statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/05/2025

Je plussoie (102)

Nous avons dépassé le point de non-retour, le point en deçà duquel il était encore possible d'enrayer la décadence par des réformes politiques paisibles. En aucun cas une révolution européenne ne pourrait être une révolution de velours.

Guillaume Faye

 

La décomposition n'a pas de limites, dès que la décomposition est légalisée, elle cesse d'être attrayante, il faut de nouvelles formes. Le Marquis de Sade, l'un des hérauts de la "civilisation satanique" occidentale, disait que la chose la plus importante dans le vice est l'innovation.

Alexandre Douguine

 

La révolte est une tendance naturelle de la vie. Même un ver se retourne contre le pied qui l'écrase. En général, la vitalité et la dignité relative d'un animal se mesurent à l'intensité de son instinct de révolte.

Mikhaïl Bakounine

 

Il n'y a pas besoin de brûler des livres pour détruire une culture. Juste de faire en sorte que les gens arrêtent de les lire.

Ray Bradbury

 

Le bonheur est une sorte d’archipel composé d’instants heureux. Entre ces îlots il y a de l’errance et de la solitude.

Patrice Lepage

 

La fraternité n'a pas remplacé la charité, l'égalité n'a profité qu'à l'argent, quant à la liberté ce ne fut que la basse licence de dire tout de façon que rien ne tirât plus à conséquence.

Pierre Drieu La Rochelle

 

Depuis le commencement du monde, le mouton qui bêle est égorgé. De bêler n'a jamais sauvé un seul mouton.

Louis- Ferdinand Céline

 

Non seulement les boomers ne comprennent pas que leur utopie dégénérative puisse être rejetée et combattue mais ils se montrent de plus en plus agressifs à mesure que les nouvelles générations subissent les conséquences de leur hédonisme social et politique.

Roberto Fiorini

 

Ce que le troupeau déteste le plus, c'est celui qui pense différemment ; ce n'est pas tant l'opinion elle-même, mais l'audace de vouloir penser par eux-mêmes, quelque chose qu'ils ne savent pas faire.

Arthur Schopenhauer

Commentaires

@Pharamond : Dans toutes les compilations de propos plus ou moins mémorables censés susciter la réflexion, faudrait imiter Kevin Solway qui ne donnait jamais l'auteur réel, supposé ou crédité à tort. Ou alors faut donner titre et même, parfois, édition et page.
Une manière aussi d'éviter les "quotations n.z.s" qui savent que Voltaire n'a jamais écrit ça et encore moins comme ça. ;-)

Écrit par : br | 01/05/2025

br > Bah, dans le tas il y a forcément des citations exactes ; et comme cela n'a aucune importance sur la rotation de la Terre !

Mais étant informé je retire la citation apocryphe de Voltaire. Dommage cela me faisait passer pour un esprit ouvert ;-)

Écrit par : Pharamond | 01/05/2025

"...la chose la plus importante dans le vice est l'innovation."
On est servis, non ?

Écrit par : bedeau | 01/05/2025

@Pharamond : Tu allais surtout passer pour un esprit complotiste et peut-être même soralien ! ;-) J'ai souvent vu cette fausse citation mentionnée dans un contexte... maussa...correction : risqué. ;-)

Écrit par : br | 01/05/2025

Debord, dans *Panégyrique* expliquait sa judicieuse utilisation des citations, qui s'amusait par avance de l'ordinaire pauvreté des sites exploitant dans toutes les langues "l'esprit des autres" au profit d'autodidactes et d'incultes lisant peu et mal :
//
Je devrai faire un assez grand emploi des citations. Jamais, je crois, pour donner de l’autorité à une quelconque démonstration ; seulement pour faire sentir de quoi auront été tissés en profondeur cette aventure, et moi-même. Les citations sont utiles dans les périodes d’ignorance ou de croyances obscurantistes. Les allusions, sans guillemets, à d’autres textes que l’on sait très célèbres, comme on en voit dans la poésie classique chinoise, dans Shakespeare ou dans Lautréamont, doivent être réservées aux temps plus riches en têtes capables de reconnaître la phrase antérieure, et la distance qu’a introduite sa nouvelle application. On risquerait aujourd’hui, où l’ironie même n’est plus toujours comprise, de se voir de confiance attribuer la formule, qui d’ailleurs pourrait être aussi hâtivement reproduite en termes erronés. La lourdeur ancienne du procédé des citations exactes sera compensée, je l’espère, par la qualité de leur choix. Elles viendront avec à-propos dans ce discours : aucun ordinateur n’aurait pu m’en fournir cette pertinente variété.
//
Le temps est passé, de ces ouvrages, réservés aux civilisés, dont chaque phrase ou presque était une citation directe ou non -- une manière de respecter l'héritage des ancêtres. Parmi les derniers, la délicieuse *Histoire de l'homme racontée par un chat* ; encore l'auteur fait-il au lettré l'affront de donner les références quand il aurait pu les taire, au profit de la société secrète des grands lecteurs.

Écrit par : br | 02/05/2025

bedeau > De ce côté, nous n'avons pas à nous plaindre.

br > Le problème avec les citations c'est que ceux qui les rapportent se focalisent sur leur auteur. Si c'est Goethe, Churchill ou toute autre personne qu'ils admirent c'est une pensée profonde. De mon côté je trouve que certaines personnes sont plus douées que moi pour pour synthétiser certaines idées en quelques mots ou bien pour trouver la formule juste. Peu m'importe qu'il s'agisse de Shakespeare, Staline, un inconnu ou mon voisin.

Écrit par : Pharamond | 02/05/2025

@Pharamond : Soit le texte exact avec ses références (le contexte apporte parfois des nuances) ; soit le simple énoncé anonyme d'une "idée" plus ou moins bien retravaillée.
J'avoue préférer la première manière.

Écrit par : br | 02/05/2025

br > Je suis paresseux et je n'ai pas de mémoire.

Écrit par : Pharamond | 02/05/2025

Mes préférées sont celles de Bradbury, Céline et Schopenhauer.
Je rajouterai ceci :
Dans une société où l’appartenance au groupe garantit confort, sécurité et reconnaissance, celui qui s’en écarte devient un danger symbolique, voire physique. Il renvoie les autres à leur passivité, à leur soumission aux dogmes, aux autorités ou à l’opinion dominante. L’audacieux devient insupportable, non parce qu’il a raison ou tort, mais parce qu’il ose, là où les autres se taisent.

Écrit par : Amal Djebbar | 02/05/2025

Amal Djebbar > D'où la propagande du matin au soir et du berceau au tombeau (et la répression adéquate). Malgré leur toute puissance ils ne doivent pas permettre au doute de s'immiscer. Allez savoir les dégâts qu'il peut faire ?

Écrit par : Pharamond | 02/05/2025

Une belle moisson de citations ... pour ma part j' ai une préférence : "pour punir l' ennemi , quatre murs c' est trois murs de trop" . Sûr qu' au point où en est ce pays il est temps de sentir le napalm au petit matin ...

Écrit par : EQUALIZER | 03/05/2025

@EQUALIZER : "Quatre murs pour punir, c'est trois de trop" et "Les problèmes ont tous un nom et une adresse" ne sont pas des citations, Kamerad, mais des principes d'action. ;-)

Écrit par : br | 03/05/2025

@EQUALIZER & BR : Cela me rappelle la dernière réponse de je ne sais plus quel dictateur à son confesseur qui lui demandait de pardonner à ses ennemis : "Mais mon père, je n'ai plus d'ennemi, je les ai tous tués."

Écrit par : GjG | 03/05/2025

Écrire un commentaire