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12/02/2018

Le jeu des deux images (300)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est aimablement proposée par Blumroch.

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Commentaires

Je vois de la fumée peut-être dû à un incendie de forêt et Yul Brynner qui a joué dans "Le Serpent" de Verneuil, un film d'espionnage.

Écrit par : Pharamond | 12/02/2018

??? peut-être de gauche à droite , Ho Chi Minh , Kroutchev , un "général XXX, un chauve à la Yul, Brejnev ? une forêt embrumée ... je sèche lamentablement .

Écrit par : EQUALIZER | 12/02/2018

@Pharamond : Forêt, certes, mais c'est un détail sans importance pour l'énigme. Ni incendie ni fumée, mais un autre phénomène. Et votre oeil de cinéphile a rapidement identifié *Le serpent* (*Night flight from Moscow* chez nos ennemis américains) et sa vedette, que je pensais oubliés l'un comme l'autre ! Vous avez ainsi la moitié des éléments pour résoudre l'énigme.
@EQUALIZER : Le chauve à la Yul est bien Brynner. Et cette brume, sous un autre nom, alliée à l'identification trouvée par Pharamond, donne la solution de l'énigme.

Écrit par : Blumroch | 12/02/2018

Serait-ce donc le général Andreï Vlassov (rôle joué par Yul B. dans le film de Verneuil) qui, par son ralliement à l'armée allemande, peut être considéré comme complice de l'entreprise génocidaire connue sous le nom d'opération Nacht une Nebel, d'où le brouillard de l'image 1 ?

Écrit par : Nordiste | 13/02/2018

@Nordiste : Solution *très* ingénieuse en vérité, qui me convaincrait... si je n'avais un autre nom en tête ! ;-) Vous avez droit à une couronne de lauriers, mais pas à *la* couronne de lauriers. Incidemment, vous avez précisé un indice déjà évoqué : la révélation en devient plus proche.

Écrit par : Blumroch | 13/02/2018

le serpent dans la brume?

Je ne suis pas vachement avancé, là.

Écrit par : Popeye | 13/02/2018

@Popeye : Poétique image nordique et wagnérienne, mais qui éloigne de la solution. L'animal n'est pas important, le film, si.

Écrit par : Blumroch | 13/02/2018

Julius Streicher

Écrit par : gotharte | 14/02/2018

pour chauve + inspirateur de la solution finale (la descente des trains dans le froid, la nuit et le brouillard) et donc le film du même nom

Écrit par : gotharte | 14/02/2018

@gotharte : Solution qui vaut celle de Nordiste, mais... non. De plus, je respecte trop, et nous respectons probablement tous ici, la nouvelle religion des HLPSDNH pour l'oser exploiter dans un *jeu*. ;-) J'ai même renoncé à proposer une énigme dont la solution était Yockey !

Indice : l'origine du film a son importance pour lever le brouillard.

Écrit par : Blumroch | 14/02/2018

Blumroch > Francis Gary Powers le pilote du U 2 (avion espion qui aide à dissiper le brouillard) abattu au-dessus de l'URSS et échangé contre l'espion soviétique William Fischer (Rudolphe Abel) arrêté par le FBI, anecdote qui a librement inspiré le film "Le Serpent" ?

Écrit par : Pharamond | 14/02/2018

@Pharamond : Astucieuse suggestion... mais inexacte. L'anecdote de l'échange, utilisée par le réalisateur, n'est pas essentielle dans le film, consacré avant tout à un ingénieux montage. Ne perdez pas le Nord en cherchant l'origine !

Écrit par : Blumroch | 14/02/2018

Le “serpent” de Verneuil est inspiré du livre “le 13eme Suicidé de Pierre Nord, Si c'est ce qui est insinué dans votre dernier indice?

Écrit par : Domino | 15/02/2018

Philby, le transfuge britannique dont le décalque dans le film aide le Serpent à projeter le brouillard.

