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22/05/2025

Un peu d'humour (95)

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Commentaires

Le troisième d'abord. J'aurais bien vu de gentils castors au lieu des bêtes bipèdes ou encore, intermédiaires, les castors du feuilleton *Grimm*.
Ensuite, le premier, tout de courage et de rationalité, illustrant le panache de la résistance française.
Le deuxième enfin, tout invraisemblable qu'il est.

Autres vus plus ou moins récemment :
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Une fillette interroge sa mère :
-- Maman, la télévision nous invite à croire en la science. Pourquoi ?
-- C'est une manière polie de te dire : "Tais-toi et obéis à tous nos ordres sans réfléchir". C'est un article de foi autant qu'une méthode de survie en milieu hostile.
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Le mouvement perpétuel circulaire en trois têtes et trois flèches : l'électeur vote pour le politichien choisi par la phynance ; le politichien fait des lois pour la phynance et contre l'électeur ; le milichien applique avec un zèle mauvais les lois contre l'électeur, lequel, n'ayant rien compris au mécanisme de la tyrannie, ...
(Dessin signé par un certain Adolf : ça ne s'invente pas. Nombreuses variantes.)
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Une libraire déplace des livres du rayon "Romans" au rayon "Documentaires et guides pratiques". Parmi les titres transférés : *1984*, *Fahrenheit 451*, *Orange mécanique*, *Soleil vert*, *Le meilleur des mondes*, *Le procès*, *La route* et *La planète des singes*.
(Variantes faciles à imaginer avec des films.)
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Une équipe médicale et diverse, au complet, est au chevet d'un patient mal en point. Le mandarin à noeud pap' de proposer :
-- Nous allons voter à main levée pour ou contre la prolongation du traitement et le gaspillage de ressources qui seraient mieux employées à soigner d'autres patients venus de très loin.
-- Et moi, je peux voter ? demande le futur rivotrilisé edflipé.
-- Quelle drôle d'idée. Non, évidemment.
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Des moutons s'avancent en file ordonnée vers l'abattoir où n'officie qu'un seul bourreau, sans même un chien. Un ovin rebelle confie à son voisin :
-- Quand je passerai devant lui, je le toiserai avec mépris. Il verra que moi, je ne suis pas dupe, et il ne s'en remettra jamais.
-- Ouais. En attendant, ceux qui gagnent sont lui et son patron.
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Haddock contemple tristement sa bière :
-- Interminable deuxième quinquennat.
Tintin tente de raisonner son ami :
-- Allons, allons, Capitaine, ça fait à peine une semaine ! Au fait, vous avez dit "deuxième" et non "second". Vous aussi, vous avez peur de ce qu'il est capable de faire pour rester ?
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Confronté à la célèbre question "Peut-on rire de tout ?", le paisible pratiquant d'une religion d'amour et de bienveillance répond, l'aiguisé argument tranchant à la main : "Oui, bien sûr... mais une fois seulement."
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Le présidenticule s'adresse à ses ministricules :
-- Les riens nous reprochent de toujours être aux commandes alors que nous avons perdu les élections. D'une part, je dirais plutôt que nous ne les avons pas gagnées ; d'autre part, notre ressenti de victoire rend légitime notre maintien au pouvoir, quoi qu'en disent les gueux.
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Une tasse avec cette inscription : "Hello. My name is Inigo Montoya. You drank my coffee. Prepare to die."
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Trois loups contemplent quelques moutons.
-- Votons ! Qui a faim ?
("La démocratie américaine en action")
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A. -- Je suis déprimé et j'ai lu tous les recueils de blagues. Sandrine et les ministricules eux-mêmes ne me font plus rire.
B. -- J'en connais une bien bonne en une phrase qui devrait te redonner le sourire.
A. -- J'y crois pas.
B. -- "Le gouvernement veut ton bien."
A est alors saisi d'une homérique quinte de toux qui l'achève, lui laissant le temps d'admettre dans un dernier hoquet : "Elle était bien bonne".
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Écrit par : br | 23/05/2025

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