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07/08/2019

Musique (502)

Forest Swords

Crow

Atis Freivalds

For Her

Whithe x Subsets

Memories (Story)

Commentaires

@Pharamond : Avant de probables musicalmars, un peu de musique encore plus expérimentale :
https://www.youtube.com/watch?v=1rmgjR8BYZU
;-)

Écrit par : Blumroch | 08/08/2019

Expérimentale, mais loin d'être inécoutable ; elle fait très cinématographique.

Écrit par : Pharamond | 08/08/2019

@Pharamond : Jeu ou film, on reste dans le divertissement.

[Musicalmar et non commentaire]
L'imbécile expression "extrême centre", récemment promue à la dignité de concept historico-socio-philosophico-politique, aurait été forgée, à en croire quelques pages trouvées grâce à Gougueule, par l'une ou l'autre de ces méprisables[0] notoriétés plus ou moins spectaculaires : Alain Duhamel, Tariq Ali, Alain Deneault, Pierre Serna.

"Ah ! je connais bien le genre de mon correspondant[1] ! Un ultra chèvre-et-choux. Un fanatique du oui-non. L'immodéré modérateur finit par réclamer votre silence au nom de la prudence. Il exigera la censure pour protéger la mesure. Ne vous inquiétez pas d'être accusé d'extrême droite par un militant de l'extrême centre. Qu'est-ce donc que l'extrême centre ? Le lieu irrepérable où la gauche dispose d'un arsenal de sous-marins."
("Allumons nos feux d'opposition", 20 février 1982)

Rien de neuf sous le soleil d'acier : le crétin macroniste UMPS enmêmetempiste n'est *même pas* original, qui avait déjà été parfaitement cerné, le mythe errant *regnante*.

[0] Non *un a priori* mais une conclusion au vu des biographies et carrières.
[1] L'animal vient d'asséner à l'auteur[2] cet "argument terrassant", comme disaient les Grands Sophistes de l'Antiquité : "Votre opposition inconditionnelle au socialisme sent l'extrême droite".
[2] Louis Pauwels, pour les très improbables ceusses qui n'auraient pas pensé à lui. ;-)

Écrit par : Blumroch | 09/08/2019

@Blumroch

Je trouve que LRPS est plus appropriée pour cette maladie dont on ne guérit jamais totalement et qui se manifeste par des éruptions de bêtise au moment des trop fréquentes élections. Quant à sa voie de transmission, cela ne nous regarde pas mais nous affecte beaucoup par les choix effectués.

Merci pour cet extrait de Pauwels. Pour ceux qui ne connaitrait pas l'animal Duhamel, un portrait au vitriol de cet individu, originaire de la même région que moi, qui a valu à l'OJIM une censure sur facebook:
https://www.ojim.fr/tribune-libre-alain-duhamel-ses-diplomes-au-rabais-sa-legion-dhonneur-a-pleurer-de-rire/

Écrit par : Sven | 09/08/2019

@Sven : Réactionnaire authentique, je tiens à préserver l'*ancien* nom du nouvel LRPS. ;-)
Même un Pauwels, avec un certain talent, et surtout des lecteurs moins sots que ceux d'aujourd'hui, n'a rien pu faire pour ralentir notre descente. Dire ce qui convient ne sert à rien. :-(
J'avais déjà vu ce portrait, fort bien documenté.

Écrit par : Blumroch | 09/08/2019

[Musicalmar]
//
En 1978, M. Giscard d'Estaing déclarait : "Le jour où les prélèvements obligatoires dépasseront 40 pour 100 de la richesse produite, l'Etat sera devenu socialiste." En 1980, par une pesanteur qui tenait moins aux nécessités qu'à l'abandon de l'esprit conservateur (je veux dire : conservateur du progrès), nous en étions à 42 pour 100.
("Il n'y a pas de demi-combat", 7 novembre 1981)
//
En deux minutes avec Gougueule, je trouve des valeurs actuelles allant de 46 à 57 pour 100 -- on a le choix !
Dans tous les cas, le vol étatique estimé, admis, avoué est bien supérieur au seuil fatidique, pourtant déjà énorme, énoncé par le criminel européiste expert en prédations fiscales (si mes souvenirs du *Précis de Foutriquet* sont exacts, c'est ce même individu qui avait fait relier "ses" budgets de ministricule afin de les faire passer pour autant d'oeuvres sinon littéraires, du moins intellectuelles).
Quel est le seuil de la révolte légitime contre les parasites, les voleurs... et leurs hommes de main en uniforme ? Et surtout, comment la traduire en actes quand la mafia étatique peut désormais voler ce qu'elle veut par magie informatique, sans aucun risque physique, et qu'elle impose la disparition des espèces pour mieux asservir les populations d'ailleurs indifférentes ?