Écrit par : N. | 15/02/2018

Blumroch > J'avoue que je ne croyais pas beaucoup à ma solution, mais j'espérais faire avancer le schmilblick, comme on dit ;-)

Domino > Je crois bien que c'est la solution, mais attendons le verdict de Blumroch.

Écrit par : Pharamond | 15/02/2018

La couronne de lauriers revient donc à Domino qui a trouvé la solution de cette énigme, savoir le colonel André Brouillard (1900-1985), militaire devenu écrivain, plus connu sous son pseudonyme de Pierre Nord.

Le jeu des deux images incite à chercher l'intersection entre deux images et deux mots, qui sollicite donc la mémoire, l'érudition (en tout cas la *détention* -- bientôt illégale je l'espère, dans le cadre de la nécessaire lutte contre les informations n'ayant pas la *bénédiction* des *autorités compétentes* qui savent mieux que nous ce qui est *bon* pour nous et pour nos cervelles -- et même la *consultation* de bons dictionnaires et autres vieux ouvrages de référence), l'ingéniosité et enfin l'usage judicieux de Gougueul (images puis mots). J'ai voulu compliquer et perturber un peu cette routine, en choisissant donc pour la première image un épais... *brouillard* qui donnait directement la solution de l'énigme (j'avais aussi envisagé une boussole indiquant le *Nord*, voire les grotesques "Hauts de France", mais j'ai pensé qu'on m'irait lyncher !). Je veux espérer n'avoir pas, avec cette facétie, enfreint une fois de plus, et de criminelle manière, le règlement de Pharamond -- l'étrangement silencieux Nathanaël voudra bien m'éclairer sur ce point comme il l'avait fait pour une de mes premières contributions au jeu, quand la solution à trouver était Robert Graves. ;-)

La seconde image, immédiatement identifiée par notre cinéphile d'élite qu'est Pharamond, était une portion de l'affiche américaine d'un film d'espionnage intitulé *Le serpent* (sottement traduit par *Night flight from Moscow* pour le public de langue anglaise ainsi privé d'une allusion à l'ultime réplique). Réalisé en bon artisan par Henri *Mille milliards de dollars* Verneuil, ce film aux allures, parfois, de documentaire sur la C.I.A., est un honorable divertissement relatant un subtil montage du camp soviétique pour affaiblir le camp occidental (puisque l'O.T.A.N. est censée le représenter... ce qui n'est sans doute pas *tout à fait* vrai) pendant la guerre froide ; polygraphe, ordinateurs, affrontement des intelligences et considérations sur la guerre subversive (ainsi que la charmante Virna Lisi placée sous le signe d'Edgar Poe) y remplacent avantageusement les gadgets, jolies femmes, "jet society" et méchants de bande dessinée associés aux films inspirés de la série des James Bond ; le jeu des principaux acteurs est tout de sobriété, contribuant ainsi au sérieux de l'entreprise -- Philippe Noiret et Michel Bouquet sont dans le ton qui convient ; Yul Brynner, ne cabotinant pas, est crédible dans son rôle de transfuge séduit par la liberté (ou l'illusion de liberté) occidentale et prêt à payer le prix de sa défection. Pour l'anecdote, je ne sache pas beaucoup de films pour s'ouvrir (si mes souvenirs sont exacts) sur une réflexion de Sun Tsu (ou Sun Tzu, ou encore Sun Tsé, ou même Sun Zi, selon les successives et pénibles transcriptions choisies par les traducteurs sinisants).

Presque toujours, un bon film a pour origine un (très) bon livre, et de fait, le scénario du *Serpent* *adapte*, non sans le trahir, l'un des meilleurs romans de Pierre Nord, *Le treizième suicidé*, qui fait partie de ses chroniques de la guerre subversive.

La rencontre délibérée, sur la table de dissection, du brouillard et du livre à l'origine du film donnait donc inévitablement la solution, savoir ce Pierre Nord que Gabriel Véraldi -- mieux inspiré dans son excellent "Que sais-je ?" consacré au *Roman d'espionnage* que dans l'hagiographique biographie qu'il a consacrée à son ami Louis Pauwels (abusivement proposé à l'admiration des foules en tant que Goethe du XXe siècle !) -- présentait judicieusement ainsi : "[...] il inventa, par pure distraction et sans penser à être jamais édité, sa synthèse originale de vrai roman et d'histoire secrète authentique. Cela suppose bien sûr une double compétence, qui ne s'est rencontrée au même degré de l'une et de l'autre que chez Buchan."

