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24/09/2008

À qui le tour ?

Ce soir la chaîne franco-allemande ARTE diffuse la première partie d'un documentaire intitulé Terminus Auschwitz - Les chemins de fer européens et la Shoah sur la participation des compagnies ferroviaires à la déportation des Juifs. Des films sur la culpabilité des fabricants de barbelé pour la conception des clôture des camps ou celle des briqueteries pour la constructions des baraquements sont sûrement en cours de réalisation. Et puis maintenant que j'y pense, que faisaient mes grands-parents à cette époque ?

 

23/09/2008

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Saxon-Sion (54)

La colline de Sion et l'article sur Wikipédia

22/09/2008

C'est aujourd'hui le premier jour de l'automne

 

Prairie field Todd Young.jpg

 

Todd Young

Prairie field

Musique (81)

Max Richter

Song

Conscience

20 minutes (décidément je ne m'en lasse pas) publie aujourd'hui une interview d'Elie Wiesel suivit d'une présentation (avec une faute, ''renvoie'' avec un ''t'') de son dernier livre. Elie Wiesel s'exprime en sentences énigmatiques, ce qui est généralement considéré comme une preuve de grande sagesse, tout comme son relativisme sauf quand il s'agit de (supposés) fascistes ou de la survie d'Israël. J'ai eu l'effronterie d'y ajouter mes remarques (en vert) :

 

 

« Littérature Elie Wiesel ne cesse de questionner la Shoah à travers « Le Cas Sonderberg », son nouveau roman

 

« J’ai encore tant à dire, en aurai-je le temps ? »

 

Elie Wiesel

Auteur du Cas Sonderberg

(Grasset).

 

Vous êtes, entre autres, philosophe, professeur et Prix Nobel de la paix. On vous considère comme une conscience du monde…

Mais je ne l’accepte pas [il n'hésite pourtant pas devant interviews et conférences pour donner son avis sur la marche du monde]. Il n’y a pas de conscience par procuration, c’est trop facile ! Je suis ma propre conscience, à chacun sa responsabilité [mais encore ?].

Vous aurez 80 ans à la fin du mois. Quels sont les sujets qui continuent de vous obséder ?

La mémoire, toujours, et la connaissance véritable, celle qui a trait au mysticisme et au sens du sens. Ce livre est mon cinquantième, et j’ai l’impression de ne pas avoir commencé à écrire. J’ai encore tant à dire, en aurai-je le temps ? [exemple de réponse sous forme de verbiage passe partout]

Dans votre nouveau livre, la culpabilité a plus à voir avec ce qu’on est, l’identité, qu’avec le jugement moral…

Pendant la guerre, les Juifs ont été condamnés pour être juifs. Jusqu’alors, on pouvait être condamné pour sa foi, ses actes, sa fortune ou ses mensonges. C’était la première fois que des êtres humains l’étaient pour leur identité [les Arméniens, les Ukrainiens et j'en passe, ça compte pour rien ?]. En ce temps, il arrivait donc que l’identité soit immorale [c'est encore le cas, mais pour d'autres].

Vous êtes né et avez passé votre enfance en Transylvanie. Vous sentez vous roumain ?

J’ai une nostalgie pour Sighet, ma ville natale. La première fois que j’y suis retourné après la guerre, je n’ai pas reconnu l’endroit : rien n’avait changé, tout était là, sauf les Juifs. Je me suis senti en pays étranger [les non-juifs ne sont donc pas ses compatriotes ?].

Comment garder la foi quand on a, comme vous, vécu Auschwitz et Buchenwald ?

Ma passion pour les études et la rigueur de l’enseignement m’ont sauvé de la folie. Mais ma foi est blessée. C’est une fidélité âmes parents disparus, mais je ne crois pas en Dieu [ses discours et interviews sont pourtant parsemés de références aux textes sacrés hébraïques].

Quel regard portez-vous sur les jeunes générations ?

J’enseigne depuis quarante ans, j’aime mes élèves et j’ai pitié pour eux : ils entrent dans un monde pervers. Je voudrais leur enseigner l’espérance. Alors je pense aux victimes qui se mariaient dans les ghettos ou à la Libération. Si ces gens là ont eu le courage d’espérer, comment oserions nous ne pas les suivre [encore une réponse sous forme de pirouette] ?

Recueilli par Karine Papillaud

 

 

Culpabilité

Accusé de meurtre, un homme plaide à la fois « coupable » et « non coupable ». Ce qui renvoit le reporter qui suit le procès à sa propre histoire familiale. A défaut d’être le plus fort, ce cinquantième livre est l’un des plus personnels de l’auteur. »

 

 

J'entends déjà certains se demander si je ne suis pas antisémite parce que je critique une ''conscience juive''. Le réponse est non, Elie Wiesel me fatigue et ceux qui le prennent pour un saint aussi. C'est tout. D'autres diront que je devrais le respecter parce qu'il a été déporté. Je ne vois pas en quoi la souffrance subie fasse de quiconque un être intouchable.

 

21/09/2008

L'écolo gît (2)

Frédéric Boutet a laissé un commentaire sur la note ''L'écolo gît'', le voici :

 

 

Faites suivre ce message en remontant à la source.

        GLOBALEMENT A PROPOS DE CE TEXTE

Pétrole charbon gaz nucléaire sont main dans la main pour dire qu'on ne peut pas faire sans eux, que la société avec 100% de renouvelables, c'est pas possible. Celui qui a écrit "Coup de gueule d'un responsable EDF" fait peut-être partie de cette caste de copains nucléaire/fossile, mais en tous les cas, cela a pour conséquence de freiner le développement des EnR.

Il nous explique qu'il a entendu dire quelque part qu'il suffisait de 10X de renouvelables pour atteindre le nirvana. Et ensuite, il dit que c'est pas possible, que c'était de la désinformation.

