Pépiements (398)

L'annonce presque quotidienne de la fin de la Macronie par des personnes de notre bord m’ennuie. Car c’est ignorer — ou oublier — que derrière le manager McDo placé à l’Élysée se trouve toute la machine oligarchique mondialiste : des marionnettistes qui ne le lâcheront pas tant qu’il n’y aura pas de remplaçant capable de poursuivre leur projet. Et de ce côté-là, c’est la médiocrité absolue, même en comptant sur l’incroyable indulgence du "Français" actuel. Macron pourrait-il se présenter pour un troisième mandat, qu’il serait élu.

Nous ne pouvons que constater que nous vivons une période charnière entre un monde ancien hérité des certitudes de l’après-guerre et la "société ouverte" qu’on tente de nous faire accepter à grand renfort de propagande et de duperies. Nous en sommes au point où le pouvoir ne prend presque plus la peine de se dissimiler derrière une pseudo-bienveillance envers la population : il n’y a qu’à voir le ridicule de ses campagnes de communication et l'arrogance désinvolte d’un Bayrou à son poste. Il ne se maintient donc pas en se renforçant, mais en divisant et, le cas échéant, en réprimant les plus récalcitrants – les actions de ses services sont certes chaotiques, mais radicales.

Cette méthode, bien qu'efficace à court terme, entraîne tout le monde vers le précipice ; des élites supranationales déconnectées des réalités et aveuglées par leur projet dément, de leurs laquais corrompus confits dans leurs privilèges ou encore d’une population divisée, sans repères, trop occupée à survivre, qui regarde cette évidence en face ?