08/11/2017
Bribe d'Occident (45)
La bataille de Nancy de Michel Guillet, un court documentaire comme on les réalisait en 1968. C'est en noir et blanc, un peu tremblotant et fait avec trois bouts de ficelle, mais l'ensemble a un certain charme rétro.
Source : ina.fr
18:54 | Lien permanent | Commentaires (18)
Commentaires
Ainsi, pour produire d'honnêtes documentaires, on savait faire l'économie des "infographies" animées à la PowerPoint, des "illustrations musicales" mal choisies, des reconstitutions grotesques de type série E censées apporter vie au spectacle, et des interventions entrelacées (voire "scénarisées") de "spécialistes" plus ou moins sérieux mais souvent étrangers ?
Et pourquoi pas des livres uniquement composés de signes imprimés, pendant qu'on y est !
"Nous avons changé tout cela." (la Modernité)
Écrit par : Blumroch | 09/11/2017
Le manque de moyen rend débrouillard.
Écrit par : Pharamond | 10/11/2017
J'aime à penser que cette sobriété provenait de la formation intellectuelle et morale assurée en ces temps lointains par l'instruction publique. :-)
Imaginerait-on aujourd'hui un entretien télévisé mené comme celui-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=uyS7EAQ0VJ0
ou une émission de radio comparable à celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=_ku3J0Apf_0
Vous me direz, avec raison, que les personnes concernées sont d'une autre qualité que nos contemporains, notoires ou non.
Écrit par : Blumroch | 10/11/2017
Belle époque encore ...
Écrit par : Paul-Emic | 12/11/2017
Blumroch > C'était il y a une éternité me semble-t-il. Pourtant, curieusement, il me semble avoir vécu à cette époque. Ma mémoire me joue sans doute des tours...
Paul-Emic > On accusait la télé d'être aux ordres du pouvoir. Sans doute, mais c'est cent fois plus vrai aujourd'hui et tout le monde s'en moque.
Écrit par : Pharamond | 13/11/2017
Le pouvoir exerçait son influence sur les informations comme on disait à l'époque mais pas dans tout le domaine de la création télévisuelle. D'ailleurs il y avait déjà énormément de gens de gauche à la télé mais curieusement quelques uns de droite aussi et qui ont disparu et n'ont pas été renouvelés ou bien jouent profil bas
Écrit par : Paul-Emic | 13/11/2017
Exactement, on est passé du paternalisme au totalitarisme.
Écrit par : Pharamond | 13/11/2017
tout à fait
Écrit par : Paul-Emic | 13/11/2017
J'irais bien modifier ainsi l'excellente formule de Pharamond : "On est passé du paternalisme à la tyrannie {p|m}aternaliste", car nos maîtres, arbitres des élégances intellectuelles, aiment à nous considérer comme leurs enfants et ne se privent pas de nous donner d'étonnantes leçons de *morale*. ;-)
Écrit par : Blumroch | 13/11/2017
si l'écriture inclusive s'applique aussi au début des mots il va falloir rétablir la profession d'écrivain-e public-que
Écrit par : Paul-Emic | 14/11/2017
@Paul-Emic : Ah non, ma facétie (inutile, j'en conviens volontiers) relève de l'orthographe *2.0* exposée ici :
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2017/03/07/carte-blanche-10-5918811.html
et non du délire (étymologiquement : ce qui sort du sillon de la droite raison) de l'écriture *inclusive* ! Ma modeste proposition swiftienne a quand même le mérite d'une *rationalité* supérieure, qui reprend les conventions utilisées pour décrire la syntaxe des langages informatiques. On pourrait donc écrire "écrivain[*e] publi{c|*que}", procédé qui devrait plaire à cet usurpateur dont la pensée est si *complexe*. Que ne suis-je ministre... ;-)
Conservateur et (in)novateur : {conser|[in]no}vateur, quoi ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 14/11/2017
Blumroch > Des enfants pour lesquels ils n'auraient aucune affection.
Écrit par : Pharamond | 14/11/2017
@Pharamond : Beaucoup de parents n'aiment pas leurs enfants, mais font *semblant* parce qu'ils n'ont pas le courage de leurs vrais sentiments, et aussi parce que c'est souvent leur seule occasion d'exercer le *pouvoir* ("C'est pour ton bien.", "Tu vas obéir, je suis ta mère !"...). C'est presque un réflexe de fonctionnaire.
Robert Poulet avait formulé quelques remarques pertinentes sur ces points.
Écrit par : Blumroch | 14/11/2017
C'est vrai, mais instinctivement je n'avais pas pensé à cette engeance.
Écrit par : Pharamond | 14/11/2017
@Pharamond : C'est que vous êtes trop bienveillant ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 14/11/2017
Et pourtant je me soigne.
Écrit par : Pharamond | 14/11/2017
@Blumroch, je ne sais pas pourquoi mais ça me rappelle la théorie des ensembles
Écrit par : Paul-Emic | 15/11/2017
@Paul-Emic : Pas faux. La BNF (Backus-Naur form), inutilement complexe, assez rationnelle toutefois, permet aux informaticiens de décrire la "grammaire" d'un langage informatique quand ils ne savent -- ou ne veulent -- pas l'exposer dans une langue claire. C'est dans les années 90 que j'avais pensé appliquer la BNF aux langues, quand sont apparues dans les logiciels les premières horreurs paresseuses telles que "seconde(s)" -- même si je me suis diverti à inventer "astro(il)logique". ;-)
Écrit par : Blumroch | 15/11/2017
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