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09/09/2019

Musique (505)

Emily Afton

Someday

Jocelyn Alice

Take me there

HARLØ

You might be the killer

Commentaires

[Musicalmar]
Sur la piste des Bandar-log, je récupère les premier et second livres de la jungle en version anglaise chez m'sieur Gutenberg Project. Pas très réglementaire certes et plutôt sénestrogyre comme tracée par un antifasciste, l'horreur figure entre la première illustration et le titre :
https://www.gutenberg.org/files/37364/37364-h/37364-h.htm
On découvrira bien un jour des poèmes encore inédits et peut-être forgés : "Tu seras un socialiste nationaliste, mon fils", voire -- à considérer la tyrannie qui a tombé le masque sans susciter la moindre réaction -- : "Tu seras euromacroniste, mon produit de parent[1..n] où n est un entier supérieur à 1".
Heureusement pour sainte Moraline, cette page explique tout :
http://www.kiplingsociety.co.uk/facts_swastik.htm

Écrit par : Blumroch | 13/09/2019

Vous reprendrez bien un peu de lapin ? ;-)
https://www.youtube.com/watch?v=e--H3DdjZQg

Écrit par : Blumroch | 13/09/2019

[Un dernier musicalmar pour la route]
*The Power of Lov^H^H^HStupidity* de Giancarlo Livraghi ne vaut certes pas le *Systemantics* de John Gall, mais il comporte quelques bons passages :
http://www.gandalf.it/stupid/book.htm
Pour les ceusses allergiques à la langue de Guillaume Hochepoire, une traduction des premiers chapitres se trouve ici :
https://stupidite.achedeuzot.me/index.html

Écrit par : Blumroch | 13/09/2019

[Musicalmar platonicien]
La Mite, évidemment :
https://www.youtube.com/watch?v=khuDcnQ7yJw

Écrit par : Blumroch | 13/09/2019

Même sans découvrir de nouveaux poèmes on ne peut que constater que Kipling malgré son amour de l'exotisme n'était pas vraiment un bobo avant l'heure.

Le lapin taquin n'est pas de ceux-là.

"Le pouvoir de la stupidité", le titre est tentant.

La Mite se lâche encore dans cette vidéo et c'est tant mieux.

Écrit par : Pharamond | 13/09/2019

Heureusement que Kipling a fait d'une black panther une héroïne :-)
L'homme qui voulut être roi est aussi excellent, de même que son adaptation par John Houston avec Sean Connery et Michael Caine dans les rôles principaux.

Écrit par : Sven | 14/09/2019

@Sven : J'avions point vu Bagheera sous cet angle.

Tout allergique à Connery[0] que je suis, j'approuve -- "*The man who would be king* est un grand film que j'ai vu trois fois avec le même plaisir." *in* Musique(477).
Déjà mentionnée, cette nouvelle de Buchan[1] est dans la même veine que celle de Kipling :
https://www.gutenberg.org/files/715/715-h/715-h.htm#chap08

[0] Son frère n'est pas pire, comme acteur :
https://www.youtube.com/watch?v=PmFRJgu_jeg
[1] https://www.scottishreviewofbooks.org/2015/03/in-pursuit-of-john-buchan/

Écrit par : Blumroch | 14/09/2019

Sven > Bagheera est tout de même un mâle ;-)

Moi aussi j'aime beaucoup "L'homme qui voulut être roi". Film marquant de part son histoire forte et l'époque de sa réalisation à une époque charnière entre le film d'aventure à l'ancienne et les nouveaux.

Écrit par : Pharamond | 14/09/2019

@ Blumroch

Merci pour ces trouvailles. Je ne partage pas votre point de vue sur S. Connery. Quel acteur aurait pu continuer sa carrière après avoir porté l'accoutrement qui fut le sien dans le kitschissime mais non dénué d'intérêt Zardoz?

@ Pharamond

Qui vous dit que Bagheera se considère comme un mâle? Vous n'en avez jamais assez de propager les stéréotypes de la société oppressive patriarcale? :-)

Écrit par : Sven | 15/09/2019

@Sven : Vous avez su choisir un *grand* Boorman. ;-)
Même le pire des acteurs (ou des réalisateurs) peut avoir à se reprocher deux ou trois bons films : Connery oublie parfois de cabotiner façon Serrault, mais c'est rare. Un des atouts de la parodie *Opération frère cadet*, c'est que le grand frère y est presque plus présent que dans les vrais Bond (incidemment, Timothy Dalton était le meilleur dans ce rôle).
Cela étant, pour parler d'acteurs plus intéressants, c'est-à-dire d'actrices, je suis bien allergique à Sigourney Weaver, alors qu'elle était parfaite dans l'hilarant *Galaxy Quest*.
"My two cents." ;-)

Écrit par : Blumroch | 15/09/2019

[Musicalmar]
A propos d'animaux et de société patriarcale oppressive (la première brève) et de quelques autres sujets :
https://www.takimag.com/article/the-week-that-perished-54/
C'est une triste consolation : ailleurs, ce n'est pas vraiment mieux.

