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21/03/2014

Le printemps, enfin...

terry isaac.jpgTerry Isaac

Spring bird

20/03/2014

Et nous en crèverons

Il ne faut pas se précipiter pour ne pas épouvanter la population, ce qui pourrait provoquer des mouvements sociaux incontrôlables ou un toujours possible vote sanction majeur, mais se dépêcher néanmoins de sorte à éviter une prise de conscience de ladite population afin de toujours garder une longueur d'avance sur elle et atteindre le point de non-retour avant qu'elle n'ait pu réagir. Nos maîtres sont de fait sur la corde raide. Assurément, quand on contemple leurs trognes mesquines et haineuses et leur quotidien empêtré entre partouzes et barbouzes on ne peut que convenir qu'ils n'ont pas grand chose de gracieux funambules. Pourtant, sans complot ni plan minuté, ils avancent inexorablement en broyant tout sur leur passage.

Avec une méthode empirique, à coups d'essais successifs pour voir jusqu'où ils peuvent aller - "Ça marche ? OK, on passe à la suite" - et de reculades quand ils constatent que parfois ils ont poussé le bouchon un peu loin - "Pas grave, on retentera dans quelques mois" - ils se tracent une avenue à travers les ruines du monde ancien. Rien de bien subtil là-dedans, mais de l'efficace, parce que nos maîtres ne sont pas plus malins que nous même s'ils sont plus riches et plus puissants, n'oublions pas que nous sommes issu d'un système commun et qu'ils sont intoxiqués par leur propre doctrine.

Leur pouvoir implacable ils le doivent prioritairement au "sida mental" cher à Louis Pauwels que l'on nous inocule chaque jour depuis des décennies par l'intermédiaire de l'Éducation nationale, des médias, du show-bizz, mais aussi de nos collègues de travail, de nos amis, de notre famille, car comme avec toute maladie efficace nous nous contaminons les uns les autres.

Le système, qui est avant tout mercantile, a compris dans sa recherche d'économie qu'il n'avait nul besoin de s'épuiser à surenchérir pour être toujours plus fort mais simplement à chercher à affaiblir l'individu en flattant ses plus bas instincts. Hagard, il se sentira effectivement patraque mais sera incapable de reconnaître sa pathologie, pire encore il prendra le poison pour un remède. Et comme on lui a aussi et surtout appris à ne pas écouter ceux qui lui indiquent une hygiène de vie différente qui pourrait l'aider à se sentir mieux sinon guérir, il saura parfaitement reconnaître pour les fuir ces charlatans dont les conseils mènent droit, comme chacun sait, au crématorium.

 

C'est ainsi

Au cours d'une discussion avec une adolescente d'origine maghrébine, je découvre qu'elle est la première de sa classe de terminale scientifique, qu'elle aimerait bien assister à une messe catholique "pour voir" et que, bien que son professeur d'histoire ait dit qu'il fallait être "cinglé" pour s'y essayer, elle souhaiterait tout de même lire Mein Kampf pour se faire une idée.

19/03/2014

Rien sur la Crimée

Alison Gold a 11 ans et chante Shush up. Les parents doivent sans doute aimer l'argent et être fiers de la célébrité de leur fille, celle-ci doit sans doute avoir été gorgée de Shakira, Ke$ha et Lady Gaga depuis sa plus petite enfance et les barons du show-bizz sont assurément des alchimistes pour transformer l'innocence en or et en m... Le clip controversé du morceau a été critiqué par certaines associations et n'est plus sur Youtube mais on peut le visionner sur Planet Vidéo dans un article qui parle de "l'affaire".

 

17/03/2014

Musique (343)

Jeremy Soule

Wings of Kynareth

B.O. du jeu vidéo The Elder Scrolls IV : Oblivion

Beirut

Scenic World

Kyla La Grange

Erased

16/03/2014

C'était là, tranquille, sur mon kiosque à journaux...

- Saperlotte ! L'Express du 5 mars titre : « Le plan secret de l'ultra droite – Ses chefs, ses réseaux, ses cibles... » Tout, quoi ! Et moi qui croyais benoîtement que le danger c'était l'extrême droite. Eh bien, ne nous mentons pas, je pataugeais dans l'erreur, je vasouillais dans l'ignorance, je barbotais dans le quiproquo, mon bon Monsieur, parce qu'il y a pire : l'ultra droite ! Un truc encore plus extrême que l'extrême qui pourtant par définition va très loin, genre indépassable, c'est vous dire ! Bon, entre nous, je dois être un peu fatigué mais je trouve que le Barnum se complexifie bigrement parce qu'on m'a toujours dit que Le Pen c'était l'extrême droite et que lui et Hitler c'était bonnet brun et brun bonnet. Et Hitler c'est le Grand Satan sur son trône, l'Everest du mal, la Fosse des Mariannes de l'humanisme, bref, du sérieux, mais alors, foutrebleu ! c'est quoi cette engeance d'ultra droite ?

- Ben, t'as qu'à acheter L'Express.

13/03/2014

Sorties (2)

J'avais oublié Parce que j'étais peintre le documentaire de Christophe Cognet. Le synopsis trouvé sur Allociné nous raconte de quoi ça parle :

« Ce film mène une enquête inédite sur les œuvres réalisées clandestinement dans les camps nazis. Il dialogue avec les rares artistes déportés encore vivants et avec les conservateurs de leurs œuvres : des émotions qu’elles suscitent, de leur marginalisation, leur signature ou leur anonymat, de leur style, ainsi que de la représentation de l’horreur et de l’extermination.

Dans ce voyage parmi ces fragments d’images clandestines et les ruines des anciens camps, il propose ainsi une quête sensible entre visages, corps et paysages, pour questionner la notion d’œuvre et interroger frontalement l’idée de beauté.

L’enjeu en est dérangeant, mais peut-être ainsi pourrons-nous mieux nous figurer ce que furent réellement ces camps, appréhender les possibles de l’art et éprouver ce qu’est l’honneur d’un artiste – aussi infime et fragile que soit le geste de dessiner. »

Ça fait un peu verbiage pour bobos débité par un critique d'art contemporain, mais peu importe, la presse a aimé le film. De toute façon le journaliste que sa rédaction a collé à l'avant-première ne peut pas faire autrement, à moins de se faire porter pâle. Si tu n'aimes pas, c'est que t'es antisémitique, ce n'est pas plus compliqué. Alors forcément, on aime. Je n'ai vu que la bande-annonce et ça me suffit. De l'incontournable et lancinant violon, des œuvres au trois quarts fantasmées et données pour être de fidèles reproductions de la réalité, des rescapés qui ont tous l'air de paisibles et sages vieillards qui forcent leur pudeur pour témoigner un peu malgré eux de l'horreur indicible afin d'édifier les générations futures, rendre les hommes meilleurs et éviter que cela recommence, je n'en peux plus. Je dois être une ordure, mais ça me sort par les trous de nez, désolé.