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15/03/2017

Musique (448)

Oh, Be Clever

River

Koda

Shattered

Rhian Sheehan

La Boîte à musique

Commentaires

Une sélection fort sympathique.

Écrit par : anonyme | 16/03/2017

Les deux premiers morceaux sont très bons, le troisième est excellent !

Écrit par : UnOurs | 16/03/2017

anonyme et UnOurs > Merci. Content que ces morceaux vous plaisent.

Écrit par : Pharamond | 16/03/2017

Quelqu'un a eu la très bonne idée de mettre de très belles images en 4K sur une de mes musiques de films préférées, musique d'un de mes films préférés:

https://youtu.be/OtsHzRceSD4

Écrit par : UnOurs | 16/03/2017

https://youtu.be/v2zdQIvYQPQ

Écrit par : UnOurs | 16/03/2017

Joli morceau en effet (je ne parle pas de Rebecca De Mornay, même si...) que je connaissais, je ne sais trop comment puisque je n'ai jamais vu le film. Et jolies images en HD.

Écrit par : Pharamond | 16/03/2017

Risky Business, qui se "cache" sous un film de teenagers typique des années 80, est une oeuvre intemporelle.
Et Rebecca de Mornay y est sublime.
Un autre film, film extrêmement puissant, où elle est magnifique: "Runaway Train".

Ceci...

https://youtu.be/fQ2OE_Vodgw

... de même que cela...

https://youtu.be/FwhZ11lcOJQ

m'emmène vers des territoires océaniques.

Écrit par : UnOurs | 16/03/2017

J'avais presque oublié à quel point "Lana"...

https://youtu.be/fQ2OE_Vodgw?t=7m32s

... était magistral.

Écrit par : UnOurs | 16/03/2017

Peut-être me laisserais-je tenter un jour. Il est vrai que quand on a loupé le coche à l'époque on peut être rebuté par l'aspect film de teenagers, comme tu dis.

"Runaway Train", ça j'ai vu et j'ai bien aimé. Le côté girl next door de Rebecca de Mornay n'est pas pour me déplaire.

La musique de "Blade Runner" est pour moi l'une des meilleures BO qui existe... pour l'un des meilleurs films qui ait été réalisé.

Écrit par : Pharamond | 16/03/2017

Ah, tu l'as vu, donc, sans "spoiler", je peux donner le lien vers cette séquence absolument sublime quand le méchant sombre devant sa noirceur, le naïf perd la foi et la gentille se découvre aussi méchante. A 4.40 quand tout s'arrête (immense, Jon Voigt):

https://youtu.be/g6OI_Ia5Qdg

Les autres, ne regardez pas, ce serait dommage.

Écrit par : UnOurs | 16/03/2017

"...pour l'un des meilleurs films qui ait été réalisé..."

Oui, mais la première version, celle cadrée par les producteurs, avec la voix off que tout les esprits simples aujourd'hui détestent, en croyant être intelligents. Et pas le si gâché, prosaïque et dilué director's cut.
ça fait des années que je cherche un blue ray de la première version !

Écrit par : UnOurs | 16/03/2017

@Pharamond : Je me demande encore comment vous trouvez autant de musiques, très souvent excellentes, et dans des genres si variés !
"Comprobo", pour *Blade Runner* (film et BO). J'irais bien y ajouter *Patton* et *The man who would be king*.

@Ours : Sans vous, je continuais à ignorer cette jolie BO de *Risky Business*. Thanks ! Mais je ne suis pas certain d'aller jusqu'à regarder le film.

Écrit par : Blumroch | 16/03/2017

UnOurs > Je ne l'ai vu qu'une fois et à la télévision, mais ce film m'a laissé un très bon souvenir.
Pour Blade Runner, je n'ai vu que la première version au cinéma et bien que j'adore ce film j'ai toujours hésité à la revoir comme si j'avais peur d'être déçu. Je me laisserai sans doute tenter par la version director's cut, pour voir.
Pour ta version blue ray de la première version je crois que ta quête sera vaine, la dernière version est toujours préférée par les distributeurs.

Blumroch > N'écoutant pas la radio j'ai pris l'habitude de me sélectionner des petites compilations pour écouter en lisant ou en me livrant à quelques tâches ménagères. En cherchant on trouve, et je suis toujours agréablement surpris que certains commentateurs partagent mes goûts.

Écrit par : Pharamond | 17/03/2017

La "theatrical version" (donc celle que tu as vue) est à mon avis la meilleure, légère, élégante et métaphysiquement bien plus profonde que la "director's cut".

Faisons court.
Dans la dernière version, Scott a choisi de faire de Deckard un réplicant. Cela détruit de fait tout l'intérêt métaphysique et romantique de la relation amoureuse entre l'humain Deckard et la réplicante:

https://youtu.be/HWxKsxaKQLo?t=14s

Egalement tout l'intérêt de cette scène-là:

https://youtu.be/HU7Ga7qTLDU

Si les deux sont des réplicants, ce n'est jamais qu'un réplicant qui épargne un "collègue" et pas une adhésion émotionnelle et ontologique à la "Vie" d'une créature synthétique (qui n'est d'ailleurs pas un "robot", mais un humain de synthèse).


