statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/09/2008

Conscience

20 minutes (décidément je ne m'en lasse pas) publie aujourd'hui une interview d'Elie Wiesel suivit d'une présentation (avec une faute, ''renvoie'' avec un ''t'') de son dernier livre. Elie Wiesel s'exprime en sentences énigmatiques, ce qui est généralement considéré comme une preuve de grande sagesse, tout comme son relativisme sauf quand il s'agit de (supposés) fascistes ou de la survie d'Israël. J'ai eu l'effronterie d'y ajouter mes remarques (en vert) :

 

 

« Littérature Elie Wiesel ne cesse de questionner la Shoah à travers « Le Cas Sonderberg », son nouveau roman

 

« J’ai encore tant à dire, en aurai-je le temps ? »

 

Elie Wiesel

Auteur du Cas Sonderberg

(Grasset).

 

Vous êtes, entre autres, philosophe, professeur et Prix Nobel de la paix. On vous considère comme une conscience du monde…

Mais je ne l’accepte pas [il n'hésite pourtant pas devant interviews et conférences pour donner son avis sur la marche du monde]. Il n’y a pas de conscience par procuration, c’est trop facile ! Je suis ma propre conscience, à chacun sa responsabilité [mais encore ?].

Vous aurez 80 ans à la fin du mois. Quels sont les sujets qui continuent de vous obséder ?

La mémoire, toujours, et la connaissance véritable, celle qui a trait au mysticisme et au sens du sens. Ce livre est mon cinquantième, et j’ai l’impression de ne pas avoir commencé à écrire. J’ai encore tant à dire, en aurai-je le temps ? [exemple de réponse sous forme de verbiage passe partout]

Dans votre nouveau livre, la culpabilité a plus à voir avec ce qu’on est, l’identité, qu’avec le jugement moral…

Pendant la guerre, les Juifs ont été condamnés pour être juifs. Jusqu’alors, on pouvait être condamné pour sa foi, ses actes, sa fortune ou ses mensonges. C’était la première fois que des êtres humains l’étaient pour leur identité [les Arméniens, les Ukrainiens et j'en passe, ça compte pour rien ?]. En ce temps, il arrivait donc que l’identité soit immorale [c'est encore le cas, mais pour d'autres].

Vous êtes né et avez passé votre enfance en Transylvanie. Vous sentez vous roumain ?

J’ai une nostalgie pour Sighet, ma ville natale. La première fois que j’y suis retourné après la guerre, je n’ai pas reconnu l’endroit : rien n’avait changé, tout était là, sauf les Juifs. Je me suis senti en pays étranger [les non-juifs ne sont donc pas ses compatriotes ?].

Comment garder la foi quand on a, comme vous, vécu Auschwitz et Buchenwald ?

Ma passion pour les études et la rigueur de l’enseignement m’ont sauvé de la folie. Mais ma foi est blessée. C’est une fidélité âmes parents disparus, mais je ne crois pas en Dieu [ses discours et interviews sont pourtant parsemés de références aux textes sacrés hébraïques].

Quel regard portez-vous sur les jeunes générations ?

J’enseigne depuis quarante ans, j’aime mes élèves et j’ai pitié pour eux : ils entrent dans un monde pervers. Je voudrais leur enseigner l’espérance. Alors je pense aux victimes qui se mariaient dans les ghettos ou à la Libération. Si ces gens là ont eu le courage d’espérer, comment oserions nous ne pas les suivre [encore une réponse sous forme de pirouette] ?

Recueilli par Karine Papillaud

 

 

Culpabilité

Accusé de meurtre, un homme plaide à la fois « coupable » et « non coupable ». Ce qui renvoit le reporter qui suit le procès à sa propre histoire familiale. A défaut d’être le plus fort, ce cinquantième livre est l’un des plus personnels de l’auteur. »

 

 

J'entends déjà certains se demander si je ne suis pas antisémite parce que je critique une ''conscience juive''. Le réponse est non, Elie Wiesel me fatigue et ceux qui le prennent pour un saint aussi. C'est tout. D'autres diront que je devrais le respecter parce qu'il a été déporté. Je ne vois pas en quoi la souffrance subie fasse de quiconque un être intouchable.

 

Les commentaires sont fermés.