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31/08/2022

Musique (626)

Sarah Schachner

Naru’s way

Taylor Swift

Carolina 

Commentaires

Eh bien, jusqu'au morceau *supra*, le nom de Taylor Swift m'évoquait cette scène de *Supernatural* :
https://www.youtube.com/watch?v=fBRLZT1qzMI

Plus sérieusement, ces témoignages d'indicible horreur (âmes sensibles, s'abstenir !) amènent à se demander ce que fait la police de la pensée :
https://metro.co.uk/2019/07/31/holidaygoer-horrified-find-hitler-mugs-sale-italy-10492263/

Écrit par : Blumroch | 01/09/2022

A tout hasard, on trouve ici :
https://www.youtube.com/watch?v=V7LFGxQVt4o
un très vieux feuilleton français fantastique, *Les compagnons d'Eleusis*, tout à fait regardable non seulement pour les deux jolies actrices principales mais encore pour le petit côté "J'ai Lu l'Aventure Mystérieuse". Semblerait que c'était proposé avant la messe de la désinformation officielle, en des temps préhistoriques, vers 1975.
C'est toujours mieux -- à mon sens -- que l'énième vidéo décapante sur n'importe quel sujet contemporain déprimant (la dernière kronnerie de Sandrine, la passivité bovine du troupeau mené à l'abattoir, les diaboliques procédés de manipulations des têtes déjà vides, l'accélération du projet de l'oligarchie, la complicité de la Blonde avec foutriquet 2.0...).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Compagnons_d%27Eleusis

Écrit par : Blumroch | 01/09/2022

Réjouissant sitrep signalé par l'excellent Paul-Emic (j'ai peine à croire le gag du porte-avions) :
https://cogiito.com/a-la-une/tout-seffondre-a-une-vitesse-epoustouflante/
Le Bonnal a donc ses équivalents ailleurs. ;-)
Je laisse à plus matheux que moi le soin de plaisanter sur l'accélération de l'accélération, qui fait très taxe sur une taxe. En tout cas, l'oligarchie n'a pas peur, elle n'a jamais eu peur, et elle a, elle avait bien raison, puisqu'en face, il n'y a *personne*, il n'y a *rien*. Destination finale : das Nichts durch Freude (not very nazist, I guess, but everyone got the idea).

Écrit par : Blumroch | 01/09/2022

Tout à fait HS
Je suis passé dans le kortier réservé ( si on peut dire) de mon bled de résidence résilience ce jour d'hui pour aller chercher un paquet ( les livreurs ne se grattent plus, plutôt que de se taper la montée,hop un coup de fil,j'vous l'met au point relais, là, chez vous, la rue elle est bouchée,bon gû d'bon gû...... encore heureux qu'ils préviennent et qu'ils ne dérobent pas le colis)
Et dans la rue, j'ai croisé deux.... étudiantes ?... lycéennes ?.... collégiennes ?
Costumées dans un style improbable, façon Cosplay ( c'est ma fille qui m'a appris le mot, je suis fier de pouvoir le ressortir), l'une avec des bottes compensées cuir noir talons énormes, jusqu'au genou,coeurs métalliques scintillants pour bloquer les lacets sur le devant, jupe courte, décolleté de putasse, l'autre robe à smocks, attifiaux tintinabulants sur le vertugadin, maquillage à la truelle
Et pourtant c'est moi qui avait l'air le moins à ma place dans cet environnement, avec ma trogne de souchard grognon et ma mostach'de magyar

Écrit par : Kobus van Cleef | 01/09/2022

Blumroch > Avant d'entendre ce morceau cette chanteuse n'évoquait pour moi aussi que des chansonnettes pop aussi vite entendues aussi vite oubliées.

L'Italie est un peu plus libre que "notre" pays sur certaines questions...

Il est bon parfois d'oublier l'actualité.
Je ne connaissais pas ce feuilleton.

Il y a bien plus de choses régies par les lois de l'exponentialité qu'on ne le soupçonne ;-)

Kobus van Cleef > Et cela ne fait que commencer.

Écrit par : Pharamond | 01/09/2022

Quelques anecdotes italiennes:
- le buste du Duce est en vente dans la boutique de souvenirs de la carrière de marbre de Carrare,
- une boutique vendait des copies de dagues de très méchants au pied de la colonne Trajan,
- dans un bar à vins de Rome assez chic où m'avaient emmené des collègues, la sono a fait l'enchaînement peu probable d'une chanson de Gainsbourg (pas tirée de Rock around the bunker) aux censurés dans beaucoup de pays européens nuages roses de DIJ.

@ Kobus

Il faut sortir plus souvent Kamerad. Je croise de plus en plus de grosses en habits informes à cheveux multicolores, anneaux dans les oreilles et le nez et tatouages. Je plains les jeunes!