De fait, avant que d'embrasser la carrière de romancier au succès mérité, Pierre Nord aura fait carrière dans le renseignement militaire, et dès le plus jeune âge puisqu'il fut arrêté et condamné à mort pour faits de résistance contre les Boches en... 1916. Sauvé par son jeune âge -- l'époque était encore civilisée --, notre futur Saint-Cyrien faisait ensuite carrière au 2ème Bureau. Pendant la deuxième guerre mondiale ("deuxième" et non "seconde", car la troisième surviendra, qui anéantira, on l'espère, non seulement les *menés* -- coupables d'avoir été à la fois complices et passifs --, mais aussi et surtout les criminels *meneurs* responsables et coupables du désastre), "[...] il est l'un des très rares chefs de la Résistance qui aient combattu du premier au dernier jour de la guerre sans avoir été arrêté ni avoir quitté le sol national, bien que sa tête ait été mise à prix pour une somme flatteuse. En 1946, couvert de distinctions, alors que toutes les ambitions militaires ou politiques lui sont permises, il démissionne de l'armée -- en restant un honorable correspondant précieux du Service --, car il a besoin de son entière indépendance d'écrivain." (Véraldi, *op. cit.*, page 77).

En quelques phrases, nous avons le portrait d'un Français de bonne race, comme on disait *avant*, d'un Français comme il en existait *avant* : une démission en pleine gloire, alors que *toutes les places sont à prendre*, c'est beau comme l'antique, c'est beau comme le meilleur Raspail, et ce n'est probablement pas un hasard si le colonel André Brouillard avait appelé son réseau *Eleuthère*, manière d'être *véridique* dans une situation où le mensonge régnait dans *tous* les camps. J'aime à penser que Pierre Nord n'a pas voulu être assimilé à tant de gaullistes, gaulliens et gaullâtres, qu'ils soient "historiques" ou ralliés de la dernière heure (les fameux "résistants de 1946"), *tous* méprisables, opportunistes et carriéristes, *tous* prêts à toutes les bassesses pour servir leur maître plutôt que la France (leurs *discours* ne pèsent très exactement *rien* face à leurs mauvaises *actions*). De nombreuses intrusions d'auteur, dans les livres de Pierre Nord, témoignent d'ailleurs d'un gaullisme *au mieux* fort mesuré et même de plus en plus circonspect à mesure que les trahisons étatiques se sont enchaînées. Quant à son avis sur le communisme, compagnon de route du gaullisme, il devait sans doute s'inspirer de la célèbre formule de Bartleby : "I would prefer not to".

Quelques imbéciles ont évidemment vu en Pierre Nord un homme de *drouate* *extrême* et même un affreux *nationaliste*, quand il aura été, simplement, un Français *patriote* (et pas au sens où l'entend le "funeste Philippot" !) ; d'autres crétins (qui sont aussi parfois les mêmes imbéciles mentionnés *supra*) jugent ses style et intrigues surannés, *datés* au motif condamnable qu'il écrivait dans une langue claire des livres qui n'étaient pas autant d'affronts à l'intelligence du lecteur. C'est vrai aussi qu'en son temps, le public réceptif à des textes d'honnête qualité était encore formé de Français, quand aujourd'hui, au terme de la Grande Substitution, il est composé d'*habitants* de la région France -- Raspail ne pense pas autrement quand il évoque un peuple de bernard-l'hermite.

