16/12/2014
Bête et méchant
Même si je suis absolument convaincu que le système que nous connaissons arrivera prochainement à son terme, je souhaite en toute logique que l'inéluctable catastrophe ne survienne qu'après ma mort, n'aspirant qu'à finir mes jours le plus paisiblement possible dans une société qui tienne encore à peu près la route. Pourtant, non seulement je ne crois pas être assez âgé pour avoir cette chance, mais surtout, quand je vois la bêtise, la cupidité, la veulerie, la vulgarité, la constance dans l'erreur et toutes ces choses devenues les attributs ordinaires de ceux qui composent ou plutôt décomposent ce qui était autrefois une nation, j'en viens parfois stupidement à espérer connaître le grand effondrement, d'être encore de ce monde quand il se produira afin d'avoir le plaisir de contempler, quel qu'en puisse être le prix à payer, la gueule effarée de la multitude cocufiée.
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15/12/2014
Le jeu des deux images (217)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
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14/12/2014
Le jeu des deux images (216)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est aimablement proposée par Maxence.
21:25 | Lien permanent | Commentaires (9)
Die große Maschine
- Vous savez, je n'ai pas fait d'études, je vais vous raconter cette histoire à ma manière. Un jour ils sont venus me chercher, ils m'ont dit que dans le village on était tous d'accord. J'étais étonné parce qu'on m'avait jamais rien demandé, et que moi je serais bien resté. Alors je suis parti, il y avait plein de gens que je connaissais pas et puis ceux du village. J'avais pas l'impression qu'ils étaient tous si heureux que ça d'être là. Et puis on est tous monté dans la ''machine'', en nous accueillant on nous a dit que l'on allait vivre quelque chose que personne n'avait vécu, que l'on allait être heureux, que vivre dans son village c'était dépassé, que de toute façon le monde changeait et qu'il fallait faire pareil et plein d'autres choses comme ça. Je suis quelqu'un de réservé mais j'ai quand même demandé si je pouvais rentrer ; on m'a regardé comme si j'avais la peste et on m'a répondu que cette question était ''déplacée'', je me souviens encore du mot exact. Et on est parti et j'ai vite remarqué que le voyage n'était pas confortable pour tout le monde, qu'il restait plein de choses à régler, que ceux qui commandaient n'étaient pas toujours d'accord entre eux, mais on avançait toujours. Avec le temps, des personnes venaient me voir, certaines se rappelaient de ma question, et me disaient l'air de rien qu'elles seraient bien rentrées elles aussi. Plus le temps passait, plus la joie du départ disparaissait sauf chez les responsables, et pourtant on continuait à embarquer du monde. J'ai fini par comprendre que personne ne savait vraiment où on allait, alors non seulement j'étais triste mais maintenant j'avais peur. Mais on continuait toujours. Et il y a eu l'accident. Moi, je fais partie des survivants parce j'étais souvent à l'arrière pour regarder le paysage, j'espérais revoir mon village. Il y a eu plein de morts et de blessés, moi j'ai eu plusieurs fractures mais je vais renter chez moi. Voilà, ça s'est passé comme ça... Ah, on m'a dit que la plupart des responsables s'en étaient sortis... Laissez-moi maintenant s'il vous plaît, je suis fatigué, je vais me reposer un peu.
20:53 | Lien permanent | Commentaires (2)
11/12/2014
Nouvelles références
Deux adolescentes ordinaires - ni chics ni cité - dans le tram.
- Mon copain il trouve que tu ressembles à [incompréhensible].
- C'est qui ?
- Une actrice porno.
- Connais pas
- Elle est mignonne.
- Ah bon ?... Il est sympa.
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Le bonheur est dans le prêt
Trouvé quelque part sur le Net :
Travailler – Acheter
Consommer - Mourir
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10/12/2014
Complot
Chercher le complot ne revient-il pas le plus souvent à nier la réalité ? […] Retrouver du sens à tout prix en raccrochant les faits historiques à un fil directeur unique, un fil directeur qui fournit à l’opinion publique une clé de décryptage d’un événement paraissant absurde ? Un fil directeur qui rassure parce qu’il explique le chaos.
François Pernot
Qui a vraiment tué Henri IV ?
16:58 | Lien permanent | Commentaires (4)