Écrit par : Sven | 01/09/2022

@Pharamond : Le même auteur, Alain Page[1], est responsable d'un *Mutant* tourné en 1978, auquel je pense accorder une chance malgré la présence de Fanny Ardant.

[1] Etonnante production exposée ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Page

Écrit par : Blumroch | 02/09/2022

@ Blumroch (premeir commentaire) Pas de liberté pour les ennemis de la liberté, vieile ritoutnele démocratique.
On pourrait en tirer une définition de la liberté en démocratie, "Ta liberté s'arrête là où commence l démocratie" .

Écrit par : Paul.Emic | 02/09/2022

@Paul-Emic : C'est du Bardèche -- celui des *Temps modernes* ! ;-)

Écrit par : Blumroch | 02/09/2022

Il n'y a probablement pas de régime parfait et la démocratie n'est après tout que la dictature du grand nombre, bien que l'on découvre ces temps-ci que dans sa forme abâtardie (on pourrait la nommer pathossocratie ? ) basée sur un sentimentalisme souvent agressif, dont la vertu est exclue, elle peut être la dictature d'une minorité qui empiète d'autant plus sur les libertés individuelles qu'elle ne représente qu'une opinion ultra minoritaire.
Bref, à l'instar des autres régimes politiques, la démocratie n'est que la caractérisation d'un rapport de force social à un moment donné. Ce n'est ni un paradis ni un idéal à atteindre à tout prix et surtout pas une "valeur".

Écrit par : Paul.Emic | 02/09/2022

Blumroch > Pas vu non plus "Le Mutant".

Paul.Emic > Mon Dieu, ne serais-tu pas seulement modérément démocrate ?!

Écrit par : Pharamond | 02/09/2022

@Pharamond : Ces deux feuilletons m'étaient inconnus, quand mes abrutis de parents avaient la religion de la télévision "en famille", m'ayant donc fait perdre de nombreux points de Q.I., si j'en crois le dernier livre de Desmurget.

Écrit par : Blumroch | 02/09/2022

Blumroch > Bah, la télé c'était tout de même autre chose dans notre jeunesse.

Écrit par : Pharamond | 02/09/2022

@Pharamond : Certes, mais par leur faute, sous prétexte d'unité familiale, j'ai perdu des points de Q.I. dont j'aurais bien eu besoin. :-(