S'il n'est pas un écrivain *essentiel*, Pierre Nord, comme Monteilhet (meilleur styliste), a préféré être le premier dans un village de *haute* montagne plutôt que le second à Rome, et s'illustrer dans un nouveau genre réputé mineur plutôt que d'appartenir aux honnêtes auteurs de la "grande" ou "vraie" littérature (qui serait à définir, mais *non est his locus*). Quand d'autres organisaient confortablement des espaces déjà parcourus et mesurés, il a découvert de nouveaux territoires. Avec de nombreux livres de bonne, voire d'excellente qualité -- souvenirs, romans, essais comme *L'intoxication* --, il a connu un grand succès, au point de susciter l'idée d'une candidature à l'Académie française, lorsque cette dernière n'était pas encore définitivement déshonorée comme elle l'est aujourd'hui, d'avoir osé admettre dans ses rangs Foutriquet -- plus connu en tant que Giscard dit d'Estaing -- et tant d'autres *ejusdem farinae* après lui, au point qu'en être, c'est désormais une distinction aussi valorisante que d'avoir mérité la légion de Déshonneur.

Pierre Nord n'est pas réédité, et c'est bien dommage même si c'est aisément compréhensible : ses livres sont écrits en bon français, ses intrigues sont ingénieuses, la psychologie des personnages (hommes et femmes) est bien vue, les milieux du renseignement sont (pour d'évidentes raisons) bien évoqués, les héros (et même parfois leurs adversaires) sont dignes d'estime sans donner dans la mièvrerie ou le simplisme, les réflexions incidentes de l'auteur font preuve d'un patriotisme et d'un humour intelligents, les anecdotes historiques insérées dans ses récits sont toujours éclairantes et instructives. Autant de torts et de tares, à considérer les valeurs de la société marchande contemporaine qui n'a aucun besoin d'un héros comme l'admirable colonel Dubois (probable très lointain modèle du capitaine Montferrand de la série des *Langelot*).

Pierre Nord, c'est souvent le Volkoff des grands romans d'espionnage mais sans le souci métaphysique. De fait, dans un monde *normal*, "maints romans de Pierre Nord seraient placés parmi les contributions originales et fortes à la culture française" écrit Véraldi en conclusion de son portrait (*op. cit.*, page 78), un Véraldi qui voit très juste en rapprochant Pierre Nord de John Buchan : l'un et l'autre écrivains, très au fait de l'histoire secrète (ils ont l'un et l'autre été des *acteurs* du Grand Jeu), ont célébré l'honnête homme ordinaire qui, armé de son courage, de son bon sens, de ses tranquilles certitudes, se dresse héroïquement face au Mal comme si c'était la chose la plus normale du monde, parce que c'est une évidence qui s'impose, parce que c'est un *devoir*, et parce que la *décence* l'ordonne (*decet*, en latin, c'est faire ce qui convient).

Je remercie Pharamond de m'avoir permis d'évoquer, en détournant une fois encore son jeu des deux images, une grande figure qui aurait pu faire l'objet d'un chapitre dans *Le Purgatoire* de Gaxotte ou dans de nouvelles *Admirations* de Bergier. Rendre hommage à Pierre Nord, c'était aussi pour moi rendre hommage à Jacques Bergier qui me l'a fait découvrir : tout se tient, et les esprits qu'on a appréciés forment un réseau de liens logiques, s'ils sont parfois inattendus au point d'en *paraître* mystérieux.

Merci à ceux, trop peu nombreux, qui ont bien voulu participer et relever les subtils indices (le brouillard, le nord) ; quant aux absents de marque, ils ont été identifiés, qui figurent maintenant sur la liste de l'Oeil de Sauron. ;-)

Écrit par : Blumroch | 15/02/2018

@N. : Ingénieux usage poétique du brouillard. ;-)
@Pharamond : En m'obligeant à mentionner directement Nord (je ne pouvais faire plus clair), vous avez bien fait avancer le shimilimiliB[l]ic (dernière syllable pour le camarade téléphobe !)... au profit de Domino ! ;-) Je vous décerne une petite couronne de lauriers, comme au camarade Nordiste. Carine en aura, des bisous et des fleurs à distribuer. ;-)

