20/05/2011
Mai
Un courant d'air frais passe par la fenêtre que j'ai ouverte en grand pour chasser la chaleur accumulée pendant la nuit. La journée promet d'être chaude, mais pour le moment le contraste entre l'atmosphère de la pièce et l'air qui y pénètre me donne de légers et délicieux frissons. De l'autre côté de la rue me parviennent les cris intemporels des enfants d'une maternelle. Je met un peu d'ordre sur le bureau, sans hâte, avec l'impression qu'un mouvement ou un bruit mal mesuré troublerait la limpidité de l'instant. Je sais pourtant par expérience que je me dois de faire quelque chose, rester immobile dans mon fauteuil à essayer de saisir plus intensément le sortilège qui s'empare de moi ne le ferait au contraire que s'évaporer plus rapidement. Ce matin, pendant ces quelques minutes je crois bien avoir été heureux.
21:19 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Il est libre l'appartement en dessous de chez vous ?
Écrit par : Coach Berny | 21/05/2011
Je vais vous décevoir : c'était sur mon lieu de travail et c'était au rez-de-chaussée.
Écrit par : Pharamond | 21/05/2011
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