Écrit par : Blumroch | 02/09/2022

Une réflexion de Leopardi m'a incité à m'intéresser à un vieil écrivain italien dont je n'avais encore rien lu. J'ai trouvé chez lui bien des réflexions qui l'emportent en intérêt sur celles de modernes. En d'autres temps, c'était un jeu des deux images, mais le temps des *blurbs* est passé.
// Serfs et esclaves dans le nouvel ordre davosien : de simples propriétés.
Chez les nations modernes on ne donne donc le nom de tyran (et encore tout bas et en tremblant), qu'à ces princes seulement qui, sans aucune formalité, ravissent à leurs sujets, *la vie*, *les biens* et *l'honneur*.
// Définition parfaite qui évite tout le pilpoul des zintellectuels se croyant subtils.
Puisque le nom de tyran est le plus odieux de tous les noms, on ne doit le donner qu'à ceux des princes ou des simples citoyens qui ont acquis, n'importe comment, la faculté illimitée de nuire
// Description, par anticipation, du règne de foutriquet 2.0.
On doit donner indistinctement le nom de tyrannie à toute espèce de gouvernement dans lequel celui qui est chargé de l'exécution des lois, peut les faire, les détruire, les violer, les interpréter, les empêcher, les suspendre, ou même seulement les éluder avec assurance d'impunité. Que ce violateur des lois soit héréditaire, ou électif, usurpateur ou légitime, bon ou méchant, un ou plusieurs ; quiconque, enfin, a une force effective, capable de lui donner ce pouvoir, est tyran ; toute société qui l'admet est sous la tyrannie, tout peuple qui le souffre est esclave.
// Toujours prudents, ces chers Romains.
Les Romains, ce peuple libre, auquel nous ne ressemblons en rien comme connaisseurs profonds du coeur de l'homme, avaient élevé un temple à la Peur.
// Et certains croient avoir découvert la notion de gouvernement par la peur...
Le principe et le ressort de la tyrannie sont la seule peur.
// "Tu vas obéir, je suis ton maître, je suis ton dieu !"
L'opprimé craint parce qu'il sait très-bien qu'au-delà de ce qu'il souffre journellement, il n'y a pas d'autres limites à ses souffrances que la volonté absolue et le caprice arbitraire de l'oppresseur. De cette crainte toujours renaissante et aussi démesurée, il devrait en résulter, si l'homme raisonnait, la ferme résolution de ne vouloir plus souffrir ; et à peine cette résolution viendrait-elle à se former simultanément dans le coeur de tous, ou au moins de la majorité, qu'elle mettrait fin immédiatement à ses souffrances qui paraissent devoir durer toujours : et cependant il arrive, au contraire, que cette crainte excessive et continuelle produit et nourrit dans l'âme resserrée et avilie de l'esclave cette extrême circonspection, cette aveugle obéissance, cette soumission respectueuse aux ordres du tyran, qui sont portées à un tel point, que Dieu même ne pourrait pas en exiger de plus grandes.
// Eh non, on *clique* -- avec énergie, presque avec rage -- et le tyran en meurt... de rire.
Il n'y a pas moins de crime sous la tyrannie, à parler qu'à agir. De cette maxime il devrait au moins en résulter, qu'au lieu de parler on devrait agir ; mais hélas ! on n'ose ni l'un, ni l'autre.
// La répétition est ici utile.
Tous ensemble donc, ou bons, ou méchants, ou savants, ou vulgaires, ou penseurs, ou stupides, ou lâches, ou courageux, tous apprennent à trembler plus ou moins sous la tyrannie, et cette crainte est évidemment le véritable, l'universel, et le plus puissant ressort d'un tel gouvernement
// Ouais. L'indulgence n'est pas une vertu romaine.
Quoique tous les hommes soient avilis sous la tyrannie, ils ne sont pas pour cela tous vils.
// Ah, si les milichiens n'étaient pas des... milichiens ; si les krons n'étaient pas des... krons ; si... :-(
Que le tyran règne ou son ministre, des soldats mercenaires sont toujours les défenseurs de leurs personnes exécrables, les exécuteurs aveugles et cruels de leurs volontés absolues. De nos jours il y en a de diverses espèces, mais tous sont destinés à maintenir la tyrannie. [...] Mais, que les milices soient nationales ou étrangères, volontaires ou forcées, elles sont toujours le bras, le ressort, la base, la raison seule, et la meilleure des tyrannies et des tyrans. [...] Il est vrai, que le peuple les craint et dès lors les déteste ; mais il ne les déteste pas autant qu'il abhorre le tyran, et sur-tout autant que cette vile soldatesque le mérite. C'est une vérité qui prouve, que sous la tyrannie le peuple ne pense ni ne raisonne, car s'il observait qu'aucun tyran ne peut exister sans cette tourbe armée, il les abhorrerait bien davantage : et de cette haine extrême, il arriverait que le peuple parviendrait à détruire beaucoup plutôt de pareils soldats.
// Pour l'auteur, l'Asie commence dès le pays des mahométans.
La peur, la milice et la religion sont incontestablement les trois bases et les ressorts des tyrannies asiatiques, comme des tyrannies européennes.
// Quousque tandem... A quand la "vengeance unlimited" ?
L'avilissement et la lâcheté des peuples de l'Europe sont parvenus à un tel degré, qu'ils n'osent pas tenter une juste et louable vengeance, et encore moins essayer de reconquérir les droits qu'ils tiennent de la nature et qu'ils connaissent si inutilement.
// Tous des plantes ! D'où la déclaration des droits de la plante et du minéral.
Une vie sans âme est, sans doute, le moyen le plus sûr et le plus court pour compter le plus de jours tranquilles sous la tyrannie ; mais il ne m'appartient pas d'enseigner les préceptes de cette mort continuelle et semée d'opprobres, à laquelle, pour l'honneur de l'humanité, je ne donnerai pas le nom de vie, mais celui de végétation. Ces préceptes que j'ai appris sans le vouloir, et que j'ai sucés avec le lait, que chacun les puise dans la crainte qui l'environne, dans la lâcheté qui le dirige, et dans les circonstances plus ou moins fatales et serviles dans lesquelles il se trouve, et enfin, qu'il les cherche dans les exemples continuels qu'il a sous les yeux.
// Vivre n'est pas nécessaire ; vivre libre, si.
Il faut donc que sous un gouvernement violent et soupçonneux, le petit nombre d'hommes pensants se conduise avec prudence, tant que cette prudence ne dégénère pas en lâcheté ; mais il faut aussi, lorsque la raison et la fortune les y forcent, qu'ils sachent mourir courageusement : c'est ainsi qu'ils illustreront, par une mort libre et glorieuse, les derniers moments d'une vie passée dans l'opprobre et la servitude.
// Eloge de l'action punitive individuelle.
Toutes les tyrannies qui ont été détruites, et tous les tyrans qui ont été assassinés ou chassés, pour exciter le premier mouvement, il n'y a jamais eu de raison plus forte que les injures exercées par le tyran dans l'honneur dans les personnes et dans les fortunes. Ce précepte ne m'appartient pas ; il est dans la nature de tous les hommes : mais cependant je conseillerais à quiconque devrait ou voudrait venger une pareille injure, de se livrer seul à l'exécution de cette entreprise, et de mettre entièrement de côté toute pensée de salut, comme vaine, basse et toujours un obstacle à toutes les vengeances magnanimes ; et celui qui ne se sent pas capable d'un tel abandon de soi-même, ne doit pas se rëputer follement capable, ni digne d'exécuter une telle vengeance ; qu'il se persuade d'avoir mérité l'outrage qu'il a reçu, et qu'il le supporte avec patience. Mais si l'offensé se trouve tout-à-la-fois doué d'un courage élevé et d'un esprit illuminé ; si de cette vengeance privée, il ose concevoir et espérer la liberté universelles, c'est alors qu'il doit se livrer tout entier, mais toujours seul, à l'exécution de l'entreprise la plus grande et la plus importante ; qu'il abandonne toute pensée qui tienne en quelque chose à sa sûreté personnelle ; qu'il étouffe ces discours véhéments qu'il ne pourrait, sans un danger grave et inutile, adresser à ses amis pour les engager à conjurer avec lui ; que tout son feu s'exhale par un seul coup décisif, secret et bien assuré ; qu'il laisse ensuite à l'effet qui doit en résulter le soin d'étendre et de consolider la conjuration ; qu'il abandonne alors au destin le soin de son salut.
// Le Franquin d'une célèbre planche des *Idées noires*.
C'est pourquoi je conclus que, sous la tyrannie, les hommes qui méritent les chaînes de l'esclavage, sont ceux qui ont senti dans leurs coeurs des idées de liberté, et qui, au lieu de tenter de la reconquérir par force ou par adresse, en excitant les autres à la reprendre, préfèrent la servitude à la liberté, se glorifient des marques honteuses de leur infamie, et forcent, par tous les moyens qu'ils peuvent employer, le reste de leurs semblables à porter le même joug.
//
"Vieil écrivain", comme dit *supra* : de fait, non. *Très* vieil écrivain car même en son temps, son bon sens paraissait *excessif*.

