09/09/2007
Merci Nicolas
L'information a finit par percer : des bandes de ''jeunes'' parfois équipés d'armes blanches (non il ne s'agit pas d'un vilain jeu de mot) s'affrontent dans Paris avec une quasi impunité. Diantre ! Et c'est au moment que ma confiance en notre Président bien aimé commence à légèrement vaciller que je découvre dans mon journal quotidien qu'en fait les RG les surveillaient depuis le début. Ouf ! J'ai honte de mes doutes et tout ça à cause des médias qui tardent à faire leur travail et de quelques commerçants froussards trop prompts à baisser le rideau. Si notre société n'était pas laïque je courrais me faire confesser. Bon, il ne me reste plus qu'à trouver l'adresse de l'Élysée pour envoyer un message de sympathie au mari de Cécilia.
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Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Maulévrier (49)
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05/09/2007
Quadrillage
Liudmila Kondakova
Room with view
21:25 | Lien permanent | Commentaires (6)
Intersections
Quand j’étais serveur dans un café, il y avait un client un peu particulier qui venait de temps à autre. C’était un asocial pathologique qui s’était jadis livré à des attaques à main armée. Plusieurs séjours en prison et en hôpital psychiatrique l’avait rendu docile. En plus d’être alcoolique il était devenu accro aux médicaments, ce qui faisait de lui une parfaite épave. Ne me demandez pas pourquoi, mais cet individu s’était pris d’affection pour moi. Des années après, il me reconnaît encore quand il me rencontre dans la rue ou dans le tram où ces démonstrations de sympathie font invariablement sourire les autres voyageurs. Il y a quelques mois, le voici qui débarque et reste quelques minutes à tenir des propos incohérents au coiffeur qui est en train de me faire une coupe. Je prie pour qu’il ne me voie pas, et miracle, il sort sans un regard vers moi. Le coiffeur un peu gêné, me dit pour se justifier qu’il vient régulièrement, mais qu’il ne faut pas s’inquiéter car il est maintenant inoffensif, contrairement à ce qu’il était plus jeune. Il commence alors à me raconter ce que je sais déjà. Je l’interromps en lui disant que je le connais très bien. Le coiffeur me demande alors le plus naturellement du monde, comme si c’était une évidence :
- Pourquoi ? vous l’avez arrêté ?
Surpris, je bredouille :
- Euh... non.
Je dois avoir une tête de flic.
20:13 | Lien permanent | Commentaires (5)
Bribes
Je dois avoir 5 ou 6 ans, je parle avec ma mère dans la cuisine. On entend le train passer pour aller s'arrêter à la gare du village située un peu plus loin. Ma mère dit :
- Ton frère rentre de l'école.
C'est la fin de l'été ou le début de l'automne, le soleil chauffe encore mais la brise est fraîche. Je suis en sixième, je crois, en cours d'éducation physique. Nous attendons en file indienne pour faire du saut en longueur. J'ai le nez levé à regarder les nuages qui défilent, se déchirent, dessinent des formes et bientôt j'aperçois un vol de grands oiseaux en forme de V.
Je joue avec du sable devant la maison. Le bruit d'une voiture me fait lever la tête. C'est ma mère et mon frère qui rentrent.
Pourquoi ces bribes de passé sans aucun intérêt me sont toujours en mémoire après toutes ces années ?
20:05 | Lien permanent | Commentaires (5)
Musique (36)
Brian Eno
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Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Étampes (91)
19:11 | Lien permanent | Commentaires (2)