en forme de drakkar.
Je pensais à un bilan fait par un historien, pas un pamphlet aussi jubilatoire soit-il. Il y a eu un livre sur les exploits du "Guderian français" lors de la bataille d'Abbeville.
@Blumroch et Pharamond
Ca aurait de la gueule.
François-Xavier Dillmann vient de m'envoyer un texto pour me dire que les termes langskip ou werskip serait plus appropriés :-) Ou esnèque en français.
Écrit par : Sven | 27/12/2019
Je suis tombé par hasard sur un livre récent d'Hubert Reeves intitulé J'ai vu une fleur sauvage et sous titré l'herbier de Malicorne. Ce titre fait référence à l'haiku:
J’ai vu une fleur sauvage.
Quand j’ai su son nom,
Je l’ai trouvée plus belle.
Il se compose de deux parties: Florilège présentant sur deux ou trois pages chacune des fleurs poussant à proximité de la maison d'Hubert Reeves et Propos botaniques traitant de considération plus scientifiques.
Les descriptions des fleurs sont agrémentées de propos sur l'origine du nom commun de la plante, fréquemment lié à ses propriétés alimentaires ou médicinales, ces dernières souvent attribués à un saint, de considérations écologiques sur les techniques de reproduction et de dissémination des plantes, de souvenirs de l'auteur relatifs à sa jeunesse au Québec où à sa vie dans la campagne française. De très belles photos illustrent ce livre, qui est une très belle ode à la nature et à l'enracinement.
Il est possible de poursuivre la découverte sur le site (peu ergonomique avec Firefox): http://www.herbier-hubert-reeves.fr/
A noter qu'il existe une version de poche du livre, celle que j'ai, ce qu'oublie de mentionner l'éditeur :-)
Écrit par : Sven | 27/12/2019
Sven > Certes, mas même inexact le terme "drakkar" sonne bien et est plus parlant.
Même si je ne suis pas fan du bonhomme et de ses prises de position, ses promenades botaniques me semblent fort intéressantes et le site donne envie de lire le livre.
@Sven : C'est un pamphlet *argumenté*, et c'est pourquoi il est aussi irréfutable qu'un honnête travail d'historien comme celui d'Albéric Varenne. ;-) Jean Duché n'était pas historien encarté, et pourtant, ses livres écrasent ceux de bien des universitaires.
Reeves botaniste, maintenant. Toujours marchand -- voire en marche.
Écrit par : Blumroch | 27/12/2019
Reeves fait partie de ce type de gauchistes qui ne me rebute pas et avec qui il me semble possible de discuter. Certes, il est pacifiste, favorable à l'accueil des réfugiés climatiques, promoteur du végétarisme, mais il ne me semble pas dogmatique. Pour avoir assisté à plusieurs de ses conférences, il semblait ouvert, sympathique et abordable en dépit du succès (à chaque fois un grand amphi comble avec plusieurs centaines voire un millier de personnes venues l'écouter en pleine journée). J'ai eu l'occasion de le croiser à l'observatoire de Paris ou à celui de Meudon, je ne sais plus. Il était simple, souriant, jovial avec ses collègues. Ses positions écologiques sont décroissantes ce qui explique, en partie, qu'il soit végétarien, et il goûte peu la ploutocratie actuelle car il a bien compris, qu'en dépit de l'urgence, l'écologie véritable (pas l'ouverture des frontières, la légalisation des drogues, la GPA) n'est pas une priorité de nos gouvernants qui ont préféré opter pour l'hypocrite "green washing".
En lisant J’ai vu une fleur sauvage, je me suis rendu compte, une fois de plus, d'intérêts communs avec une certaine gauche alors que je n'en ai aucun avec la plupart des droites. Bien sûr, il reste des divergences fondamentales sur lesquelles je ne m'étendrai pas mais ces divergences existent également avec la droite.
Le seul petit bémol est la confusion entre réchauffement climatique et pollution industrielle. C'est bien cette dernière qui menace la vie sur Terre, la nôtre incluse.
@Pharamond
Je sais mais la lecture, depuis ma jeunesse, de Régis Boyer et d'autres, m'a rendu pointilleux sur certains sujets.