Écrit par : Blumroch | 03/09/2022

Avec les tarécolos au pouvoir en U.E.r.s.s. davosienne, nous allons pouvoir *recycler* de nombreuses vieilles blagues de l'Union Soviétique[1], sauf si Sandrine Roussotte est portée au pouvoir par un coup d'état, auquel cas tout le monde subira l'ablation du sens de l'humour de manière à ne plus heurter la délicate susceptibilité des abrutis de la secte verte.
//
On verra bientôt cet avertissement sur les pylônes à haute tension : "Attention ! Danger de mort de 7h30 à 8h et de 20h à 21h."

Un client entre dans un magasin vide et s'adresse à la vendeuse :
-- Bonjour, Madame. C'est bien ici le magasin où manquent les médicaments ?
-- Non, Monsieur. Ici, c'est le magasin où manquent les viandes. Celui que vous cherchez est en face, à côté du magasin où l'essence et le kérosène ne sont plus disponibles sauf si vous êtes fonctionnaire de Bruxelles, ou encore si vous êtes propriétaire d'une voiture de très grand luxe en série limitée ou d'un jet privé.

Q : Quel est l'animal favori des écologistes ?
R : Le pingouin. Il supporte le froid sans se plaindre, il ne mange pas de viande, et quand il applaudit, il fait penser à une éolienne.

Ceux qui n'aiment pas les enfants ont des idées pédagogiques ; ceux qui n'aiment pas leurs contemporains ont des idées sociales ; ceux qui n'aiment pas la nature se prétendent écologistes.
//
[1] On en trouve quelques-unes ici :
https://en.wikipedia.org/wiki/Russian_jokes

Écrit par : Blumroch | 04/09/2022

Les folies sanguinaires d'un Caligula ne concernaient qu'une minorité de la société romaine, quand celles d'un Schwab désolent des peuples entiers qui ne songent même pas à se défendre. On a toujours tort de ne pas se venger, et de ne pas se venger rapidement.

Écrit par : Blumroch | 04/09/2022

je plussoie

Écrit par : Paul.Emic | 04/09/2022

Blumroch > L'enfer est pavé de bonnes intentions ;-)

Se venger comment ?

Écrit par : Pharamond | 04/09/2022

@Pharamond : Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est à ses méthodes qu'on reconnaît le mal.
Par des représailles énergiques.

