07/10/2011
Larve
Un jeune issu de la périphérie bétonnée d'une quelconque agglomération vous envoie copuler avec votre génitrice ou stigmatise le groupe humain aux critères biologiques proches dont vous faîtes partie ? Il faut l'accepter ; il s'agit d'un simple signal du trop plein d'énergie, parfois mâtiné d'un soupçon de reproche évidemment justifié, de la gent encapuchonnée. Un signal certes fort, mais néanmoins ludique, festif et citoyen. Plus prosaïquement, certains diront qu'y répondre vous expose très certainement à des voies de faits et dans le cas d'une hypothétique victoire physique de votre part à une comparution devant un tribunal où les représentants de la magistrature française arriveront à prouver en toute objectivité la filiation entre votre action musclée et une famille de pensées aux muscs très éloignés de l'extrait de rose, un type de conclusion qui peut vous entraîner vers de très pénibles lendemains. Bref, dans notre beau pays des droits de l'homme parti pour rayonner dans le monde pour encore des siècles et des siècles, la position à adopter dans le cas d'une brusque interférence de la réalité dans la tranquillité de votre quotidien doit être proche de l'arthropode à peine sorti de l'oeuf.
18:59 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Non ! Non ! Sachons vaincre, ou sachons périr, tsoin tsoin.
Écrit par : Coach Berny | 07/10/2011
Paradoxe: si notre pays n'était celui des droits de l'homme, nous aurions des droits! Au moins celui de ne pas nous faire insulter ou cracher dessus sans pouvoir répondre. Répondre, c'est au choix se faire tuer ou passer par la case prison... Or, la simple idée de se retrouver avec eux ou avec elles dans une cellule fait frémir les plus braves! Car nous n'aurions pas de cellule individuelle de VIP!
Écrit par : Gaëlle Mann | 08/10/2011
Coach Berny > Dans le principe, c'est plutôt oui, mais après...
Gaëlle Mann > ...ou des prisons où nous serions entre nous.
Écrit par : Pharamond | 09/10/2011
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