@Blumroch
Je ne l'ai pas lu. Je vous fais la plus entière confiance. Une mise au point actuelle de l'imposture gaullienne résumant l'ensemble de ses méfaits serait la bienvenue: piètre militaire au cours des deux GM, responsable de l'aura résistante du PCF - chacun tenant l'autre par la barbichette - et de sa main mise sur l'université à partir de 45, co-responsable de l'épuration, ayant pris comme premier ministre un larbin de la finance, ayant mis en place l'immigration massive, ...
Écrit par : Sven | 28/12/2019
@Sven : Reeves est peut-être un homme sympathique (même si je pense que son personnage de brave sage poète et barbu est bien *calculée*), mais je préfère les savant qui ne jugent pas nécessaire d'infliger au public leurs opinions politiques, et qui n'invitent pas ledit public à les croire sur tous les sujets au motif qu'ils en maîtrisent -- plus ou moins -- un. Quant aux ceusses qui nous la jouent "j'ai un supplément d'âme degôche", ils valent les intellectuels (de tous bords) accordant une éminente dignité au jazz et aux polars.
A ma connaissance, les Gamow, Hoyle, Fermi, Feynman, Tesla et autres Chandrasekhar n'ont pas donné dans ce travers, que d'étaler leurs préférences politicardes -- si même ils en avaient.
J'ai lu Boyer, moi aussi, mais j'avoue avoir fini par comprendre que nous vivons sur des approximations, dans bien des domaines. Roger Minne attribuait à Bergman cette devise : "Faire de son mieux et être précis". J'ai renoncé à pratiquer ces deux sages impératifs. ;-)
Écrit par : Blumroch | 28/12/2019
Sven > Parmi les serviteurs du Système il y a plein de personnes sympathiques.
Il faudrait sans doute être pointilleux, mais je suis un peu laxiste.
Commentaires
@Pharamond : C'est pour le coup qu'on ne peut plus énoncer gravement "Winter is coming"... sauf métaphoriquement. ;-)
"Yule rulez !", comme ne disent pas les hackers et autres geeks presque tous de gauche. ;-)
Écrit par : Blumroch | 22/12/2019
"l'hiver est là" ça vous pose en climato-sceptique je trouve. C'est bien un propos de facho ça !
Écrit par : Dia | 22/12/2019
Blumroch > Je marque le début de chaque saison avec une peinture et le titre du billet cette fois-ci est un clin d’œil.
Dia > Ce n'est pas moi c'est le calendrier qui est fasciste.
Écrit par : Pharamond | 22/12/2019
@Pharamond : Vous choisissez des tableaux de facture révol^H^H^H^H^Hréactionnaire qui trahissent une probable aversion pour les peintres pompiers cons et temporains. ;-)
C'est la réalité qui est fasciste, de ne pas se plier aux lubies et délires des gauchistes, collectivistes et autres crétins.
Écrit par : Blumroch | 22/12/2019
Le cuistre Barthes disait ça de la langue : "la langue est fasciste".
Je songeais à quelques chose de ce genre lors je voguais récemment sur un blog affichant d'acortes jeunes femmes blanches : La beauté des jeunes corps a quelques chose de nazi.
La beauté ? Il va bientôt falloir s'en débarraser aussi...
Écrit par : Dia | 23/12/2019
Blumroch > Vous avez bien vu, cette aversion est, en effet, plus que "probable".
Dia > Tout est potentiellement fasciste tant que le Système ne l'a pas certifié conforme à la société laïque et fraternelle. Conformité qui peut être retirée au moindre faux pas, bien-sûr.
Peut-être parce que le nazisme aimait les jeunes corps...
La beauté se meurt déjà à travers l'obligation d'aimer l'art moderne, à travers le moindre livre pour enfants, à travers la haine de la simple normalité. La beauté nécessite des canons qui souvent ne font que codifier le sens esthétique inné pour ce qui nous ressemble, qui nous procure un plaisir contemplatif. L'amour obligatoire de tous ou plutôt de l'autre oblige a détruire ce qui c'est bâti naturellement au cours des siècles précédents. Comme il est difficile de déconstruire le beau classique on l'étouffe en le submergeant de laideur.
Écrit par : Pharamond | 23/12/2019
L'individu capable d'écrire cette phrase, "Mais la langue, comme performance de tout langage, n’est ni réactionnaire, ni progressiste ; elle est tout simplement : fasciste ; car le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire."[1], l'individu qui déplorait la tyrannie du langage au motif que nous ne choisissons pas les mots dans lesquels nous pensons (vrai sujet de philo pour le baccalauréat : "Peut-on penser sans les mots ?"), était un âne pas même savant.