Écrit par : Blumroch | 10/08/2019

[Musicalmar]
Une récente relecture[0] m'incite à présenter sans le moindre commentaire[1], quelques réflexions *intemporelles*, *mutatis mutandis*, de l'*autre* bon et grand docteur. On voudra bien tenir compte de cet utile rappel, dans la préface des *Aphorismes du temps présent* (1913) : "L'aphorisme représente la conclusion d'une démonstration que le lecteur doit chercher."[2], et notamment dans les livres de l'auteur.

//
Supposer chez les autres des sentiments identiques à ceux qui nous mènent, est se condamner à ne jamais les comprendre.
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Quand on ne gêne pas par sa volonté, on nuit souvent par son inertie.
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Le proverbe : *Qui peut le plus peut le moins*, n'est pas toujours exact. Les esprits supérieurs réussissent parfois mieux les choses difficiles que les choses faciles.
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La vanité est pour les imbéciles une puissante source de satisfaction. Elle leur permet de substituer aux qualités qu'ils n'acquerront jamais, la conviction de les avoir toujours possédées.
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Nul besoin d'être loué quand on est sûr de soi. Qui recherche la louange doute de sa propre valeur.
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Le caractère et l'intelligence étant rarement réunis, il faut se résigner à choisir ses amis pour leur caractère et ses relations pour leur intelligence.
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Ce qu'on fait par orgueil est souvent supérieur à ce qu'on accomplit par devoir.
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Démontrer qu'une chose est rationnelle ne prouve pas toujours qu'elle soit raisonnable.
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La plupart des hommes sont incapables de se forger une opinion personnelle, mais le groupe social auquel ils appartiennent leur en fournit de toutes faites.
//
Peu d'êtres savent voir les choses comme elles sont. Les uns aperçoivent seulement ce qu'ils veulent voir, les autres ce qu'on leur fait voir.
//
Il faut posséder un esprit très indépendant pour se créer cinq ou six opinions personnelles dans le cours de l'existence.
//
Il n'y a guère aujourd'hui de journaux assez indépendants pour permettre à leurs rédacteurs des opinions personnelles.
//
L'absence d'esprit critique favorise beaucoup l'adoption d'opinions générales, nécessaires à l'existence d'une société. Un peuple dont les unités seraient douées d'esprit critique ne subsisterait pas longtemps.
//
En politique, les choses ont moins d'importance que leurs noms. Déguiser sous des mots bien choisis, les théories les plus absurdes, suffit souvent à les faire accepter.
//
Un traité complet de l'art de persuader pourrait ne contenir que cinq chapitres* : Affirmation, Répétition, Prestige, Suggestion, Contagion. [* Et même cinq *mots*.]
//
L'évolution régressive étant toujours plus rapide que l'évolution ascendante, les peuples mettent des siècles pour acquérir une certaine structure mentale et la perdent parfois très vite.
//
Vouloir imposer nos institutions, nos coutumes et nos lois aux indigènes, c'est prétendre substituer au passé d'une race le passé d'une autre race.
//
Un peuple de métis est ingouvernable.
//
A la liberté, les foules ont généralement préféré l'égalité dans la servitude.
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Le poids du nombre tend chaque jour à se substituer au poids de l'intelligence. Mais si le nombre peut détruire l'intelligence, il est incapable de la remplacer*. [* *Ils* ont gagné mais à la fin, *ils* seront perdants -- maigre consolation.]
//
L'homme médiocre augmente sa valeur en faisant partie d'un groupe ; l'homme supérieur la diminue.
//
Un délit généralisé devient bientôt un droit.
//
Il faut quelquefois des siècles à un peuple pour acquérir une morale et peu d'années pour la perdre.
//
On peut considérer comme un grave symptôme de décadence que la moralité des classes dirigeantes tombe au-dessous de celle des classes dirigées.
//
Les vertus individuelles deviennent parfois des vices collectifs. La douceur et le pardon des injures, pratiqués par un peuple, attireraient sur lui un universel mépris.
//
Possible entre les individus, la tolérance ne l'est jamais entre collectivités.
//
La criminalité d'un pays croît avec le développement du libéralisme. Limitant sans cesse la répression, il réduit l'action inhibitive des châtiments.
//
Excuser le mal, c'est le multiplier.
//
L'esprit religieux est indépendant des dogmes qui l'alimentent. Les Jacobins de la Terreur et les moines de l'Inquisition possédaient une mentalité identique.
//
Si l'athéisme se propageait, il deviendrait une religion aussi intolérante que les anciennes.