Egalement, un truc qui m'énerve prodigieusement: les esprits simples qui estiment l'ambiguïté comme forcément plus "intelligente" que la clarté (une chose peut d'ailleurs éblouir par sa clarté, provoquant ainsi plus de trouble qu'une ambiguïté finalement simple à comprendre; il y a des évidences mystérieuses).

La fin du director's cut:

https://youtu.be/5lPsmFSNWc4

La fin "heureuse" alternative du "director's cut"...

https://youtu.be/y8t9_081E9Y

... qui est évidemment moins élégante que la fin heureuse de la toute première version cinéma, avec la voix off (1):

https://youtu.be/BbKSr3vb32U

(les coms sont pathétiques de conformisme, rien d'étonnant, je dirais que 95% des gens sont incapables de saisir les instants "océaniques" (comme à 0.57); d'ailleurs, inutile d'expliquer le truc, c'est même pas une question d'intelligence, c'est une question de qualité de conscience).

Comme quoi, un producteur à gros cigare qui cadre sérieusement un réalisateur, ce n'est pas forcément plus mal.
Je pense également à Abyss et à Apocalypse Now dont les versions étendues sont médiocres, alors que les versions originales sont géniales.

Dernier mot sur le principe d'une fin heureuse. La plupart des gens estiment "bébête" une fin heureuse, alors qu'ils ne font que penser dans le cadre d'un cliché moderne. Bien plus intéressante est l'idée que le mal peut être vaincu, certes pas définitivement, mais quelquefois, dans certaines circonstances.





(1) tous les bullots évidemment conspuent cette voix "off", alors qu'elle cadre parfaitement avec le style "film noir" de détective.

Écrit par : UnOurs | 17/03/2017

Je crois que dans la première version Deckard était clairement un humain, c'était tout l’intérêt de ses relations avec les réplicants. Dans les autres versions, c'est plus ambigu. On peut choisir selon sa vision et je crois que pour que le film tienne la route il faut préférer la première solution. De même que la fin, il n'est pas dit que cela se termine mal parce qu'on ne voit les héros quitter la ville. C'est seulement une fin qui n'est pas explicitement heureuse. Enfin, je dis tout ça sans avoir les autres versions en me référant à l'article assez complet de Wikipédia et aux extraits que tu as mis en lien.

Écrit par : Pharamond | 17/03/2017

@UnOurs : Pour prendre trois productions commerciales assez récentes : imaginez-vous une fin heureuse pour *Braveheart*, *Gladiator* ou *Brazil* ? Avec la fin que le public préférait, ces films devaient nettement plus ordinaires.

Dans *Blade Runner*, Hauer laissant choir Ford, c'était aussi une mauvaise fin.

Je ne dis pas que *tous* les films doivent finir tragiquement, évidemment. Le sujet peut l'imposer.

Écrit par : Blumroch | 17/03/2017

Correction : "devenaient" pour "devaient".

Écrit par : Blumroch | 17/03/2017

@Blumroch

C'est Bernanos, je crois, qui disait qu'il y avait pire qu'une mauvaise pensée, c'était une pensée toute faite.

Je n'aime pas ces films où je devine, dès le début, que le scénario va se dérouler sur un itinéraire prévisible strictement balisé et conformiste.

C'est pourquoi, par exemple, j'avais adoré le premier "Jack Reacher" (le second, malheureusement, semble "téléphoné").

Écrit par : UnOurs | 18/03/2017

@UnOurs : Ainsi, me bornant à rappeler que les fins tragiques ont leur place et même leur nécessité, qui sont parfois les seules envisageables parce que logiques (et plus mémorables que les fins irréalistes voyant le triomphe du Bien et du Vrai), je serais donc, dans une large mesure, adepte de la pensée toute faite. Argh...

Si j'ai bien saisi votre propos, vous appréciez *surtout* (je ne dis pas : *uniquement*, sans quoi vous n'aimeriez pas, avec raison, la *bonne* version de *Blade Runner* !) les fins heureuses au terme d'un développement imprévisible ne sacrifiant évidemment à aucun conformisme.

Les esthétiques de la surprise, de la nouveauté et de l'originalité (cette dernière étant généralement au mieux une simple redécouverte, tant l'imagination est simple combinatoire, d'autant que l'on vient trop tard etc.) trouvent quand même vite leurs limites. Quand on a un peu lu et vu (ou quand on exerce ses ordinaires facultés d'observation et de déduction), on peut prévoir à coup sûr d'*assez nombreux* retournements qui se veulent astucieux, étonnants ou "décapants", dans les films, séries et jeux -- restons-en à ces arts mineurs, qui les pratiquent à l'excès.