Écrit par : Blumroch | 04/09/2022

Tout, absolument tout est déjà dans les vieux livres.
// "Vous ne serez plus rien, vous n'aurez plus rien -- pas même cette vieille idée neuve qu'est la chimérique poursuite du bonheur. Jusqu'à vos corps qui nous appartiendront."
Finalement, sous prétexte de liberté, nous ne sommes plus maîtres de rien chez nous, ni de nos économies, ni de nos territoires, ni de notre destin. Nous ne sommes plus rien dans nos nations. Les temps modernes, c'est le temps de l'expropriation.
// C'est vrai pour les 99% de krons seulement, lesquels forment, hélas !, une majorité.
Comme la vapeur, nous sommes une force indocile et parfois terrible, mais de savants ingénieurs savent canaliser cette force, la dompter, la laisser échapper et gronder quand il le faut ; ils savent la tromper et la fatiguer puis la reprendre et la rendre formidable ; ils savent surtout la détourner, la dénaturer et en faire, malgré nous et contre nous, le combustible qui nourrit leur propre puissance et qui assure notre sujétion.
// Mauvais théâtre.
Le suffrage universel qui devait fonder une démocratie, c'est-à-dire un pouvoir du peuple, fonde en fait une oligarchie, c'est-à-dire le pouvoir d'une caste que le peuple croit désigner.
// Mauvais théâtre encore.
"Voter pour le moins mauvais est l'alpha et l'oméga du système, puisque le régime se réserve le droit de désigner à sa guise ceux qui seront "les moins mauvais".
// Mauvais théâtre, encore et toujours.
Nous croyons vivre sous un régime de suffrage universel, en réalité nous vivons sous un régime de cooptation.
// Les complots existent, les conjurations aussi, mais le principe d'explication de tout, c'est la convergence des intérêts qui prétendent exercer le pouvoir.
Elle [la démocratie moderne] est un mélange de doctrinaires, de séides, de praticiens, d'intermédiaires et d'hommes d'affaires, dont les conceptions sont souvent différentes, dont les intérêts ne sont pas toujours communs, mais qui sont liés essentiellement par le fait qu'ils sont "dans l'affaire", qu'ils en vivent tous et qu'ils ont tous un intérêt fondamental à faire durer cette confiscation de la volonté populaire.
// Seule compétence des chiens du régime : l'organisation de leur défense, seule "légitime" parce que "légale", contre les peuples qu'ils exploitent, grâce à leurs obéissants milichiens prêts à tout et à tuer.
Cette oligarchie de profiteurs [...] est prompte aux réflexes d'auto-défense, alerte, diligente, sérieuse, implacable quand il s'agit de son auto-défense. [...] elle a doté la France de la plus belle armée de prétoriens de son histoire. Enormes, carrés, bardés comme des Martiens, carapaçonnés de casques et de toile cirée, immobiles, cogneurs aveugles, rompus aux plus savantes manoeuvres, pareils aux éléphants d'Hannibal, race nouvelle apparue au milieu des hommes, race de dogues humains dressés à mordre et à tuer, ses gardes expriment avec une naïveté éclatante ce que son régime doit à la force.
// C'est pourquoi on perd son temps à vouloir raisonner les membres d'une secte. On finirait par comprendre ces esprits simples qui aiment les arguments aiguisés.
L'idéologie est une expropriation. L'homme qui est pris par une idéologie n'appartient plus à sa communauté, à sa nation. Il appartient *d'abord* à cette religion qu'il s'est choisie. Il est d'abord un membre de son église, laquelle est universelle et internationale comme toutes les églises. Il obéit donc d'abord à cette église. Dieu premier servi est la loi de toutes les sectes. Et il n'obéit à sa communauté, à sa patrie que si elle se trouve d'accord avec son église. En cas de conflit entre les deux, son idéologie possède une priorité imprescriptible.
// Nous sommes des riens, ils sont des dieux : pour le maître, dans l'expression "tête de bétail", le mot important, c'est "bétail".
Pour les grands capitalistes internationaux, nous sommes tous, à peu de choses près, des indigènes.
// L'indépendance, condition nécessaire de la liberté. Seul l'autarque, loup à l'abri des termites, vit dans une citadelle imprenable.
Ce qui est la marque même du nationalisme et qui constitue le *casus belli* avec le grand capitalisme est essentiellement *l'autarcie*.
// ... et à expédier *ad patres* ceux qui prétendent le faire payer.
Le geste de l'indépendance demeure le même à travers les siècles, il consiste à refuser de payer tribut.
// Ce n'est vrai que pour les 99% de krons. Le nombre, toujours le nombre...
Nous sommes tous en perpétuel état de rééducation.
// Faut admettre que cela ne contrarie pas grand-monde.
La pensée étrangère a fait sur nous en tant que nation ce que l'invasion n'avait jamais réussi ; l'infiltration est en train de faire de nous un peuple sans visage, une race nouvelle interchangeable, incolore, insipide, matière première idéale pour un gouvernement mondial de conquérants sans gloire, sans nom et sans patrie.
// L'exil des meilleurs, c'est bien ; l'extermination massive et discrète, c'est mieux -- et c'est définitif.
Ils [les membres de l'oligarchie internationale] savent qu'il n'y a qu'un moyen *sûr* de se prémunir contre *toute* opposition : c'est de déraciner le peuple lui-même, de rendre sa force inutile, définitivement inutile, en l'éclusant vers de lointaines contrées et en installant à sa place des peuples dociles. Nous ne sommes plus au temps des conquêtes, les conquêtes ne suffisent plus, *elles ne sont pas assez sûres*, nous entrons dans le temps des migrations. La défaite que nous préparent les démocraties modernes ne sera pas une sujétion, elle sera une transplantation.
// Les primaires importés, n'ayant peur de rien quand ils sont en masse, pourraient aussi déjouer les calculs des progressistes se croyant d'art malin dans la manipulation. Espérons, pour les salauds, un bain de sang n'ayant rien à avoir avec celui de Magna Mater.
C'est un peuple nouveau qui doit occuper *à la place* du peuple ancien, c'est une volonté nouvelle, une volonté éduquée qui doit se substituer à la volonté rétive. Nous disparaîtrons parce que nous n'avons pas su défendre les terres riches qui nous avaient été attribuées. Nous serons remplacés sur nos territoires par un sang nouveau, docile, par une race nouvelle, obéissante. Nous serons *déracinés*.
// Oui, mais le cadavre de qui ? ;-)
Il ne nous faut qu'un seul cadavre pour retrouver le chemin de la vie.
//
Tout est inutile et vain.