//
La libre pensée ne constitue souvent qu'une croyance, qui dispense de la fatigue de penser.
//
C'est surtout après avoir détruit ses dieux qu'on en découvre l'utilité.
//
La connaissance se répand par les livres, les croyances par les apôtres.
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On rencontre difficilement un homme acceptant d'exposer sa vie pour une vérité rationnelle. On en trouve aisément des milliers prêts à se faire tuer* pour une croyance. [* probable oubli de l'auteur : "ou plus certainement à tuer"]
//
Les divergences d'origine rationnelle se supportent facilement, les antagonismes de croyances ne se tolèrent pas. Les luttes politiques ou religieuses sont toujours violentes.
//
Une des plus graves erreurs latines est de croire au parallélisme de l'instruction, de la moralité et de l'intelligence.
//
Quelques années suffisent pour instruire un barbare. Il faut parfois des siècles pour l'éduquer.
//
Une trop haute instruction, imposée à des êtres de mentalité inférieure, fausse tous leurs jugements. A demi rationalisés, ils perdent les qualités intuitives du primitif et deviennent des métis intellectuels.
//
Une des grandes illusions de la démocratie est de s'imaginer que l'instruction égalise les hommes. Elle ne sert souvent qu'à les différencier davantage.
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Les concours mnémoniques engendrent des inégalités sociales plus profondes que celles de l'ancien régime, et souvent moins justifiées.
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Notre système d'éducation classique a fini par créer une aristocratie de la mémoire, n'ayant aucun rapport avec celle du jugement et de l'intelligence.
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Conservée presque exclusivement par les peuples latins, l'instruction mnémonique est une des grandes causes de leur faiblesse. Elle a pour résultat de confier les plus importantes fonctions sociales à des individualités fort médiocres. [E.N.A., anyone ?]
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Le choix d'un système d'éducation a plus d'importance pour un peuple que celui de son gouvernement.
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Le besoin de certitude a toujours été plus fort que le besoin de vérité.
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Présentée sous forme mathématique, l'erreur acquiert un grand prestige. Le sceptique le plus endurci attribue volontiers aux équations de mystérieuses vertus.
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Si l'homme avait commencé par penser au lieu d'agir, le cycle de son histoire serait clos depuis longtemps.
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Les démocraties arriveront à remplacer les guerres intermittentes entre peuples, par des guerres continues entre classes.
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Les progrès du socialisme tiennent surtout à ce qu'il est une forme de l'Etatisme, idéal de tous les partis politiques en France.
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Par le seul fait de leurs progrès, les civilisations modernes créent une masse croissante d'inadaptés toujours prêts à lutter contre elles. Ils forment la majorité des socialistes.
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Si le monde n'avait pas été impitoyable pour les faibles, le monde serait peuplé de monstres, et aucune civilisation n'aurait pu éclore.
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Une minutieuse préparation, une foi forte, une haine de l'ennemi très vive, seront toujours les éléments du succès des batailles.
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Une armée composée d'individus qui discutent serait facilement vaincue par une armée de barbares, incapables de raisonnement, mais prêts à obéir sans discussion.
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Idées, meneurs, argent, armée et foule sont les éléments fondamentaux des révolutions.
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Une tyrannie individuelle se renverse aisément. Contre une tyrannie collective les opprimés sont sans force.
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Quand les démocraties ne se transforment pas en dictatures militaires, elles finissent par la ploutocratie, forme très oppressive du despotisme.
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Temporiser pour avoir le temps de se préparer, comme le conseillait Machiavel, est très sage. Temporiser pour laisser au hasard le soin d'arranger les événements, est fort dangereux.
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Pour les ceusses qui ont lu jusqu'ici ce florilège de Gustave Le Sage[3], une récompense, savoir quelques formules supplémentaires, tirées cette fois de ses *Incertitudes de l'heure présente* (1924).

