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29/11/2016

Líder Máximo

Certes, Castro ne mérite évidemment pas les louanges entendues ici et là en guise d'hommage, mais était-il pour autant l'ordure intégrale que d'autres décrivent par le menu ? Bien sûr, sa révolution ne s'est pas faite sans tueries, bien sûr, enferrée dans une économie socialiste tributaire de l'URSS son île a végété pendant plus d'un demi-siècle et, bien sûr, la répression envers les opposants a été cruelle, mais les révolutions sont rarement fraîches et joyeuses surtout sous ces latitudes et le Cuba de Batista, immense lupanar pour touristes, n'était pas forcément un modèle de politique sociale. Ensuite, l’intransigeance de Washington vexé d'avoir perdu un allié aura grandement contribué à pousser de façon définitive et irrémédiable Castro dans le giron communiste avec les conséquences que l'on sait. Enfin, vivre dans l'ombre hostile du géant américain doit avoir eu une certaine influence sur la paranoïa du maître de Santiago. Je ne le défends pas, mais je m'autorise à ne pas cracher sur le corbillard.