24/05/2011
Musique (233)
Ludovico Einaudi
Fuori dal mondo
The Amplifetes
Somebody new
Andrea Rossi
Hypnagogia
19:18 | Lien permanent | Commentaires (4)
22/05/2011
Service compris (3)
"DSK, c’est la gauche bobo, la gauche branchée et vide-gousset. Cette gauche conspiratrice et désossée, d’hommes d’affaires et de descentes aux enfers (ou au Panthéon, c’est selon) dont parle si bien Karl Marx, et qui nous rappelle le fourre-tout socialiste du 10 mai 1981 : « A côté de "roués" ruinés, aux moyens d’existence douteux et d’origine également douteuse, d’aventuriers et de déchets corrompus de la bourgeoisie, on y trouvait des vagabonds, des soldats licenciés, des forçats sortis du bagne, des galériens en rupture de ban, des filous, des charlatans, des escamoteurs, des joueurs, des souteneurs, des tenanciers de maisons publiques, des écrivassiers, bref, toute cette masse confuse, décomposée, flottante, que les Français appellent la bohême. » La Bohême ! Les bobos ! Nous y sommes ! Cette gauche est arrivée au pouvoir le 10 mai 1981, date-anniversaire de l’attaque allemande dans les Ardennes : pour le coup oui, nous pouvons parler, nous les derniers patriotes, des heures les plus sombres de notre histoire. Mitterrand le carbonari est arrivé avec son passé trouble et sa poignée de main souillée, avec son ramassis d’instituteurs illuminés, de francs-maçons frelatés, d’aventuriers antiracistes, avec sa clique de banquiers anarchistes, de chaoticiens bien tempérés et de chanteurs un tiers mondains. Depuis on a compris qu’en France il n’y avait plus ni règle ni Etat sauf pour les tout-puissants. Jean-François Revel rappelait quelque part à quelle vitesse la police française, devenue (et on la comprend) si avare de ses efforts, avait retrouvé en une heure le sac volé d’une ministresse socialiste dans le vieux Paris enturbanné par ses soins et ceux de son parti d’en rire. Pour les socialos, c’est vive les potes, pour les Français c’est prenez la porte. En digne rejeton du mitterrandisme, DSK a déshonoré la France. La France décrétée antisémite et pétainiste par la génération racaille du mitterrandisme, et qui n’ose plus juger les maquereaux qui la gouvernent, et qui, paradoxe de l’histoire agonisante de notre oxydent, envoie ses élites se faire prendre la main dans le sac au pays du puritanisme militant. Après les enfants de Pétain, vive les fils de pub les menottes au poing ! Rendez-vous en mai 2012 tout de même. Nous avons encore une chance de ne pas terminer comme la grenouille de la fable de Welles, s’ils ne truquent pas les érections, pardon, les élections..." Nicolas Bonnal |
Via Zentropa
20:08 | Lien permanent | Commentaires (1)
Histoire... (67)
Extrait du documentaire History of World War II : Hiroshima
Filmer Hiroshima
08:14 | Lien permanent | Commentaires (4)
20/05/2011
Mai
Un courant d'air frais passe par la fenêtre que j'ai ouverte en grand pour chasser la chaleur accumulée pendant la nuit. La journée promet d'être chaude, mais pour le moment le contraste entre l'atmosphère de la pièce et l'air qui y pénètre me donne de légers et délicieux frissons. De l'autre côté de la rue me parviennent les cris intemporels des enfants d'une maternelle. Je met un peu d'ordre sur le bureau, sans hâte, avec l'impression qu'un mouvement ou un bruit mal mesuré troublerait la limpidité de l'instant. Je sais pourtant par expérience que je me dois de faire quelque chose, rester immobile dans mon fauteuil à essayer de saisir plus intensément le sortilège qui s'empare de moi ne le ferait au contraire que s'évaporer plus rapidement. Ce matin, pendant ces quelques minutes je crois bien avoir été heureux.
21:19 | Lien permanent | Commentaires (2)
Récréation (48)
Le bêtisier des assurances (9)
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20:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2011
« Heinrich ! Sors de ce corps ! »
Tiens, si on parlait de la Croisette ? Non pas pour y débattre de la compétition mais pour noter l'infortune du réalisateur Lars von Trier. Ainsi donc notre artiste qui s'est spécialisé dans le nauséeux bizarre volontiers obscène a affirmé lors d'une interview (je rapporte juste ses paroles pour éviter que l'AFP ne me fonde dessus) :
« Je dis que je comprends l'homme [Adolf Hitler]. Ce n'est pas vraiment un brave type, mais [...] je compatis un peu avec lui. »
« J'ai longtemps pensé que j'étais juif, j'étais très content d'être juif [...]. Mais j'ai découvert que je n'étais pas juif [...], que j'étais nazi, parce que ma famille était allemande, ce qui m'a aussi fait plaisir. »
« Je comprends Hitler. Je pense qu'il a fait de mauvaises choses, absolument, mais je peux l'imaginer assis dans son bunker à la fin. Bien sûr, je ne suis pas pour la Seconde guerre mondiale, je ne suis pas contre les juifs. Je suis avec les juifs bien sûr, mais pas trop... Parce que Israël fait vraiment chier. »
« Ce que je veux dire à ce propos, c'est que j'aime vraiment beaucoup Albert Speer, Même s'il ne fut peut-être pas l'une des meilleures créatures de Dieu, il avait ce talent qu'il a pu exercer [sous le IIIme Reich]. »
Voilà l'objet du délit, le délire provocateur d'un "artiste" voulant faire le malin devant les caméras. Mais voilà, notre bon Lars aurait mieux fait de plaisanter avec le christianisme, l'homme occidental ou avec tout ce qu'il veut mais pas avec le tabou suprême et absolu : le nazisme et donc avec la Shoah. On ne peut pas comprendre Hitler même pour blaguer, on le maudit, point ; ni apprécier le talent de Speer, il a fricoté avec le Bête et a été condamné à Nuremberg, c'est dire. Le verdict n'a pas traîné, Lars peut ranger son smoking et faire ses valises : il est exclu du Festival. On va pouvoir continuer à y faire les marioles et à y bouffer des petits gâteaux entre gens de bonne compagnie.
21:08 | Lien permanent | Commentaires (6)
18/05/2011
Récréation (47)
Le bêtisier des assurances (8)
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