Plus que la fin ou même les péripéties, c'est un développement logique et cohérent qui importe (à mon sens, en tout cas). Etre imprévisible n'est pas nécessairement une preuve d'intelligence : beaucoup d'imbéciles le sont, qui savent, entre autres, "inventer de nouvelles erreurs". En témoigne d'ailleurs cette fine observation qui figure dans les lois de Murphy relatives au combat : "Professional soldiers are predictable, but the world is full of amateurs." -- et oui, je sais, *ici*, ce pourrait être pris en très bonne part. ;-)

Plus sérieusement, deux mots de Robert Poulet me reviennent en mémoire : "Pour les jeunes gens, les formules compliquent la vie. Pour les hommes faits, elles la simplifient." : même prévisible, une histoire habilement développée est plus satisfaisante qu'un enchaînement d'incohérences spectaculaires. Quant à la réflexion qui suit, d'être banale ne l'empêche pas d'être vraie (et Maurras répartissait, je crois, les idées en deux catégories : les vraies et les fausses) : "Notons tout de suite que prendre systématiquement le contrepied de la mode pour se faire une réputation d'original, c'est une autre forme de bêtise snobique.". Incidemment, ces deux réflexions proviennent du paradoxal *Contre la jeunesse* qui prend, *presque* systématiquement, le contrepied de la modernité, sans avoir pour autant *toujours* raison (même si c'est *souvent* le cas). Je vous livre l'intéressante typologie esquissée dans ce livre, qui pourrait concerner les réalisateurs de films : "1. les conformistes purs ; 2. les conformistes de l'anticonformisme ; 3. les esprits qui pensent comme leurs éducateurs, mais pour des raisons nouvelles ; 4. les sceptiques et les dilettantes ; 5. les esprits originaux.".

En tout cas, vous êtes meilleur connaisseur du cinéma que je ne le suis (je n'ai *même pas* vu *Jack Reacher* !) : j'arrête donc ici... mais je campe sur ma position dans ce tournoi irréel, tout en comprenant la vôtre.

P.S. : Je ne hais pas les fins heureuses, quand elles sont *logiques*. Celles de *The quiet man* et de *Heaven can wait* me conviennent très bien. Je ne hais pas les fins "malheureuses", quand elles sont *logiques* : celles de *Heat*, *Alamo* et *Nightmare alley* me conviennent, *elles aussi*, très bien. Je ne hais pas les fins (mal)heureuses comme celle de *Brève rencontre*. Et si les scénarios de Mankiewicz empruntent des itinéraires faciles à déduire, ils restent, presque tous, d'excellents films. En revanche, quand je vois un personnage bidimensionnel promettre d'infliger à un autre une mort de guerrier avant de se livrer à une écoeurante boucherie (lourdement soulignée par un parallèle artificiel) en massacrant à la machette un adversaire qui a choisi de ne pas se défendre (je peux avoir mal vu), je suis *nettement* moins bon public.

P.P.S. : En faveur des fins tragiques, évoquons Venner l'historien : "Plus que les grandes victoires, les grandes défaites font les grandes épopées, l’Iliade pour la guerre de Troie, les Thermopyles pour les Spartiates, Numance pour les Ibères, Alésia pour Vercingétorix. Le procès et la mort de Jeanne d’Arc plus que sa victoire d’Orléans. Waterloo plus qu’Austerlitz, sans compter Camerone, Sidi Brahim, Dien Bien Phu… Charlemagne a remporté d’innombrables victoires, mais ce qui reste de lui, c’est la Chanson de Roland qui magnifie l’une de ses rares défaites.". A l'occasion, lisez la nouvelle de John Buchan qui s'intitule *The Lemnian*, vous pourriez être heureusement *surpris* par une fin *(mal)heureuse* autant que *prévisible*. ;-) Vous savez peut-être qu'un des thèmes les plus vus et revus dans la S.-F., c'est Adam et Eve... sauf quand c'est Charles Harness qui s'y attaque de manière intelligente et novatrice dans *The new reality*.

P.P.P.S. : Cher Pharamond, si je lasse la patience de tout le monde, et d'abord la vôtre, n'hésitez pas à m'en informer !

Écrit par : Blumroch | 20/03/2017

Blumroch > Je ne peux répondre que pour moi et soyez certain que vous ne me lassez nullement.

Écrit par : Pharamond | 20/03/2017

"Gladiator" que vous citez, un film certes distrayant, avec de très belles séquences, mais très "mécanique" dans son ensemble. Dès le début, on sent la mécanique "christique" qui se met en place et, pour moi, l'ennui s'installe, malgré les belles images.
Quand je parle de "non-conformisme", je ne parle ni de "surprise" qui interviendrait de façon irréaliste ni d'anti-conformisme qui ne serait qu'une forme de de conformisme inversé. Bien entendu, je mets à part le film historique qui dépeint un personnage ayant existé et dont la fin tragique est connue.
L'exemple type d'un film non "mécanique", un des meilleurs westerns, "Trois Heures Dix pour Yuma".

Écrit par : UnOurs | 21/03/2017

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