Il était là

Je ne comprends pas la polémique sur la présence de notre Président au pied du Mur de Berlin en 89. Cela ne fait aucun doute qu'un homme ayant une vision aussi acérée de l'Histoire n'ait pas senti que quelque chose d'important allait se passer à cet endroit. D'ailleurs, je tiens à apporter ma pierre à l'édifice que le peuple finira bien par bâtir en son honneur. Nicolas Sarkozy était aussi à Tien An Men au printemps 89, et en voici la preuve :

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Vaujany (38)

Le Musée de l'hydro-électricité et les centrales conservées : Vernes et Livet

Jour de pluie

 

 

 

Casey Baugh

Reflection

Le jeu des deux images (23)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme est proposée par un Fan :

 

Démocratie populaire

Roman Polanski est accusé de viol sur mineure et fuit avant la sentence, mais il est forcément innocent puisqu'il est artiste et rescapé de la Shoah.

Philippe Fontaine a été mise en examen pour l'incendie de juillet à Marseille, avant les conclusions de l'enquête qui l'innocenteront, il a très rapidement été considéré comme ''le'' coupable. Il faut dire qu'être adjudant dans la Légion ne plaidait pas en sa faveur. Ces gens-là ne sont pas très futés et bien capables de tirer des balles traçantes dans le maquis pendant la canicule.

 

Le 10 octobre, les participants de la manifestation ''festive'' anticarcérale ont mis à sac le centre de Poitiers. Le préfet et les forces de polices n'ont rien vu venir : c'était censé être festif.

Le préfet de l'Isère voulait interdire le spectacle du 25 octobre à Grenoble de l'humoriste Dieudonné pour risques de ''troubles à l'ordre public''. Non seulement le Tribunal administratif a suspendu l'arrêté préfectoral ridiculisant le représentant de l'État mais le spectacle qui a donc pu avoir lieu s'est déroulé sans aucun incident.

 

J'ai de moins en moins l'impression de vivre dans un état de droit.

Le jeu des deux images (22)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

 

Social X

 

«ON A TOUCHÉ UN PUBLIC DE 18 À 88 ANS ! »

 

HENRI GIGOUX

Responsable des programmes adultes de Canal+.

 

En 1991, « Le journal du hard », « Le JDH », était comme un ado transgressif ?

L’émission s’est inventée sur le tas. Sans bureau, on discutait des sujets assis par terre, les auteurs des Guignols passaient nous voir… C’était transgressif avec un enthousiasme de gamins. A l’époque, l’économie du porno tenait sur la vente de cassettes VHS. « Le JDH » dédramatisait avec humour la violence de certaines images, tout en montrant du respect pour le cinéma X, traité comme… du cinéma.

 

Vous aviez aussi des grands parents dans votre public…

On a touché un public plus large qu’on ne pensait, de 18 à 88 ans ! « Le JDH » était aussi l’objet de beaucoup de vannes dans le milieu étudiant.

 

A 18 ans, « Le journal du hard » a pris un coup de vieux ?

Le marché du X a évolué à cause d’Internet, des formats gratuits, courts, sans humour, sans ambition narrative. Les vrais films se font rares. L’aspect transgressif a disparu. Le porno, il fallait aller le chercher, oser se montrer en vidéoclub. Aujourd’hui, en un clic on le trouve quand on n’en cherche pas. Reste en France une tradition artisanale avec des personnalités fortes et drôles comme John B. Root. L’émergence du point de vue féminin sur le genre est aussi très intéressante.

 

RECUEILLI PAR A. K.

« Le JDH », samedi sur Canal+ à minuit.

 

Source : 20 minutes

 

Tout y est : les temps héroïques, la transgression, le respect, le côté social (pourquoi pas un service public tant qu'on y est ?), l'invasion du Net, la fin du travail d'antan, l'exception culturelle française, l'arrivée salvatrice du féminisme. Bravo Monsieur Gigoux !