statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/02/2011

Logo

indéfendables.jpg

La vérité si je mens

 La BM du Seigneur de Jean-Charles Hue nous narre les aventures de Fred, un membre de la communauté des gens du voyages touché par la grâce. Il décide d'arrêter son gagne-pain habituel, le vol de voiture, ce qui l'oppose à ses proches. Jean-Charles Hue aiment les gens du voyages, les connaît bien et les représente cependant comme d'indécrottables voleurs de voitures. Or, les élites nous expliquent jusqu'à plus soif que le mythe du Gitan chapardeur est un préjugé raciste. Tout ceci n'empêche pas les intellos de tout poil de louer ce film. Alors moi, je ne sais plus. 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Escalans (40)

Le Château de Caumale

Ors

 

untitled mustafa günen.jpg

Mustafa Günen

Untitled

02/02/2011

Musique (219)

Koudlam

See you all 

Neon Hitch

Black and blue 

Zack Hemsey

Mind heist

(Musique de la bande annonce du film Inception) 

Les mots bleus

J'avais écrit dans une note précédente que la gauche avait assurément gagné la bataille des mots - ce qui lui garantie d'ailleurs un net avantage dans toutes les autres et lui permet encore de tenir le devant de la scène malgré l'indigence des idées.

Tenez ! bien que je n'aime pas spécialement les étiquettes, j'aimerais parfois définir autant que l'on puisse le faire mes opinions par un terme. Eh bien, c'est niet ! Patriote ? Démodé et ridicule. Nationaliste ? Péjoratif et suspect ? Souverainiste ? Politique et étroit. Conservateur ? Péjoratif et bourgeois. Réactionnaire ? Péjoratif et anti-progrès. De droite ? Là c'est moi qui dit non : on y trouve Sarkozy...

Je ne sais plus. En fait, il faudrait inventer un mot qui engloberait tout ça.

01/02/2011

Sont forts ces nazis ! (23)

Connaissez-vous l'ouvrage Un éternel Tréblinka de Charles Patterson ? En voici la présentation de l'éditeur :

La souffrance des animaux, leur sensibilité d'êtres vivants, est un des plus vieux tabous de l'homme. Dans ce livre iconoclaste - que certains considéreront même comme scandaleux -, mais courageux et novateur, l'historien américain Charles Patterson s'intéresse au douloureux rapport entre l'homme et l'animal depuis la création du monde. Il soutient la thèse selon laquelle l'oppression des animaux sert de modèle à toute forme d'oppression et la "bestialisation" de l'opprimé obligée sur le chemin de son anéantissement. Après avoir décrit l'adoption du travail à la chaîne dans les abattoirs de Chicago, il note que Henry Ford s'en inspira pour la fabrication de ses automobiles. Ce dernier, antisémite virulent et gros contributeur au parti nazi dans les années 30, fut même remercié par Hitler dans Mein Kampf. Quelques années plus tard, on devait retrouver cette organisation du "travail" dans les camps d'extermination nazis, où des méthodes étrangement similaires furent mises en œuvre pour tétaniser les victimes, leur faire perdre leurs repères et découper en tâches simples et répétitives le meurtre de masse de façon à banaliser le geste des assassins. Un tel rapprochement est lui-même tabou, étant entendu une fois pour toutes que la Shoah est unique. Pourtant, l'auteur yiddish et prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer (qui a écrit, dans une nouvelle dont le titre de ce livre est tiré, "pour ces créatures, tous les humains sont des nazis") fut le premier à oser la comparaison entre le sort réservé aux animaux d'élevage et celui que les hommes ont fait subir à leurs semblables pendant la Shoah. S'inspirant de son combat, Patterson dénonce la façon dont l'homme s'est imposé comme "l'espèce des seigneurs", s'arrogeant le droit d'exterminer ou de réduire à l'esclavage les autres espèces, et conclut son essai par un hommage aux défenseurs de la cause animale, dont Isaac Bashevis Singer lui-même.

 

Tiens, j'y pense, Art Spiegelman a reçu le Grand prix du Festival de la BD d'Angoulême. Qui ne connaît pas Maus son ouvrage le plus célèbre. Moi, je n'aime pas, mais déjà je n'aime pas la BD, ça n'aide pas. Ensuite le choix d’animaux pour représenté les protagonistes me paraît douteux. Les Juifs sont des souris, les nazis des chats, les Polonais des porcs et les Américains des chiens. Les souris sont des animaux sympathiques mais dans la réalité ils mangent les récoltes, sont porteurs de germes pathogènes, et sont à la base de la chaîne alimentaire, les chats, leurs prédateurs naturels, sont utiles pour les traquer, quant aux Polonais et aux Américains, il ne m’apparaît guère flatteur d’être identifiés à des porcs ou des chiens. Enfin, toutes ces créatures d’espèces différentes ne peuvent pas se mélanger, difficilement se comprendre et ont pour instinct de s’affronter, c’est dans l’ordre naturel. Bref, je me demande si, à quelques détails près, ce livre n’aurait pas convenu aux théoriciens nazis.