Écrit par : Blumroch | 15/02/2018

P.S. : "Pan sur les mandibules !", comme on dit au *Cafard Acharné*. Me fiant trop à ma mémoire, je n'ai pas mis à jour mes vagues et lointaines lueurs sur le réseau de résistance Eleuthère, qui aurait été fondé, selon kikipedia, par un certain Hubert de Largade, commandant et ami de Pierre Nord. Ce dernier (que je découvre, grâce à sa fiche de police, catholique en plus d'avoir été conservateur) sera son second. Le nom du réseau ne vient pas d'une bonne connaissance du grec ou d'une allusion à Julien Benda, mais simplement du nom d'un évêque de Rome assassiné au IIe siècle.
Que les honorables visiteurs du site m'excusent de n'avoir pas vérifié *avant*. J'préfère quand même *ma* version pour Eleuthère. ;-)

Écrit par : Blumroch | 15/02/2018

Un grand bravo à Domino !

Blumroch.
Un grand merci à toi pour cette énigme et surtout ce vibrant hommage à Pierre Nord.
Merci !

Écrit par : Carine | 15/02/2018

@Carine : Merci d'avoir apprécié. ;-) Faire l'éloge d'un militaire, c'est rare, chez moi.

Me relisant enfin (ce que j'aurais été mieux inspiré de faire avant de valider la publication), je trouve quelques étourderies dont celle-ci, la plus grave : il fallait évidemment lire ", manière d'être *libre* et *véridique*". Comme toutes les cervelles faibles, j'abuse des incises, mais tant pis. A l'avenir, je m'efforcerai de limiter mes interventions à 3 ou 4 phrases seulement. ;-)

Écrit par : Blumroch | 15/02/2018

Blumroch m'a orienté sur la lecture du "tam tam de Jonathan" de Raspail il y a peu.
Je vais aggraver mon cas à la bibliothèque de mon quartier : je vais demander quelques titres d'André Brouillard, alias Pierre Nord...

Écrit par : Popeye | 15/02/2018

Donc, bravo et bienvenue à Domino qui, sauf erreur, participe pour la première fois au jeu des deux images.
Bravo aussi à Blumroch pour son astucieuse énigme qui n'a aucunement détourné les règles (assez lâches) du jeu et pour sa présentation de Pierre Nord.
Je maintiens que ces présentations d'auteurs mériteraient bien une rubrique à part entière qui honorerait mon modeste blog.

Écrit par : Pharamond | 15/02/2018

Popeye > Ce blog est une antichambre de l'enfer et Blumroch un de ses démons les plus féroces.

Écrit par : Pharamond | 15/02/2018

Pharamond,
As-tu la possibilité de faire une page sous onglet pour les rendre facilement accessibles ?

Écrit par : Carine | 15/02/2018

Je ne comprends pas ta question : qu'est-ce qu'une page sous onglet (je suis nul dans tout ce qui touche le net) ?

Écrit par : Pharamond | 15/02/2018

Blumroch > J'allais oublier : merci pour la couronne de lauriers si petite soit-elle que vous m'avez (trop) généreusement décernée ;-)

Écrit par : Pharamond | 15/02/2018

Pharamond, sur mon blog, il y a des pages sous onglets musique, les beaux titres, poèmes, boycotts etc...
C'est une façon de conserver des pépites.

Écrit par : Carine | 15/02/2018

Et ce texte de Blumroch en est une, comme souvent.

Écrit par : Carine | 15/02/2018

@Pharamond : Vous me flattez à l'excès. ;-) Mais je tiens au statut de *simple* commentateur et de *simple* membre du club n'ayant aucune responsabilité. Quant à la petite couronne, elle est est méritée, pour m'avoir amené à pratiquer le #BalanceTonNord. ;-)
@Popeye : C'est un peu le but du jeu. Votre bibliothécaire ne devrait rien trouver à redire à Pierre Nord dont elle ne risque pas d'avoir vu le nom dénoncé dans ses lectures habituelles (sans doute *L'obs*, *Libération* et autres *Télérama*, si elle est conforme au modèle standard). Ah, je décline toute responsabilité en cas de déception ! ;-)
@Carine : Vous me flattez à l'excès, vous aussi ! Hem... "souvent" *seulement* ? J'aurais pensé : "presque toujours" ! ;-)