//
Si destructive que soit une croyance politique, elle trouve toujours pour la défendre des intellectuels dont les ambitions dépassent les capacités.
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Certaines croyances politiques attirent une foule de rhéteurs totalement indifférents à ces croyances, mais espérant les utiliser au profit de leurs convoitises. Catilina vivant aujourd'hui se déclarerait syndicaliste ou bolcheviste*. [* Enumération sans fin : ou progressiste ou écologiste ou mahométaniste...]
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En politique et en religion, le rêve des convaincus fut toujours de pouvoir massacrer sans pitié les hommes qui ne pensent pas comme eux.
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Sur mille hommes répétant avec enthousiasme une formule politique pour laquelle ils sont prêts à sacrifier leur vie et surtout celle des autres, on n'en trouverait souvent aucun capable de définir exactement le sens de cette formule.
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La véritable force de l'Autriche résidait dans les aspirations contraires des races différentes qui la composaient. Ce grand empire était fondé sur un équilibre des haines.
//
Le bolchevisme* représente un état mental qui a plusieurs fois sévi dans l'histoire. Ses éléments psychologiques furent toujours les mêmes : indiscipline, haine jalouse des supériorités, désir intense de s'emparer par la violence des biens qu'on se sent incapable d'acquérir par le travail ou l'intelligence. [* Synonymes de cette maladie mentale : collectivisme, étatisme, écologisme, gauchisme, communisme, progressisme, européisme...]
//
Les civilisations modernes traînent derrière elles une foule croissantes d'inadaptés rêvant de les détruire afin de leur substituer des formes de vie sociale moins compliquées, telles que le communisme*. [* autre exemple : le mahométanisme amoureux de la pensée... simple.]
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L'histoire des assemblées révolutionnaires de tous les temps montre que les fanatiques n'ont encore découvert aucune autre méthode de persuasion que le massacre systématique de leurs adversaires.
//
Jamais baron féodal ne manifesta pour les serfs un mépris égal à celui que témoignent au peuple les chefs des nouveaux partis révolutionnaires, le communisme russe notamment*. Dès l'arrivée au pouvoir des dictateurs bolchevistes, la liberté de la presse, la journée de huit heures, le suffrage universel, furent supprimés et l'ouvrier devint un simple esclave. [* Qui est une variété du progressisme, c'est-à-dire de la tyrannie des incapables et des crapules.]
//
Les luttes de l'avenir entre les diverses classes d'un même peuple ne se feront probablement pas toujours à main armée. Elles se traduiront surtout, comme chez les anciens Grecs, par des lois* sociales provoquant la ruine totale des plus faibles. [* Joie du juridisme qui prétend avoir le "droit" d'anéantir ceux qui troublent sa quiétude et perturbent ses projets privés !]
//
Le Conventionnel, pourvoyeur fervent de la guillotine, qui se déclarait prêt à transformer son pays en cimetière pour imposer ses croyances, traduisait la mentalité des extrémistes de tous les âges. Les apôtres du syndicalisme, du communisme et du socialisme* rêvent des mêmes massacres. [* Mais pas qu'eux...]
//
On trouve facilement des hommes disposés à massacrer, mais fort peu qui soient capables de diriger les mécanismes compliqués d'une civilisation*. [* La solution consiste à alors se passer de civilisation.]
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Si les bossus parvenaient à former la majorité d'une société, ils feraient probablement exterminer tous les individus se permettant de n'être pas contrefaits. C'est pour une raison du même ordre que les communistes russes supprimèrent tant d'intellectuels.
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Il est dangereux pour un peuple de compter dans son sein trop de vanités individuelles et pas assez d'orgueils collectifs.
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Les livres d'histoire révèlent surtout les croyances* de leurs auteurs. [* Qui ne se valent pas toutes.]
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Les contes, les légendes, les oeuvres d'art, les romans même, sont beaucoup plus véridiques que les livres d'histoire. Ils expriment la sensibilité d'une époque, alors que le langage rationnel des historiens ne la fait pas connaître.
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On trouve plus facilement mille hommes prêts à obéir qu'un seul capable de prendre une initiative*. [* Quant aux ceusses capables de prendre une initiative *intelligente*...]
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La nourriture intellectuelle donnée par l'instruction est comparable à la nourriture matérielle. Ce n'est pas ce qu'on mange qui nourrit, mais seulement ce qu'on digère. [C'est presque un mot de Chamfort !]
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Beaucoup de nos idées sociales seront transformées lorsqu'on découvrira qu'un ouvrier habile est intellectuellement fort supérieur à un bachelier médiocre. [Sauf, sans doute, à notre grande époque qui aura vu l'abaissement de tous et de chacun : l'ouvrier habile n'existe presque plus, et les bacheliers sont tous nuls.]
//
Après avoir constaté que, depuis la paix, le goût du travail, l'honnêteté professionnelle et la politesse disparaissaient de l'Allemagne, une revue germanique attribuait très justement cette décadence à ce que la jeunesse allemande n'est plus soumise à la discipline militaire.
//
Avec les moyens actuels de publicité, une opinion, une croyance, une doctrine, peuvent être lancés comme un produit pharmaceutique quelconque. Ce fut par leur propagande que les communistes russes recrutèrent tant d'adeptes à l'étranger.
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Si la publicité des journaux consistitue un moyen de persuasion très efficace, c'est que peu d'esprits se trouvent assez forts pour résister au pouvoir de la répétition. Chez la plupart des hommes, elle crée bientôt la certitude.
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Le savant est souvent embarrassé pour déterminer les causes d'un phénomène. L'ignorant ne l'est jamais.
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On ne gagne pas beaucoup à trop réfléchir sur la destinée. La vraie philosophie consiste peut-être à traverser la vie avec la sérénité tranquille de l'animal broutant l'herbe du sentier qui le mène à l'abattoir. Le même animal deviendrait fort misérable s'il soupçonnait l'existence de l'abattoir.
//
Il est utile de penser quelquefois. Pour rester heureux, on ne doit pas trop penser.
//
L'injustice dont on profite devient vite de la justice. [Une raison supplémentaire de mépriser le juridisme et la "justice", qui n'ont rien à voir avec la raison universelle et tout avec des intérêts privés.]
//