Écrit par : Blumroch | 05/09/2022

Vous devriez essayer le Prozac, sérieusement.

Écrit par : realist | 05/09/2022

Blumroch > "Par des représailles énergiques." Comment faire ?

Qui est l'auteur de ces phrases ?

Écrit par : Pharamond | 05/09/2022

@Pharamond : Aurais-je la solution que je l'aurais appliquée depuis fort longtemps. :-( Vrai aussi que je n'ai pas les moyens du tovarich gospodin Poutine...

Est-ce important ? ;-)

Écrit par : Blumroch | 05/09/2022

Le hasard me fait tomber sur ce billet :
https://www.bvoltaire.fr/satire-a-vue-le-pauvre-yann-barthes-victime-de-sa-notoriete/
Selon ce[tte] [autocensuré], d'une part, "Les gens sont à 99% bienveillants" ; d'autre part, "Il y a donc une chance ou plutôt une malchance sur dix de tomber sur quelqu'un qui trouve que vous êtes un vendu."
Si je comprends bien les nouvelles mathématiques, 1% et 10% représentent *en même temps* la même quantité.
C'est fort, mais sans doute inquiétant dans un certain nombre de domaines où les nombres ont leur importance.

Écrit par : Blumroch | 05/09/2022

"Il faut que toute leur vie soit changée, leur vie de chaque jour. Qu'ils sentent chaque jour qu'ils ne sont pas chez eux, mais chez autrui, à la merci d'autrui. [...] Déraciner les peuples conquis a toujours été, sera toujours la politique des conquérants."
Simone Weil, sensible au Zeitgeist dans une *Venise sauvée* déjà évoquée ici, en vain comme toujours, avec ce monologue de foutriquet 2.0 qui, grâce aux vertus de l'oeuvre originale détournée ou plutôt mise à jour, se relit :
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2020/09/15/musique-554-6263685.html#c8936209

Écrit par : Blumroch | 06/09/2022

Salauds de pauvres : on a beau ne rien leur donner, ils osent encore exiger. "Toujours plus !", disait un ignoble journaliste socialisant, peut-être même socialiste :
https://www.youtube.com/watch?v=FgWSCKkQze8

Écrit par : Blumroch | 06/09/2022

Blumroch > On promet, on promet et puis... ;-)

Bien sûr.

Sa bouillie geignarde ne veut pas dire grand chose. Par contre quel que soit le pourcentage je ferai volontiers partie de celui qui lui en collera une.

Karim Duval est très bon, mais est-ce vraiment de la caricature ?

Écrit par : Pharamond | 06/09/2022

Après tant d'animaux trop mignons tels que les dinosaures et les socialistes, l'optiphone serait, lui aussi, en voie d'extinction, à en croire cette carte :
https://www.zerohedge.com/technology/periodic-table-endangered-elements

Écrit par : Blumroch | 07/09/2022

La kronnerie n'interdit pas de nuire :
https://www.zerohedge.com/news/2022-09-06/terrifying-vacuity-klaus-schwab
J'ai bien aimé la conclusion, irréfutable autant qu'hochepoirienne : "What remains is a lot of jargon and vacuity, signifying nothing." ("It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing.")