Non seulement le prouver est à la portée de n'importe quel lecteur ayant du temps à perdre, mais encore le travail a été fait, de manière superbe, drôle et irréfutable par le grand René Pommier dans *Le «Sur Racine» de Roland Barthes*, *Roland Barthes : ras le bol !* et *Roland Barthes : grotesque de notre temps, grotesque de tous les temps*.
Parmi les nombreuses admirations obligées, sottes et caractéristiques du crétin (ayant généralement fait une khâgne plus ou moins touristique) : Roland Barthes et René Char.
[1] Pas trouvé (mais n'ai pas trop cherché non plus) en ligne le texte de la "Leçon inaugurale de la chaire de sémiologie littéraire du Collège de France" (7 janvier 1977). On devra se contenter de cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?=392&v=dQUIwoik8vY
(le propos fameux est vers 05:39)
Écrit par : Blumroch | 23/12/2019
je n'ai lu que les "classiques" "Mythologies" et "Fragments d'un discours amoureux" il y a très longtemps. Quelques trouvailles m'avaient plus, mais avec le recul ce n'était que des banalités que l'âge m'aurait permis de comprendre seul, je crois.
Écrit par : Pharamond | 23/12/2019
@Pharamond : On ne doit à Barthes qu'une seule remarque amusante et intelligente -- encore est-ce probablement involontaire. Si mes souvenirs sont exacts, c'est dans *Le plaisir du texte* : il y affirme quelque chose comme : "Bonheur de Proust. Quand on le relit[1], on ne saute jamais les mêmes passages."
[1] Mais pourquoi donc vouloir le *re*lire ? ;-)
Écrit par : Blumroch | 23/12/2019
C'est amusant, en effet. De Proust je n'ai lu qu'un ouvrage dans le cadre scolaire et j'en suis resté là.
Écrit par : Pharamond | 23/12/2019
@Pharamond : Le meilleur de Proust, c'est dans ses pastiches par Jean-Louis Curtis qu'on le trouve. Et c'est bien plus court ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 23/12/2019
Barthes, quel pédant pour ne pas utiliser le participe passé.
J'ai lu Mythologies et Sade, Fourier, Loyola. Comme le dit Pharamond, il y a dans le premier quelques passages intéressants. Ce bouquin suinte le mépris de classe. Pas de la part d'un communiste pro-Chinois. Le second, que j'avais lu car je m'intéressais au patron de Bergoglio, quel délire:
Écrit par : Sven | 23/12/2019
Blumroch > Je remercie tout de même mes lectures scolaires de m'avoir permis de lire certains ouvrages que je n'aurais pas ouverts autrement, même celles que je n'ai pas appréciées.
Écrit par : Pharamond | 25/12/2019
@Pharamond : Ces lectures obligées permettaient non seulement d'apprendre un français de bonne tenue, mais encore de garantir la compréhension des allusions culturelles essentielles. "Nous avons changé tout cela", comme ne le disent pas les crétins collectivistes prétendus "progressistes".
Écrit par : Blumroch | 25/12/2019
On se souvient de Macron VS "La Princesse de Clève" ;-)
Écrit par : Pharamond | 25/12/2019
N'était-ce pas le Nabot plutôt que Foutriquet 2.0 ? ;-) C'est d'ailleurs sans importance : le dernier P.O.F.G.[0] à connaître décemment la littérature française, c'était encore Pompidou (et non le socialiste auquel tout le monde a pensé !), la créature de R[1], celui dont l'*Anthologie de la poésie française* était une véritable anthologie de banquier, un portefeuille formé uniquement de valeurs sûres[2]. ;-) Au reste, c'était déjà un normalien traître au pays : en 62, nommé premier ministricule, il faisait immédiatement décrocher un portrait de Colbert pour y substituer une saleté de Soulages.
[0] President Of Frankreich Gau.
[1] Je ne donnerai pas le nom complet pour d'évidentes raisons. Le rappel d'un simple fait passe aujourd'hui pour une manifestation d'hostilité, voire pour une déclaration de guerre, à certain vaillant petit peuple qui n'existe d'ailleurs pas.
