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18/08/2013

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France

Le blog du Patrimoine carcéral des régions françaises

16/08/2013

Si c'est le psy qui l'a dit...

Depuis l'enfance, j'ai peur des tueurs. Comme tous les enfants, j'aurais dû avoir peur du loup mais, allez savoir pourquoi, j'avais peur des assassins qui, eux, existent pour de vrai. Recroquevillée dans mon lit, j'imaginais que l'un d'entre eux allait venir me trouver dans la nuit et qu'il ne me laisserait aucune chance. Cela m'empêchait de trouver le sommeil, qui fort heureusement arrivait quand même et m'emmenait loin de toutes ces horreurs. Les soirs d'hiver, en rentrant de l'école, je craignais de faire la mauvaise rencontre, la rencontre fatale qui mettrait fin à mes jours, me plongeant dans le nuit définitive. J'avais peur du noir, minuit était l'heure du crime, je tremblais dès le coucher du soleil. J'exagère à peine... En tout cas, j'étais obsédée par la peur d'être assassinée. Bien plus tard, grâce à la psychanalyse, j'ai compris que cette angoisse profonde venait de l'histoire de mon peuple, le peuple juif, qui a vu six millions des siens assassinés. De quoi donner des cauchemars à des générations d'enfants. 

Agnès Grossmann

L'enfance des criminels – Marc Dutroux, Patrice Allègre, Émile Louis, Guy Georges...

14/08/2013

Rabat-joie

Je parcoure Historiagames, un site consacré aux jeux vidéo historiques, et parmi les articles j'en découvre un intitulé AUSCHWITZ, L'USINE DE MORT. Ceci peut-être afin de calmer l'enthousiasme de certains qui s'identifieraient un peu trop aux forces de l'Axe dans divers jeux, on est jamais trop prudent avec le Mal.

13/08/2013

Musique (317)

MS MR

Hurricane

Little Daylight

Overdose

NONONO

Pumpin Blood

12/08/2013

Un jour

Avant, il y avait le racisme, maintenant nous sommes devenus tolérants.

Avant, il y avait les puissants qui décidaient seuls, maintenant nous sommes en démocratie.

Avant, il y avait la misère du peuple à laquelle les riches étaient indifférents, maintenant c'est fini avec la république.

Avant, il y avait l'obscurantisme religieux, maintenant chacun est libre de croire ou pas grâce à la laïcité.

Avant, il y avait des guerres en Europe, maintenant nous sommes en paix avec la création de l'Union Européenne.

Avant, la majorité de la planète souffrait sous le joug colonialiste, maintenant c'est différent avec l'indépendance et les Droits de l'Homme.

Avant, le nationalisme était source de haine et de conflits, maintenant le mondialisme nous a appris à nous enrichir des autres.

Avant...

Chaque jour, aussi consciencieusement que les fonctionnaires du Ministère de la Vérité de 1984, l'éducation, les médias et les intellectuels nous récrivent une histoire de l'humanité à leur sauce. Ainsi, face aux difficultés du présent, il n'y a qu'à regarder le passé pour se dire que c'était bien pire avant et se rendre compte des avancées réalisées. Plus le temps passe et plus on nous sert un passé schématique et manichéen. Un jour, peut-être, un historien courageux et non conformiste se plongera dans les archives plutôt que de répéter sagement des lieux communs et constatera qu'avant n'était pas aussi noir qu'on le dit.

La grande bouillie

La pente

À force d'être terrorisé par le fait de « juger », on a peu à peu créé une émétique atmosphère d'indulgence collective et réciproque où ne sont plus distingués les gens biens des enculés, les âmes droites des fourbes, les pécheurs repentants des professionnels du vice, les égarements des grosses dégueulasseries... Après tout « cela ne nous regarde pas » et, bien sûr, « ce n'est pas à nous de juger ». Évidemment, la bienveillance, le pardon, l'oubli et la magnanimité font partie des rapports humains et plus encore des liens amicaux, et nous serions tous encore plus seuls que nous le sommes si, un jour ou l'autre, nous n'en avions pas bénéficié ou ne les avions prodigué.

Il n'en reste pas moins qu'à force de traiter de la même façon le mari fidèle et l'adultérin, la salope et la fille bien, le courageux et le lâche, le bonhomme et le mythomane, le militant et le charlot, le généreux et le pingre, la communauté ne joue plus son rôle de garde-fou ni de facteur d'amélioration de l'individu. Au contraire, elle tire vers le bas, puisqu'elle ne sanctionne plus ceux qui, en son sein, se laissent aller complaisamment à la pente naturelle de la constitution humaine : l'ordure.

Veiller les uns sur les autres et se protéger, cela ne signifie pas « se couvrir » systématiquement comme de vulgaires petits voyous. Cela peut vouloir dire s'admonester, se mettre en garde, se secouer, se punir, se faire « rétrograder » et, parfois même, se faire mettre à l'écart, temporairement ou définitivement. Il n'y a pas de communauté sans risque d'en être exclu. Sinon ce n'est qu'un magma d'habitudes et de connivences.

Source : A moy que chault!

09/08/2013

Patte blanche

Il y a quelque temps je m'entretenais avec une collègue sur la crise grecque et de ses terribles conséquences sur la population notamment la frange la plus fragile. Cela ne faisait que quelques minutes que nous discutions quand elle s'est mise à me faire part de son inquiétude face à l'émergence de l'Aube Dorée. Son appréhension était-elle réelle ou feinte ? Le savait-elle d'ailleurs elle-même ? Je ne saurais le dire.

J'ai beau exécrer au plus au point le système dans lequel nous vivons actuellement, j'avoue que j'admire l'efficacité dont il a fait preuve pour inculquer ces automatismes chez le citoyen lambda ; même s'il dispose de tous les moyens nécessaires, c'est tout de même du bel ouvrage. Dès qu'une occasion permet une petite démonstration d'antifascisme, on la saisit sans hésiter. Peut-être sans trop savoir pourquoi, mais on ne sait jamais.