Écrit par : Blumroch | 15/02/2018

Il n'y a donc aucun excès dans mon compliment, qui n'est pas une flatterie :-)

Écrit par : Carine | 15/02/2018

Bravo ! le brouillard aurait dû m' inspirer ! il me reste "L' Intoxication" en livre de poche , perdu dans ma Biblio .. et merci d' avoir évoqué Montheillet et Volkoff ;) j' admire votre capacité à écrire d' aussi longs textes , j' en ai perdu tout courage ! je penche pour "Tacite" en plus bref ..

Écrit par : EQUALIZER | 16/02/2018

@Blumroch : merci pour cet exposé passionnant, je n'avais jamais entendu parler de Pierre Nord. Quant au brin de laurier, je ne peux que refuser : trouver brouillard comme synonyme de brume est vraiment à la portée du premier venu.
Un mot sur l'académie des 40 : cette vénérable institution a toujours accueilli sous sa coupole non seulement des écrivains plus ou moins talentueux, mais des crétins, de vieux soldats aigris ou des évêques mondains. Par exemple Deschanel académicien d'abord, président ensuite, contrairement à Giscard...

...et bravo à Domino !

Écrit par : Nordiste | 16/02/2018

@EQUALIZER : Trop longs, sans doute. ;-) Et quand je ferai mon Tacite, j'espère que ce sera sur le mode du "sluagh-ghairm" de type "Rex vaincra !" ou "Pendez-les haut et court !", ce qui peut aussi se traduire en actes et sans la moindre parole ! ;-)
@Nordiste : Le laurier, c'était pour votre suggestion fort ingénieuse... même si Yul n'incarne pas, dans le film (que je vais revoir prochainement) le vrai Vlassov, liquidé par les soviétiques en 1946 -- j'l'ai pas dit avant pour ne pas faire mon "érudit", comme dirait Carine. ;-)
Je sais bien, pour l'académie ; invoquer un passé peu glorieux n'est toutefois pas une excuse pour tomber aussi bas qu'avec Foutriquet et ceux qui ont suivi. A mon sens, la coupole ne devrait accueillir *que* des cerveaux comme Laurent ou Curtis (entre autres), et pas le moindre mondain de plus ou moins bonne compagnie -- ce ne devrait pas être un salon.

Écrit par : Blumroch | 16/02/2018

C'est l'académie même qui décide de ses membres : en cela elle est un dernier îlot de souveraineté.

Écrit par : Nordiste | 16/02/2018

Je ne peux résister un film avec Yul Brynner, ainsi qu'un bon film d’espionnage, comme on ne les fait plus maintenant , même les “Bond” ont perdu leur mojo pour trop d'effet spéciaux.

Écrit par : Domino | 16/02/2018

Carine > Hautetfort ne le fait pas. Il reste le système des "tags", mais je n'y est jamais adhéré. Libre à chacun de copier les notes ou les commentaires qui lui plaisent.

Blumroch > Je suis sincère et ma proposition tient ; si le cœur vous en dit une rubrique vous sera ouverte pour la présentation à "votre manière" des auteurs "inintéressants". En changeant un peu la présentation il y a déjà vos propositions du jeu des deux images feraient bien l'affaire.

Écrit par : Pharamond | 16/02/2018

@Pharamond : Non, non et non ! Ma paresse m'interdit tout effort de rédaction ! Je trouve que le jeu des deux images se prête à merveille à mon projet : faire, à l'occasion, découvrir quelques auteurs qui méritent un hommage. ;-)
@Nordiste : Certains choix "souverains" sont certainement dictés par des pressions, directes ou non, qui ne sont pas à l'honneur de l'institution, prête à composer avec les lubies des maîtres et les préjugés de l'heure.

Écrit par : Blumroch | 16/02/2018

Bon, je n'insisterai plus ;-)

Écrit par : Pharamond | 16/02/2018

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