[2] Je ne sais plus de qui est le mot, fort joli et fort juste. Gougueule me dit que c'était un certain Joseph Barsalou.
Écrit par : Blumroch | 25/12/2019
L'anthologie de Pompidou m'avait fait, il est vrai, découvrir de bien belles choses. Je m'en suis débarrassée avec d'autres ouvrages pendant une période de disette lorsque les livres d'occasion avaient encore une valeur marchande, il y a bien longtemps. Je pense à la racheter.
Écrit par : Pharamond | 25/12/2019
@Blumroch
Content que vous remettiez les idées à l'endroit si j'ose dire au sujet de Pompidou. Cet agent américain et serviteur des banques a commis de nombreuses forfaitures comme premier ministre du grand Colombéen (bien prononcer toutes les syllabes!) et comme président: la signatures des accords de la Jamaïque supprimant la convertibilité du dollar en or, la mise en place du système la dette, les premières lois liberticides, l'essor de l'art comptant pour rien...
Hormis Venner (et Yves Amiot sur le comportement du général au cours de la 1ère GM), peu d'historiens n'ont osé déconstruire le mythe de l'homme du 18 juin.
Écrit par : Sven | 25/12/2019
@Pharamond : Si vous ne la trouvez plus d'une autre manière, cette anthologie semble encore disponible sur les rayons de la bibliothèque Genesis. ;-)
Un peu avant le moment où l'on découvre enfin si le Néant gagne à être connu, les livres que je n'aurai pas donnés à quelques personnes choisies, je les ferai brûler pour éviter qu'ils n'aillent contaminer d'innocentes cervelles. ;-)
@Sven : Nous ne sommes pas si nombreux à nous souvenir de l'auteur du *Cavalier Rampin*. Si, si, Jacques Laurent a magistralement exécuté le général de La Perche dans un pamphlet admirable d'être irréfutable : *Mauriac sous de Gaulle*.
Écrit par : Blumroch | 25/12/2019
Blumroch > Merci, mais elle est encore trouvable pour pas bien cher.
Une sorte de funérailles viking avec un lit de livres à la place du drakkar ? ;-)
Écrit par : Pharamond | 26/12/2019
@Pharamond : Dans l'idéal, lit de livres *sur* le drakkar ; ce sera plutôt, dans le meilleur des cas, les cendres des livres avec les miennes sur un drakkar miniature ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 26/12/2019
Il doit bien y avoir des urnes en forme de drakkar.
Écrit par : Pharamond | 26/12/2019
@Blumroch
Je pensais à un bilan fait par un historien, pas un pamphlet aussi jubilatoire soit-il. Il y a eu un livre sur les exploits du "Guderian français" lors de la bataille d'Abbeville.
@Blumroch et Pharamond
Ca aurait de la gueule.
François-Xavier Dillmann vient de m'envoyer un texto pour me dire que les termes langskip ou werskip serait plus appropriés :-) Ou esnèque en français.
Écrit par : Sven | 27/12/2019
Je suis tombé par hasard sur un livre récent d'Hubert Reeves intitulé J'ai vu une fleur sauvage et sous titré l'herbier de Malicorne. Ce titre fait référence à l'haiku:
J’ai vu une fleur sauvage.
Quand j’ai su son nom,
Je l’ai trouvée plus belle.
Il se compose de deux parties: Florilège présentant sur deux ou trois pages chacune des fleurs poussant à proximité de la maison d'Hubert Reeves et Propos botaniques traitant de considération plus scientifiques.
Les descriptions des fleurs sont agrémentées de propos sur l'origine du nom commun de la plante, fréquemment lié à ses propriétés alimentaires ou médicinales, ces dernières souvent attribués à un saint, de considérations écologiques sur les techniques de reproduction et de dissémination des plantes, de souvenirs de l'auteur relatifs à sa jeunesse au Québec où à sa vie dans la campagne française. De très belles photos illustrent ce livre, qui est une très belle ode à la nature et à l'enracinement.
Il est possible de poursuivre la découverte sur le site (peu ergonomique avec Firefox):
http://www.herbier-hubert-reeves.fr/
A noter qu'il existe une version de poche du livre, celle que j'ai, ce qu'oublie de mentionner l'éditeur :-)
Écrit par : Sven | 27/12/2019
Sven > Certes, mas même inexact le terme "drakkar" sonne bien et est plus parlant.