Écrit par : Blumroch | 07/09/2022

Blumroch > La vacuité du progressisme.

Écrit par : Pharamond | 07/09/2022

Parcouru rapidement l'original de eugyppius
https://www.eugyppius.com/p/the-terrifying-vacuity-of-klaus-schwab
La conclusions EVIDENTE c'est que Schwab n'est pas le "cerveau" du reset et n'est lui aussi qu'une marionette au même titre que Biden ou Macron, tous ces gens sont du "consommable" et ils n'ont pas l'air de s'en inquiéter. :-D

Écrit par : realist | 07/09/2022

realist > Il n'y a pas un unique cerveau humain, mais un cerveau collectif d'idéologues dont Schwab fait partie. D'où la dangerosité du système qui peut supporter quelques têtes coupées telle l'hydre.

Écrit par : Pharamond | 07/09/2022

Séquence incroyable vue récemment chez "J'suis pas content" et "Juste milieu" : Bruno le Rigolo rappelle à un public d'abrutis probablement eurocrates que son maître, c'est Jupiter, avant d'enchaîner en se prétendant, lui, sans rire, Hermès, le messager.
Ce kron doit porter les billets doux de son patron à l'occasion de fêtes glauques façon *Eyes Wide Shut* ; ce serait une explication.
L'individu serait, à en croire kikipedia, normalien et agrégé. Il ne sait pourtant pas qu'à Jupiter, on associe Mercure ou Mercury (puisqu'il tentait de s'exprimer en anglais commercial). C'est à propos de Zeus qu'on peut mentionner Hermès.

Imaginons la Bornée cherchant, elle aussi, à impressionner ses complices : elle dirait que foutriquet 2.0, c'est Zeus (quand il ne se prend pas pour Vulcain) ; que Bruno le Rigolo, c'est Hermès ; et qu'elle, avec son physique ambigu qui en fait le frère jumeau de l'ancien préfet Leboche (surnommé, paraît-il, "le nazi" par Ali Juppar en personne), c'est Hermaphrodite.

Écrit par : Blumroch | 07/09/2022

Par le même Alain Page responsable des *Compagnons d'Eleusis*, ce *Mutant* en six épisodes mérite d'être visionné, qui était sans doute, pour le public français de 1978, trop en avance :
https://www.youtube.com/watch?v=UoXNLUJ_q_8&list=PLP8TH8t0-HV-BWtMOj3WFfCNFl0B20isO
La fin est très juste et très contemporaine.

Écrit par : Blumroch | 07/09/2022

Anecdote révisée : Pressé dans un salon de raconter une histoire de bergers et de moutons, Voltaire commence ainsi :
-- On peut rire de tout sauf...
Suit un très long silence pendant que l'écrivain contemple son public avec un léger sourire. L'assistance alors de réclamer la suite.
-- Mais... tout est dit.

"C’est la plaisanterie qui doit faire justice de tous les travers des hommes et de la société. C’est par elle qu’on évite de se compromettre, c’est par elle qu’on met tout à sa place, sans sortir de la sienne. C’est elle qui atteste notre supériorité sur les choses et les personnes dont nous nous moquons, sans que les personnes puissent s’en offenser, à moins qu’elles ne manquent de gaieté ou de moeurs. La réputation de savoir bien manier cette arme donne à l’homme d’un rang inférieur, dans le monde et dans la meilleure compagnie, cette sorte déconsidération que les militaires ont pour ceux qui manient supérieurement l’épée."
-- *Traité d'escrime spirituelle*, à paraître dans deux ou trois siècles. ;-)

Écrit par : Blumroch | 08/09/2022

edit/fix : "de considération". Bravo, la numérisation de Wikisource.
On en profitera pour féliciter le Kamerad Pharamond pour les images de DRALN, toujours aussi bien choisies. Quand l'Occident et ses oeuvres auront été effacés, le monde aura beaucoup perdu. :-(

Écrit par : Blumroch | 08/09/2022

Modérément gaulliste et moyennement gaullâtre, le Paysan savoyard historien :
https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2022/09/07/de-gaulle-icone-surfaite/
On aurait aimé une référence aux oubliés Fabre-Luce et à Laurent.
La grande Zohra semble avoir, chez Riposte Laïque, un autre admirateur très mesuré, un certain Eric de Verdelhan.

Écrit par : Blumroch | 08/09/2022

On trouve un peu partout une nouvelle -- et magnifique -- vidéo d'Ursula la Chyène montrant cette fois comment se laver les mains avec le moins d'eau possible (encore néglige-t-elle, à la fin, de fermer le robinet *avant* de se sécher les mains, cette kronne !).
Et les populations, au vu de cette tête de démente (au sens étymologique aussi), ne sortent pas en masse et armées pour laver dans le sang un tel affront.