Écrit par : Blumroch | 15/09/2019

[Musicalmar]
Toujours prompts à nous instruire[0], les journalopes aiment à nous *prouver* que la république, parfaite par nature, c'est non seulement le régime de la *compétence*[1] mais aussi et surtout celui de la *probité*. D'ailleurs, elle n'hésite pas à lancer les foudres de Thémis sur les politiciens corrompus[2] ou plus exactement, de loin en loin, sur *un* politicien corrompu[3] qui ne sera plus inculpé comme autrefois mais mis en *examen*... de pure forme[4]. Le F.F.Q. (feuilleton *français de qualité*) pourra durer des années, alternant temps forts et temps faibles, pour se terminer, presque toujours, par la reconnaissance publique de l'innocence du Juste persécuté à tort et enfin, enfin !, *blanchi*[5]. Remboursement de toutes les sommes volées ou gaspillées, prison ferme, sentence d'exil ? Presque jamais, à ma connaissance. La Loi, majestueuse et terrible, est *évidemment* la même pour *tous* : Gilet jaune, ministricule, Suédois, membre de l'euromafia, Martien, militant nationaliste...[6]
La manoeuvre est pourtant bien élémentaire, que de faire croire à une corruption aussi exceptionnelle que sanctionnée, mais apparemment le gros du public apprécie ce mauvais spectacle et continue à voter pour les scénaristes.
L'impunité, c'était la marque de l'abominable *Ancien* Régime, comme en témoigne cette anecdote édifiante bien connue, racontée ici par Charles de Lacretelle dans son *Histoire de France pendant le XVIIIe siècle* :
//
Louis XV montrait une sorte d'aversion pour un frère de M. le duc, le comte de Charolais. La plupart des mémoires de ce temps font un portrait odieux de ce prince et le représentent comme sujet à des emportements qui allaient jusqu'à la férocité. Dans quelques-uns, on prétend même qu'il commettait des meurtres sans intérêt, sans vengeance et sans colère. Il tirait, dit-on, sur des couvreurs afin d'avoir le barbare plaisir de les voir précipités du haut des toits. On raconte qu'un jour, il vint demander sa grâce au roi pour un de ces meurtres, qu'il imputait à un accident, à une méprise. Le roi lui dit : "La voilà, mais je vous déclare que la grâce de celui qui vous tuera est toute prête." Ce fait est certainement inexact : une grâce suppose une accusation, un procès, un jugement : on n'en trouve point de trace à l'égard du comte de Charolais.
//
Plus brève, la version donnée par Gaston Leroux dans sa *Double vie de Théophraste Longuet*, dans une note du chapitre XX :
//
Il est historique que le comte de Charolais, pour se faire la main, décrochait à coups de carabine les couvreurs sur les toits. À la suite de l’un de ces derniers crimes, qui avait ému même le garde des sceaux, Louis XV dit à ce monstre, prince du sang : "Je viens de signer votre grâce, mais voici, en blanc, la grâce de celui qui vous tuera."
//
Pourrait-on *imaginer* un de nos idéologues juges de gauche[2] reprendre cette belle formule au moment d'annoncer sa libération immédiate (parfois presque avant tout examen) à chacun des ceusses qui nous frappent "à la veine du coeur", nous expédient *ad patres* ou au mieux aux urgences, nous volent et nous insultent, assurés qu'ils sont, dans tous les cas, de l'impunité, en tout cas d'une très grande indulgence[7] ?

[0] Plus exactement, à nous *rééduquer*, tant nos lueurs sont inférieures à leurs {l|L}umières.
[1] Parfois appelée "expertise techno" pour impressionner les crétins crédules.
[2] "Reader, suppose you were an idiot. And suppose you were a member of Congress. But I repeat myself." écrivait Mark Twain frappé, lui aussi, par cette collision de synonymes (formule trouvée dans un brouillon, si on en croit une biographie rédigée par un certain Albert Bigelow Paine.)
[3] Tiré au hasard ou victime d'une vengeance : la vérité finit toujours par sortir, mais jamais pour les *bonnes* raisons.
[4] Comme aujourd'hui les grades allant du baccalauréat au doctorat.
[5] *grisé* serait plus heureux, si malheureusement une des acceptions n'était indirectement une incitation à consommer de l'alcool, même avec la plus extrême (et paradoxale) modération.
[6] Par mégarde, deux intrus figurent dans cette trop courte énumération. Sauras-tu, ami lecteur, dénoncer le Gilet jaune et le militant identitaire ?
[7] A considérer les peines prononcées, probablement peu exécutées ou considérablement atténuées.

Écrit par : Blumroch | 16/09/2019

Sven > Mes vieux réflexes de phallocrates leucodermes sans doute.

Blumroch > Que les fripons se préservent les uns les autres et lâchent de temps en temps un membre trop voyant à la populace c'est de bonne guerre après tout. Ce qui me répugne c'est l'indulgence du péquin qui n'est pas spécialement miséricordieux, mais seulement trop souvent un petit magouilleur à son niveau et qui, en fait, n'est pas particulièrement outré hors des discussions de tables de la vilenie des puissants puisqu'il se sent de la même espèce, ses reproches n'étant que la traductions de sa jalousie envers le pourri qui a mieux réussi que lui.

