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26/09/2007

Des chiffres qui font peur

D'après une enquête effectuée pour les journaux Le Monde, Libération, Télérama, Cosmopolitan, Biba, Pif Gadget et Picsou Magazine 100% des criminels de sexe masculin seraient des hommes ! Oui, vous avez bien lu : 100%. J'ai honte.

La vraie question ?

Quand le citoyen écologiste prétend poser la question la plus dérangeante en demandant : Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ?, il évite de poser cette autre question, réellement inquiétante : À quels enfants allons-nous laisser le monde ?

Jaime Semprun

L'Abîme se repeuple

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France

Les musées de l'automobile (1) :

 

Le Mans (72)

Le musée automobile de la Sarthe

 

Mulhouse (68)

La Cité de l'Automobile

 

Sochaux (25)

Le Musée Peugeot

 

Talmont Saint Hilaire (85)

Le musée automobile de Vendée

 

Saint Michel sur Loire (37)

Le musée Cadillac Robert Keyaerts

 

23/09/2007

Aujourd'hui 23 septembre, nous sommes en automne

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B. Jung

Les champs des vignes

Je m'interroge (34)

N'ayant jamais eu d'amis (ni de partenaires sexuelles) noirs, arabes, ou juifs, suis-je un immonde raciste ?

Déboulonnage (2)

 

 

Histoire d'un boucher : la face cachée du Che

 

Toujours idôlatré par une jeunesse prétendument rebelle (et par les commerçants qui distribuent chaque année tee-shirts et posters à son effigie par millions) la véritable personnalité du Che reste mal connue du grand public. C'est bien dommage. Personne n'aurait idée d'exhiber un tee shirt de Himmler, de Pol Pot ou d'un autre bourreau sanguinaire. Ou alors pour aller à un concert de black metal ou tenir le service d'ordre du FN. Pourtant, dans toutes les grandes capitales des pays libres, de jeunes touristes se balladent en Che sans aucune honte. le plus sérieusement du monde.

 

Il faut dire qu'une certaine intelligentsia parisienne de notre pays voue presque un culte au Cuba rouge. Danielle Mitterrand, Jack Lang, les ex-patrons d'Attac et l'actuelle direction du Monde Diplomatique n'ont jamais caché leurs sympathies pour Castro et le communisme cubain. Philippe Séguin a déroulé le tapis rouge pour accueillir Castro au sein de nos institutions démocratiques dans un faste digne des plus grands hommes d'Etat. Difficile ensuite d'affirmer que ce régime est sanguinaire, que Castro a du sang sur les mains et que le Che était le pire de tous. Lorsque les manifestations se tiennent devant l'ambassade de Cuba à Paris et que des brutes du régime viennent tabasser les manifestants pacifiques devant des CRS immobiles, pas un homme politique ne dénonce ces exactions commises sur notre territoire.

 

Le livre signé Jacobo Machover, "La Face cachée du Che", va bientôt livrer un portrait bien documenté de cet assassin tortionnaire. Il sera ensuite difficile aux adorateurs du Che de continuer à jouer les vierges effarouchées en se parant d'un lâche "je ne savais pas". Je pourrai enfin demander des explications aux salauds qui continueront à porter de telles effigies sur leurs vêtements (exception faite des piliers de rugby que je respecte trop pour de telles tracasseries). Voici une courte présentation, dans les Echos du week-end, de cet ouvrage que je vous invite à acheter rapidement :

 

Régis Debray, qui fréquenta les rangs de la guérilla bolivienne, rencontra le Che, théorisa sur son combat, et qui est revenu de tout cela, a sans doute fait le point, une fois pour toutes. « A Cuba, au sein de la direction, il ne penchait pas du côté des indulgents - et dans les dilemmes brutaux de la «justice révolutionnaire» (exécution ou pas, arrestation des suspects ou pas), tranchait plus du côté de Robespierre que de Danton

[...]

Le Che aime avant toute chose l'odeur de la poudre et du sang. « La guerre... La guerre... Nous sommes toujours contre la guerre, mais quand nous l'avons faite, nous ne pouvons vivre sans elle. A tout instant, nous voulons y retourner », disait-il.

[...]

Tous les ennemis de la révolution cubaine - homosexuels, catholiques, adeptes de la « santeria » (le vaudou cubain), fans des Beatles - sont invités - ils n'ont pas le choix - à faire un passage par les Unités militaires d'aide à la production. Le Che inaugure, rayonnant, les premières Umap, abréviation du goulag tropical.

 

Si le sujet vous passionne et que vous êtes à Paris à la fin du mois, allez à la Maison de l'Amérique Latine jeudi 27 septembre, à 18h30, pour une présentation du livre par son auteur, exilé cubain qui vit en France depuis 1963. Historien-journaliste et maître de conférence à l'université d'Avignon, il a aussi écrit pour Libération. Voici un chat assez court avec les lecteurs de Libé que je vous recommande et dont je me permets de citer un passage :

 

Bjorn: quels sont les avantages et les désavantages des 47 ans de règne de Castro selon vous ?
Les avantages, on peut les compter sur les doigts d'une main. Même les “conquêtes” où les "acquis" des premiers temps de la révolution, se sont estompés par la suite ou ont dégénéré. C'est le cas de la santé par exemple. L'éducation s'apparente à mon avis davantage à un endoctrinement politique plutôt qu'à une élévation du niveau culturel de la population. Du côté des désavantages, pour ne pas dire des crimes ou des atteintes aux libertés, il y a des milliers de fusillés, des milliers de prisonniers politiques qui ont passé 20 ou 30 ans en prison, et des centaines de milliers d'exilés, une économie en banqueroute, et des aventures militaires sur tous les continents. Ce n'est là qu'une petite partie du bilan du castrisme qui est malheureusement fort méconnu.

 

 

  • Et la quatrième de couverture de l'ouvrage :

 

 

Innombrables sont les intellectuels qui ont chanté le Che, sans avoir lu une seule ligne de ses écrits. Il semble déverser leurs propres fantasmes sur un personnage réduit à deux photos, celle d'un homme coiffé du béret à l'étoile solitaire, regardant au loin vers un avenir qu'il imaginait sans doute radieux, et celle d'un cadavre torse nu, ressemblant vaguement au Christ gisant du tableau du peintre italien du quattrocento, Andrea Mantegna. Ces images de Che Guevara visent, avant tout, à occulter ses paroles. Jacobo Machover a choisi pour sa part de s'immiscer dans les aspects les plus secrets de sa vie, dans ses pensées les plus profondes, à travers l'analyse de ses textes et des témoignages de certains de ses proches. Il tente de percer à jour ses contradictions. Il montre ainsi le révolutionnaire à la fois dans sa dimension utopique et dans son insensibilité et sa cruauté quotidiennes. Tour à tour rebelle, bourreau et victime. Jamais univoque, ce livre démonte l'immense malentendu qui s'est greffé autour du mythe du Che. Et l'on découvre, derrière le libertaire romantique, un stalinien fanatique, simple pièce dans l'échiquier de Fidel Castro.

 

Machover est né à La Havane en 1954. Exilé en France depuis 1963, écrivain, journaliste, traducteur, maître de conférences à l'université d'Avignon, il enseigne également à l'université de Paris-XII et à l'École supérieure de gestion. Il agit en faveur du rétablissement de la liberté et de la démocratie à Cuba.

Musique (38)

El cant de la Sibilla (Sibilla mallorquina)