Écrit par : Blumroch | 08/09/2022

Ursula se lave les mains plusieurs fois par jour, chaque fois que son appli bancaire lui signale un nouveau versement occulte . Il est normal que pour ne pas abimer sa jolie peau de blonde germanique elle utilise peu d'eau.

Écrit par : Paul.Emic | 08/09/2022

Je n'ai aucune sympathie pour De Gaulle et son oeuvre, je l'ai déjà écrit, ceci afin que ce qui suit ne soit pas mal interprété.

De Gaulle haîssait les Américains, certainement pas pour les bonnes raisons (il ne le considéraient pas comme un pion fiable et lui ont mis des bâtons dans les roues) mais après tout seul le résultat compte. De Gaulle avait bien compris que l'URSS était le prolongement de la Russie impériale et qu'on ne pouvait pas négliger un pays de 700 miliions d'habitants (à l'époque) comme la Chine quel que soit son régime politique.
De Gaulle quoi qu'on puisse lui reprocher (et il y en a des raisons, comme le massacre inutile des Français d'Algérie et des Algériens qui nos étaient fidèles) est d'une qualité tellement supérieure à ses successeurs qu'il ne peut que briller dans ce ciel noir .

Écrit par : Paul.Emic | 08/09/2022

@Paul-Emic : Je comprends bien votre position ; reste qu'à tojours comparer avec le pire, on s'habitue trop facilement à l'à peine moins pire. ;-)

Écrit par : Blumroch | 08/09/2022

Séquence d'autant plus terrifiante qu'elle est sobre, à la fin du *Mutant* signalé *supra* (sans doute en vain, mais, "eh, what did you expect ?") :
https://youtu.be/wqduBPIRW60?list=PLP8TH8t0-HV-BWtMOj3WFfCNFl0B20isO&t=3199
(53mn 19s)
L'un des derniers hommes libres est cerné par les zombies du régime mondial, zombies dont le nombre assure la victoire sans la moindre violence. Le méchant sera pucé à son tour, comme les autres, pour devenir une bonne tête de bétail sans la moindre personnalité. La contrainte est encore plus horrible de n'avoir même plus à employer la force de manière franche.
Image du monde. Que les ceusses à s'en rendre compte soient si peu nombreux, et si peu efficaces, donne à penser que le gène de la servitude existe, tout aussi fort que celui de la kronnerie.

Écrit par : Blumroch | 08/09/2022

"Trust No One" : les ceusses ayant repris la vidéo d'Ursula avaient omis de signaler qu'elle avait deux ans et remontait à la grande époque du Virus De La Mort Qui Tue. Je viens de le constater en la cherchant sur ioutube.
Aujourd'hui, le tyran de Bruxelles fermerait certainement le robinet *avant* de se sécher les mains et de couiner "Take that, Putin !".
C'est pénible d'avoir à toujours tout vérifier[1], des citations aux vidéos. Où est passé le culte de la précision et de l'exactitude ?

[1] C'est vrai, j'aurais été mieux inspiré de le faire avant de signaler la séquence ; mais je ne suis pas influenceur lanceur d'alertes, moi. On ne peut faire confiance à personne sauf à foutriquet 2.0, dont on sait qu'il ment sauf quand il annonce une saloperie contre le peuple français.

Écrit par : Blumroch | 08/09/2022

@Blumroch la règle du "moins pire" est ben celle qui régente la Vème depuis sa création

Écrit par : Paul.Emic | 08/09/2022

@Paul-Emic : Je le sais bien ; c'est pourquoi je me demande avec angoisse qui sera le successeur d'un foutriquet 2.0 ayant réussi à faire regretter le mou gélatineux batave.

Écrit par : Blumroch | 08/09/2022

Blumroch > Ces gens peuvent dire toutes les fadaises possibles, tout le monde s'en moque. Comme on disait quand j'étais enfant : "N'importe quoi pourvu que ça mousse."

Six épisodes c'est long ;-)

L'humour est une chose périlleuse aujourd'hui et l'officiel ne m'amuse guère.

Déconstruction mesurée de la légende gaullienne. Au fait, qui a fait mieux en Europe au même moment ?

Je crois plutôt que notre ennemi c'est le conformisme, la servitude en découle.

Peu me chaut des délires européistes.

Écrit par : Pharamond | 08/09/2022

@ Blumroch, nous sommes arrivés au fond; le prochain ne sera peut-être pas mieux mais il s'inscrira dans un système différent comme De Gaulle succédant à Coty, c'était différent

Écrit par : Paul.Emic | 08/09/2022

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