Ce qui est certain, c'est qu'il faudrait construire 1500 réacteurs nucléaires partout dans le monde en claquant des doigts pour arriver aux objectifs de Kyoto et continuer à se goinfrer d'énergie facile et en gaspiller 4 fois plus.

Jamais il ne cite une personne, ni une déclaration, ni une date.

Jamais il ne propose quelque chose de positif.

Donc, il flingue l'idée qu'avec le couple MDE/EnR (*), on pourrait avoir une société sympathique, débarassée des problèmes environnementaux d'aujourd'hui. C'était peut-pêtre pas son but, peu importe, mais il y arrive.

Par conséquent, il flingue la pensée écologiste.

Il flingue toute idée politique d'inspiration environnementale.

Il flingue l'idée qu'on peut très bien faire sans nucléaire, lequel représente seulement 2,5% de l'énergie consommée dans le monde.

         A PROPOS D'EOLIEN ET DE NUCLEAIRE


Il nous rabache que la disponibilité d'une éolienne, c'est environ 22%.Et donc, la sempiternelle question : "que fait-on les jours sans vent ?".

La centrale nucléaire de Fessenheim a une disponibilité de 66%, c'est-à-dire que la centrale peut fonctionner 66% du temps. L'exploitant ne va pas forcément la faire fonctionner, mais cela donne la part du temps où il peut le faire.

Que fait-on les jours où elle ne peut pas fonctionner ?

Que fait-on les jours où la centrale est arrêtée à cause d'un incident sur les vieilles pièces, les vieux tuyaux qui fuient ?
Que fait-on quand la centrale est arrêtée et qu'il faut retirer le combustible usé - ce que l'on appelle poisons nucléaires pour générations futures - et qu'il faut remplacer par du combustible neuf, enrichi à Pierrelatte et provenant du Nord Niger, là où 70% de la nappe phréatique des touaregs est polluée par Areva pour qu'on puisse allumer 20 millions de cafetières électriques en même temps sans se poser de questions ?

        INCIDENT POTENTIELLEMENT GRAVISSIME à TRICASTIN

Le 8 septembre 2008, à la centrale nucléaire du Tricastin, après un été pourri pour le site nucléaire, il y a un nouvel incident unique qui s'est produit.
Qui s'en soucie ?

Quand le personnel du réacteur n° 4 a voulu retirer le couvercle de la cuve de 65 tonnes pour remplacer le combustible usé, deux assemblages de combustible sont restés accrochés aux structures internes supérieures. Chaque assemblage pèse environ 750 kg, on reçoit une dose mortelle à 1 m en 1 minute. Personne à part un robot ne peut aller les chercher.

Durant l'opération, la salle du réacteur est inondée dans l'eau, une quantité colossale d'eau est nécessaire, pour refroidir les assemblages. Les deux barres restées accrochées menacent donc de tomber sur les autres assemblages dans le réacteur. Elles pourraient alors se casser, ce qui au minimum tranformerait le réacteur en une gigantesque poubelle nucléaire inutilisable. Il faudrait déverser dans l'environnement au moins une partie de l'eau contaminée. Mais au minimum, car personne ne sait ce qui peut se passer dans un pareil cas. On ne peut pas exclure une réaction en châine incontrôlée... Car il y a du plutonium !

Un incident de ce type s'est déjà produit à la centrale de Nogent en 1998 mais aujourd'hui, c'est inédit dans l'histoire du nucléaire car contrairement à Nogent, le combustible du réacteur du Tricastin c'est du MOX, un mélange d'uranium et de Plutonium. Ce MOX, c'est la vitrine commerciale d'EdF/CEA/Areva : il n'existe que par la volonté politique de pour pouvoir dire qu'on peut ré-utiliser le plutonium qui sort des centrales comme combustible, et donc justifier l'usine de La Hague qui sépare le plutonium des déchêts nucléaires. C'est aussi et surtout une contrainte technique supplémentaire par rapport à l'incident de Nogent pour les salariés d'EdF.

        REUNION PUBLIQUE AU SUJET DU TRICASTIN

Un seul communiqué est paru dans la presse, depuis, on ne sait rien. Les pompiers de Bollène sont-ils prêts à évacuer la population en cas d'accident majeur ? Le jeudi 25 septembre, à 19h30, une réunion publique est organisée au Centre Culturel Georges Brassens, 84500 Bollène. Il s'agit d'un débat contradictoire sur les événements de l'été au Tricastin avec La CRIIRAD, Le réseau Sortir du Nucléaire, les représentants d'EdF, Areva, de l'ASN, les
Préfets des départements voisins sont également invités.

Organisteurs : APTE (Association pour la Promotion des Techniques Écologiques)
Les Gardiols
84360 MÉRINDOL
Tel : 04 32 50 26 61
Internet : www.apte-asso.org

        BREF, ON SE DEMANDE QUI EST CE RESPONSABLE D'EDF QUI SOUS PRETEXTE D'INFORMER DENIGRE LA MDE et les ENR.
        QUELLE CONFIANCE ACCORDER A UNE LETTRE ANONYME ?
        POURQUOI DENIGRER TANT DES SOLUTIONS MEILLEURES POUR NOUS ?
        IL FAUT ABSOLUMENT FERMER CES CENTRALES NUCLEAIRES AVANT LA CATASTROPHE.
        UNE AUTRE SOCIETE EST POSSIBLE.
        MAIS SANS DENONCER LE NUCLEAIRE, ELLE N'EST PAS POSSIBLE.

Frédéric Boutet
Artisan, Energies renouvelables


(*)
MDE : Maîtrise de la Demande en Energie
EnR : Energies Renouvelables

 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Mayenne (53)

Le Camp de Beugy