03/03/2006
La foire aux opprimés (2)
Dans notre pays, les passions sont à ce point exacerbées que l'on ne juge plus un acte pour lui-même, mais que l'on y cherche obligatoirement des intentions racistes et discriminatoires, quitte à les inventer. Le meurtre sauvage d'Ilan Halimi n'est-il pas inadmissible par lui-même ? Aurait-il été moins monstrueux si la victime eut été d'une autre confession ? Une personne de couleur n'est pas embauchée dans une entreprise, comment connaître le motif réel du refus ? Un responsable qui préfère engager une secrétaire agréable à regarder se livre-t-il à une discrimination envers les physiquement disgraciées ? Atteinte par la gangrène communautariste notre république agonise. C'est à qui braillera le plus fort et peu importe qu'il ne soit pas celui qui souffre le plus.
19:29 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Je viens de me faire un peu la même réflexion... Défiler contre le racisme, a priori c'est bien. Défiler contre la violence (tout aussi efficace), c'est implicitement demander plus de sécurité, donc populiste...
Écrit par : schleuder | 04/03/2006
C'est du terrorisme intellectuel, si je ne m'abuse.
Écrit par : Pharamond | 05/03/2006
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