Même si je ne suis pas fan du bonhomme et de ses prises de position, ses promenades botaniques me semblent fort intéressantes et le site donne envie de lire le livre.
Écrit par : Pharamond | 27/12/2019
@Sven : C'est un pamphlet *argumenté*, et c'est pourquoi il est aussi irréfutable qu'un honnête travail d'historien comme celui d'Albéric Varenne. ;-) Jean Duché n'était pas historien encarté, et pourtant, ses livres écrasent ceux de bien des universitaires.
Reeves botaniste, maintenant. Toujours marchand -- voire en marche.
Écrit par : Blumroch | 27/12/2019
Reeves fait partie de ce type de gauchistes qui ne me rebute pas et avec qui il me semble possible de discuter. Certes, il est pacifiste, favorable à l'accueil des réfugiés climatiques, promoteur du végétarisme, mais il ne me semble pas dogmatique. Pour avoir assisté à plusieurs de ses conférences, il semblait ouvert, sympathique et abordable en dépit du succès (à chaque fois un grand amphi comble avec plusieurs centaines voire un millier de personnes venues l'écouter en pleine journée). J'ai eu l'occasion de le croiser à l'observatoire de Paris ou à celui de Meudon, je ne sais plus. Il était simple, souriant, jovial avec ses collègues. Ses positions écologiques sont décroissantes ce qui explique, en partie, qu'il soit végétarien, et il goûte peu la ploutocratie actuelle car il a bien compris, qu'en dépit de l'urgence, l'écologie véritable (pas l'ouverture des frontières, la légalisation des drogues, la GPA) n'est pas une priorité de nos gouvernants qui ont préféré opter pour l'hypocrite "green washing".
En lisant J’ai vu une fleur sauvage, je me suis rendu compte, une fois de plus, d'intérêts communs avec une certaine gauche alors que je n'en ai aucun avec la plupart des droites. Bien sûr, il reste des divergences fondamentales sur lesquelles je ne m'étendrai pas mais ces divergences existent également avec la droite.
Le seul petit bémol est la confusion entre réchauffement climatique et pollution industrielle. C'est bien cette dernière qui menace la vie sur Terre, la nôtre incluse.
@Pharamond
Je sais mais la lecture, depuis ma jeunesse, de Régis Boyer et d'autres, m'a rendu pointilleux sur certains sujets.
@Blumroch
Je ne l'ai pas lu. Je vous fais la plus entière confiance. Une mise au point actuelle de l'imposture gaullienne résumant l'ensemble de ses méfaits serait la bienvenue: piètre militaire au cours des deux GM, responsable de l'aura résistante du PCF - chacun tenant l'autre par la barbichette - et de sa main mise sur l'université à partir de 45, co-responsable de l'épuration, ayant pris comme premier ministre un larbin de la finance, ayant mis en place l'immigration massive, ...
Écrit par : Sven | 28/12/2019
@Sven : Reeves est peut-être un homme sympathique (même si je pense que son personnage de brave sage poète et barbu est bien *calculée*), mais je préfère les savant qui ne jugent pas nécessaire d'infliger au public leurs opinions politiques, et qui n'invitent pas ledit public à les croire sur tous les sujets au motif qu'ils en maîtrisent -- plus ou moins -- un. Quant aux ceusses qui nous la jouent "j'ai un supplément d'âme degôche", ils valent les intellectuels (de tous bords) accordant une éminente dignité au jazz et aux polars.
A ma connaissance, les Gamow, Hoyle, Fermi, Feynman, Tesla et autres Chandrasekhar n'ont pas donné dans ce travers, que d'étaler leurs préférences politicardes -- si même ils en avaient.
J'ai lu Boyer, moi aussi, mais j'avoue avoir fini par comprendre que nous vivons sur des approximations, dans bien des domaines. Roger Minne attribuait à Bergman cette devise : "Faire de son mieux et être précis". J'ai renoncé à pratiquer ces deux sages impératifs. ;-)
Écrit par : Blumroch | 28/12/2019
Sven > Parmi les serviteurs du Système il y a plein de personnes sympathiques.
Il faudrait sans doute être pointilleux, mais je suis un peu laxiste.
Écrit par : Pharamond | 29/12/2019
Les commentaires sont fermés.