[0] C'est sans doute ce que d'aucuns appellent "*rentabiliser*[0a] sa bibliothèque", accusation savoureuse qui suppose, au reste, des étagères garnies avec un certain discernement.
[0a] Pour en tirer un improbable *profit*, pour en faire *profiter* d'improbables (et rares) lecteurs, ou encore pour illustrer la devise *A.M.D.G.*[0b] ? ;-)
[0b] *Ad Majorem Diaboli Gloriam*, of course.
[1] Sauf impérieuse nécessité... ou lubie. Les membres de ce club savent, presque tous, lire, qui trouveront aisément les raisons de mes choix et surtout, et mieux, l'intérêt de [re]découvrir Le Bon, que ce soit par les rééditions faites grâce au Amis de Gustave Le Bon ou par les numérisations disponibles chez les diffuseurs numériques habituels.
[2] Ainsi, "Mouarf", ce n'est pas simplement la très riche expression de la pauvreté des arguments, c'est aussi le mot qui résume parfaitement les très longs, très fastidieux et très inutiles articles rédigés par les [petites] têtes pensantes de l'Amérique droitiste guidant, *informant*[2a] la... ahem... pensée *réaliste*[2b].
[2a] Au sens aristotélicien du terme, *évidemment*, et non au sens BFMTVien -- forcément suspect de n'être pas mentionné dans la Bible de saint Littré.
[2b] Comme tous les esprits simples, je m'amuse d'un rien. C'est le cas de le dire. ;-)
[3] A considérer ses capacités, Le Bon, c'est trop peu. ;-)

Écrit par : Blumroch | 12/08/2019

Les lecteurs auront corrigé, automagiquement, les bévues de frappe *passim* et *supra* -- la pire doit être ce bizarre "consistitue" pour "constitue".
J'irais bien dire "Back to 80x25 text mode !", mais de fait, la relecture d'un texte sur un écran ne vaudra *jamais* la relecture dudit texte *imprimé*.

Écrit par : Blumroch | 12/08/2019

@Blumroch

Le pire est que les impôts augmentent mais les services publics et les fonctions régaliennes disparaissent. Tout l'argent sert à rembourser la dette (merci à Pompidou et Giscard les commis des Rothschild) et à financer le grand remplacement.

Excellente introduction à l'oeuvre de Gustave Lz Bon.

Je me permets une remarque sur un de vos commentaires. Escrologiste plutôt qu'écologiste. L'écologie, ce n'est pas la libéralisation du cannabis et le mariage pour tout.

Écrit par : Sven | 13/08/2019

@Sven : Nous sommes trop peu nombreux à le voir. Et la réponse à la question *Quousque tandem abutere patientia nostra ?* adressée au tyran étatique, c'est malheureusement *Ad infinitum nauseamque*... and beyond. :-(

Les observations du bon docteur sont malheureusement intemporelles.

Le nombre de mots dont l'utilisation devrait être interdite aux gauchistes est phénoménal. Ces gens-là *salissent* tout.
Je mentionne ordinairement les "escrocolos", même si la forgerie n'est pas très satisfaisante. Au reste, en ce moment, ce n'est pas le combat *prioritaire* (ce qui ne signifie pas qu'on le doive négliger, évidemment).

