statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/07/2025

Pépiements (385)

[...] En 2014, le pape François, dans une lettre au président du G20, faisait de la pauvreté, du sous-développement et de l'exclusion les « causes profondes » du terrorisme, au mépris de toutes les études sociologiques qui convergent, au contraire, pour montrer que les plus pauvres sont les plus hostiles au terrorisme et que les terroristes se recrutent majoritairement dans les classes moyennes ou moyennes-supérieures instruites. Expliquer le terrorisme par la pauvreté, ce n'est pas le justifier, mais cela peut conduire à le relativiser et on peut aller très loin dans la relativisation. A la fin du mois de juillet 2016, quelques jours après l'assassinat du père Hamel, égorgé par deux terroristes pendant qu'il célébrait la messe, le pape faisait la déclaration suivante :

Je n'aime pas parler de violence islamique parce qu'à chaque fois que j'ouvre les journaux, je vois de la violence en Italie l'un tue sa petite amie, l'autre tue sa belle-mère. Tous ont été baptisés dans la foi catholique. Si je parle de violence islamique, alors je dois parler de violence catholique.

Avec tout le respect qu'on doit au Très Saint-Père, on ne peut que relever l'ineptie de ce parallèle. Les catholiques italiens qui tuent leur épouse ou leur belle mère ne le font pas au nom de Jésus-Marie-Joseph, pas plus que les musulmans syriens ou sénégalais qui commettent ces crimes - car cela arrive aussi - ne le font en criant Allahu 'akbar. Pour illustrer le terrorisme catholique, le pape aurait dû donner d'autres exemples plus pertinents : celui d'intégristes de Civitas égorgeant un imam dans la mosquée à la prière du vendredi au cri de Montjoie-Saint-Denis ou celui de boy-scouts kamikazes faisant s'écraser deux avions de ligne à La Mecque au moment du pèlerinage. Pourquoi n'y-a-t-il pas pensé ?

André Perrin in Face à l'obscurantisme woke (2025) Sous la direction de Emmanuelle Perrin, Xavier-Laurent Salvador, Pierre Vermeren

Musique (715)

Manipura

Robot Koch

06/07/2025

Pépiements (384)

Il existe une collusion entre la pulsion et la société de consommation. Nous consommons parce que la catégorie de l’impossible n’a pas été intégrée dans l’inconscient. Nous ne pouvons alors nous priver de ce qui ne nous est pas essentiel. Nos sociétés libérales avancées sont soumises à la tyrannie de nos pulsions. Nous ne supportons aucune limite à notre immédiate satisfaction. La vie moderne se caractérise par un moteur TGV : vitesse, plasticité, fluidité et immédiateté. Il faut que nos relations soient liquides, coulent de source et soient aussi facilement liquidées dès lors qu’elles dérangent… Le néolibéralisme, l’argent, le pouvoir, le narcissisme, le plaisir, ont créé une société sans frustration ni délai où l’homme est devenu un mutant et où toute citoyenneté a disparu. Tout, tout de suite et tout entier ! Ne jamais différer ! Plutôt mourir que ralentir ! Dans un tel contexte, la sublimation qui constitue la renonciation à l’objet et à son incorporation (ou sa destruction) s’efface devant le déni et le passage à l’acte. Elle a désormais du plomb dans l’aile, supplantée par le regain de toute-puissance de la pulsion.

Hypernarcissisme ou psychose ordinaire (2022) Dominique Barbier

Source : Raison gardée

 

04/07/2025

Pépiements (383)

485771809_1135916918547674_2372481388550824280_n.jpg

03/07/2025

Pépiements (382)

Le trajet pour me rendre à mon travail puis en revenir traverse un quartier "multiculturel" de Bordeaux. Je le parcours à pied et je ne peux que constater la dégradation générale d’année en année. Des punks à chien plus ou moins abîmés dorment dans les embrasures de porte, tuent le temps en buvant ou en discutant, et vous demandent au passage une cigarette, une pièce, un euro, voire dix. Notre société est gravement  malade et ne parvient plus à dissimuler ses ulcères.

02/07/2025

Pépiements (381)

Après les récupérateurs de verre et de vêtements, la Ville nous gratifie d'un nouveau conteneur dont l'utilité me paraît beaucoup moins évidente : la borne à déchets alimentaires. Elle répond à l'angoissante question : que faire de mes biodéchets ? Les composter, pardi ! Dans un composteur individuel si on a un jardin ou dans une borne prévue à cet usage si on habite en ville. Je suis plus septique quant à la deuxième proposition. Dois-je parcourir 200 mètres avec mon assiette après mon repas pour en vider les restes dans l'édicule idoine ? Est-il préférable de stocker ces restes dans un récipient, au risque d'avoir quelques odeurs et de voir proliférer les petites bestioles associées au bout de quelques jours ? Le mini-dossier PDF consultable en ligne ne nous en apprend pas davantage. Du reste, je me demande si ces bornes ont beaucoup de succès. Il suffirait, bien sûr, de soulever le couvercle de l'une d’elles pour en avoir une idée. Le courage m'a toujours manqué.

01/07/2025

Pépiements (380)

Connaissez-vous la réserve naturelle Oostvaardersplassen aux Pays-Bas ?

La réserve de l'horreur sur le chaîne Richard sur Terre