Écrit par : Pharamond | 16/09/2019

@Pharamond : C'est aussi l'explication que donnait Beketch pour rendre compte de cette étrangeté : la complaisance des populations face aux cas de corruption et d'incompétence. Leopardi avait déjà tristement noté cette solidarité des crapules, petites ou grandes, alors qu'aucune solidarité n'existe entre les capables.
Dans un registre analogue, cette fine observation antique :
//
On lui demandait encore pourquoi on donnait aux mendiants et non aux philosophes, il [Diogène] répondit : "Parce qu'on estime qu'on pourra devenir soi-même boiteux ou aveugle, mais on sait bien qu'on ne deviendra jamais philosophe."
//

Écrit par : Blumroch | 16/09/2019

[Musicalmar]
Deux ou trois occasions de sourire légèrement, devant cet exercice de récupération *spectaculaire*, comme aurait dit l'autre :
https://www.youtube.com/watch?v=tzTuZ4iKFEA
Comment accentuer les grotesques à une époque de grotesque ?

Écrit par : Blumroch | 17/09/2019

Musique apaisante, peut-être déjà signalée :
https://www.youtube.com/watch?v=eFoaFw0MqMY

Écrit par : Blumroch | 17/09/2019

Oups ! Ce banc de musicalmars m'avaient échappé (je dois rapidement faire un billet musique pour remonter la rubrique).
Ceux qui sont indulgents avec les gros magouilleurs parce qu'ils en sont des petits font tout de même preuve d'une certaine cohérence, je n'ose pas dire "honnêteté", car certains traficoteurs à leur petite échelle n'hésitent pas et en toute sincérité à s'offusquer devant le triste exemple des puissants "parce qu'il faut comparer ce qui est comparable, mince !".

La Bajon en très grande forme dans cette vidéo. J'ai l'impression qu'elle se radicalise un peu. Attention au dérappage !

J'ai laissé les vidéos qui ont suivi et la BO de ce jeu est plutôt agréable à écouter.

Écrit par : Pharamond | 18/09/2019

[Musicalmar]
Les saynètes de La Bajon m'ont parfois fait sourire et je crois avoir signalé deux ou trois de ses vidéos, outre celle mentionnée *supra*. Je découvre avec un léger étonnement cet entretien accordé par la demoiselle à la chaîne *subversive* "Le Media" :
https://www.youtube.com/watch?v=RwRzq1M8hbw
Les propos sont si consensuels, si prévisibles, si mièvres (pas belle la violence ; pas beaux les extrêmes) qu'elle passerait aisément pour méchanconiste. Personne ne pourrait s'irriter de ce discours caméléon convenu, même chez *Libération*, *Les Inrockuptibles* ou "France"[dés]info. On a pu lire ou entendre les mêmes poncifs chez tous les merdias de propagande qui donnent la parole aux "artistes" plus ou moins subventionnés. A ce degré de conformisme, on passerait même dans l'émission culturelle d'Arte[1] intitulée "Télématin". Ah, d'ailleurs :
https://www.youtube.com/watch?v=mgTaAxefd8A
Le numéro promotionnel est aussi bien rôdé que celui de Sylvain Tesson. Joli double jeu ou double *je* pour celle qui affirme n'être pas schizophrène en dépit de ses multiples rôles.
Les saynètes n'en sont pas moins divertissantes, voire parfois mordantes, d'être *calculées*, mais quand même, c'est un peu décevant.
On ne devrait *jamais* s'informer. ;-)

[1] Aucune réelle différence entre les interchangeables France 2, BFM, Arte et les autres.

Écrit par : Blumroch | 20/09/2019

C'est tout le problème de cette fausse marge qui doit donner autant de gages de soumission et de bien-pensance qu'elle égratigne le Système parce que les portes des salles de spectacles doivent rester ouvertes ; "facétieux mais pas facho". Je me pose des questions sur son utilité ; amuseurs qui touchent un large public et distillent tout de même des vérités subversives ou simples bouffons, contre-pouvoirs formatées et cautionnant en fait la sérénité de la machine qui les nourrit ?

Écrit par : Pharamond | 20/09/2019

@Pharamond : Nos chers maîtres nous ont imposé une muselière, mais comme ils sont magnanimes, ils tolèrent encore, pour un temps, l'expression d'un [sour]rire *contraint*, substitut de l'immense *colère* qui devrait nous envahir et nous inciter à enfin agir -- ou colère qui nous envahit, mais que nous n'exprimons pas, crainte d'accepter *toutes* les conséquences déplaisantes de la révolte contre l'immonde moderne.
A cette aune, la possibilité de trouver en librairie "mainstream" chez molla{t|h} *Le camp des saints* ferait presque rire, surtout à considérer la fin du livre, qui peut aussi faire presque rire malgré les apparences.

Écrit par : Blumroch | 21/09/2019

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