18/07/2006
Rien à ajouter
Le jour n’est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d’ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l’État jugera plus pratique, afin d’épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L’épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée. Une civilisation ne s’écroule pas comme un édifice ; et on dirait beaucoup plus exactement qu’elle se vide peu à peu de sa substance, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que l’écorce. On pourrait dire plus exactement encore qu’une civilisation disparaît avec l’espèce d’homme, le type d’humanité, sorti d’elle. L’homme de notre civilisation de la civilisation française - qui fut l’expression la plus vive et la plus nuancée, la plus hellénique, de la civilisation européenne, a disparu pratiquement de la scène de l’Histoire…
Georges Bernanos
La France contre les robots
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13:55 | Lien permanent | Commentaires (3)
Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Saint André du Bois (33)
13:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/07/2006
Madame rêve
Outlook
20:35 | Lien permanent | Commentaires (5)
J'ai comme un doute
En constatant l'énorme différence qu'il y a entre ce que les médias nous disent et ce que j'apprends en cherchant sur le Net, je me dis que l'Histoire ne doit pas être exactement ce que l'on nous l'enseigne par les canaux habituels.
20:25 | Lien permanent | Commentaires (12)
Bleu, blanc, rouge
Comme tous les ans, je pavoise mon blog pour le 14 juillet (fête qui commémore un bien sinistre événement, je suis d'accord : la prise de la Bastille et le massacre de ses défenseurs, mais fête nationale tout de même).

20:20 | Lien permanent | Commentaires (6)
Public
Vous êtes tranquillement attablé au restaurant avec des amis et parmi eux ils y a deux fonctionnaires. Immanquablement, ils vont très rapidement discuter ensemble (mieux vaut prévoir de les mettre à coté ou alors très loin l'un de l'autre), et de quoi discutent-ils ? De leurs avantages respectifs, de ce à quoi ils ont droit, ce à quoi ils vont avoir droit, ce à quoi ils devraient avoir droit et ce à quoi, fort injustement, ils n'ont pas droit. Quant à vous pauvre employé du privé, il ne vous reste plus qu'à essayer de discuter avec les autres malgré tout et surtout de tâcher de ne pas entendre ce que fait l'Administration avec les deniers publics.
20:18 | Lien permanent | Commentaires (4)
Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : France
20:17 | Lien permanent | Commentaires (0)