Écrit par : Blumroch | 13/08/2019

@Sven : Sur les valets des banquiers, j'avais oublié de mentionner cet article évidemment *définitif*, signé par un des meilleurs cerveaux subversifs de "Contrepoints" :
https://www.contrepoints.org/2018/12/12/332268-lintox-populiste-de-la-loi-pompidou-giscard-rothschild-de-1973-reapparait
La conclusion est, toute de morgue tranquille, est savoureuse : "De ce qui précède, j’ose espérer que le lecteur attentif aura retenu au moins une chose : toute personne, physique ou morale, qui relaie ce *hoax* lamentable est au mieux parfaitement incompétente et au pire un menteur."
Les méchants sont en bonne compagnie ! ;-)

Pour en revenir à Le Bon : la meilleure introduction à un cerveau, c'est de le lire. ;-)

Écrit par : Blumroch | 14/08/2019

@Blumroch

La saison 2 des gilets jaunes s'ils ne sont pas récupérés - le moribond PS essaie de s'emparer du RIC après que le média nous ait fait reprendre une dose de repentance matin, midi et Chouard (ce n'est pas du Giscard mais du Bourbon dans Rivarol ) nous en dira plus sur les fractures françaises. Mais cela nous éloigne de Le Bon.
Effectivement, une des meilleurs plumes de Contrepoints qui manie le paradoxe comme Chesterton (un Anglais est forcément libéral :-)). Ici, il confine au génie:
https://www.contrepoints.org/2019/05/13/253253-apres-le-roundup-noubliez-pas-dinterdire-le-saucisson
Etant très modérément libéral et plutôt animé de noirs desseins (pour ne pas utiliser le f-word), j'aurais tendance à renommer la rubrique ma vie d'expat en ma vie de parasite et à souhaiter que les adolescentes de leur famille perdent leur air compassé en compagnie d'un Epstein et de ses amis:
https://www.contrepoints.org/2019/08/15/351389-affaire-epstein-quand-la-raison-detat-entretient-la-parano
Un garçon si brillant et avec de si bonnes relations!

Écrit par : Sven | 15/08/2019

Blumroch > Merci pour ce petit florilège ; Le Bon était visionnaire sur bien des questions.

Écrit par : Pharamond | 19/08/2019

@Pharamond : Fallait bien meubler pendant votre longue absence. ;-)
Le Bon n'avait pas de visions prophétiques : il formulait des analyses et prévisions rationnelles (comme Bainville).

J'ai bien noté le silence, qui vaut discrète réprobation, à propos de la rubrique "[Absolutely no musicalmar here]". ;-)

[Musicalmar, justement]
L'entrée "Emprunt Giscard" de kikipédia[1] l'affirme : "pour 6,5 milliards de francs emprunté pour 15 ans, l'État dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs."
La formule d'introduction de ce rappel est savoureuse : "Cet emprunt a la réputation d'avoir été particulièrement coûteux pour les finances publiques".
La *réputation*, qu'il ose écrire, l'anonyme rédacteur giscardien. Par chance, un salutaire sentiment de prudence a sans doute incité l'animal à ne pas évoquer un *ressenti*.
Et Foutriquet, financier *génial*, qui ose encore donner des leçons, et qui n'a pas honte de profiter de sa bonne retraite. Les population sont trop bonnes, avec un *c*, qui tolèrent cela.

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Emprunt_Giscard

Écrit par : Blumroch | 19/08/2019

Pourtant déceler les éléments de l'actualité qui échappent à la majorité et qui deviendront envahissants dans le futur n'est pas donné à beaucoup.

La réalité est de nos jours très subjective et les mots n'ont de sens que celui que les laquais de nos maîtres veulent bien leur donner.

Écrit par : Pharamond | 19/08/2019

@Pharamond : Le rôle de Cassandre n'est pas enviable. Son sort non plus.
La lucidité sans le nombre et sans la force, c'est une aptitude parfaitement inutile. On se croit malin, parce qu'on voit clair dans les projets du Léviathan, mais le salaud n'est ni arrêté ni même retardé dans ses entreprises.
A y bien réfléchir, les élec^H^H^H^Hcrétins ne connaissent pas leur bonheur. :-(

Écrit par : Blumroch | 19/08/2019

Je suis d'accord, mais choisit-on ?

Écrit par : Pharamond | 19/08/2019

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