03/02/2021
Parce qu'il ne faudrait pas oublier l'essentiel
Quand Hitler s’empara du lapin rose de Caroline Link
20:51 | Lien permanent | Commentaires (23)
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Quand Hitler s’empara du lapin rose de Caroline Link
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Commentaires
@Pharamond : J'ai vu le [petit] film mais je ne suis pas certain d'avoir bien compris la situation. S'agirait donc de Français chassés de chez eux par des méchants, peut-être dirigés par un certain Tweetler ou Twitler[1] qui veut leur couper le sifflet en les privant de la liberté de gazouiller, peut-être même en les forçant à mettre un masque. Exilés pour continuer à respirer normalement, ils retrouvent ces méchants qui, signalés à l'attention générale par des uniformes distinctifs (des kamis ?), les volent et les brutalisent avec des insultes, des menaces, parfois des couteaux.
Autant dire que les malheureux n'ont pas quitté la nouvelle France progressiste, alors. Serait-ce une variation sur *The Hobbit, or There and Back Again*, sur une histoire d'aller et retour, où ce qu'on trouve ailleurs n'est pas mieux que ce qu'on croit avoir quitté ?
Quant à cette histoire de lapin rose volé qu'on voit pourtant fugitivement à l'écran, c'est bizarre. Une dénonciation indirecte mais courageuse des pratiques gauchistes si bien illustrées par Duhamel et quelques autres ejusdem deluxe farinae ? Ou une fine allusion culturelle au Lapin dont nous entretient Bardèche à la fin de *Suzanne et le Taudis*, Lapin qui semble représenter une terrible menace dont la nature exacte m'échappe.
Tout cela ne serait-il pas islamotransphobe ?
Je n'ai rien compris et tout se mélange dans ma pauvre tête. Finalement, *John Wick* et *Wonder Woman*, c'est moins compliqué que les films allégoriques, ésotériques, philosophiques et citoyens, surtout écrits au stylo-bille.
[1] http://h16free.com/wp-content/uploads/2021/01/twitter-twitler.jpg
Écrit par : Blumroch | 03/02/2021
@Pharamond : A voir (sans trop comprendre, voir *supra*) le "trailer", j'avais eu une fugitive mais horrible impression de *The Sound of Music* a.k.a. *La mélodie du bonheur*. Je comprends mieux grâce à cette page (sans version française) qui nous apprend l'existence d'une trilogie imprimée :
https://en.wikipedia.org/wiki/When_Hitler_Stole_Pink_Rabbit
Écrit par : Blumroch | 04/02/2021
Grossière falsification. Les lapins victimes du socialisme nationaliste, très en vogue dans les années quarante en Europe, étaient blancs (!), de "race" dite "angora". C'est un fait bien connu de tous les spécialistes :
http://www.slate.fr/story/112317/nazis-lapins-angoras-camps-concentration
L'historiographie anglo-saxonne, jamais en mal de bons mots, a depuis longtemps expertisé le "Bunnycaust".
Écrit par : Nathanaël | 04/02/2021
Nathanaël a raison de nous faire une piqûre de rappel[1] pour nous vacciner contre l'oubli :
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2017/05/19/genre-epouvante-horreur-5945783.html
Une question me vient à l'esprit : l'histoire des lapins du roman *Les garennes de Watership Down*[2], obligés de quitter leurs terriers, fait-elle allusion au Bunnycaust ?
Y'aurait aussi des recherches historiques à faire sur un éventuel Teddycaust. Animé par une haine irrationnelle à l'égard du nom de Roosevelt, aussi peu respectueux de la chronologie qu'un BHL, Dolfie aura certainement ordonné le massacre des ours en peluche de type Teddy Bear.
[1] Ou est-ce une innovation genre thérapie génique ?
[2] Pas lu, mais ce serait honnête, m'avait affirmé une angliciste condisciple en khâgne :
https://www.babelio.com/livres/Adams-Watership-Down/54602
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Garennes_de_Watership_Down
Écrit par : Blumroch | 04/02/2021
Dolfie qui *s'empare* du lapin, c'est bien moins grave que Dolfie qui le *vole*. La victime peut tout au plus se plaindre d'un *ressenti* de vol de lapin. Cette atténuation du crime dénonce l'origine gouvernementale de la traduction -- reste à identifier la profession déshonorante et déshonorée exercée par le coupable : juge ou journalope ? Les deux rôles ayant tendance à se confondre, la question est délicate à trancher : c'est le pompon !
Écrit par : Blumroch | 04/02/2021
Blumroch > Ciel ! je croyais avoir compris, mais tu m'a embrouillé l'esprit. Qui et que croire ? J'hésite : vais-je regarder BMFTV pour retrouver des idées claires ?
Pour le titre je en suis pas d'accord, "s'emparer" c'est plus violent que "voler".
Nathanaël > je connaissais l'histoire t l'article de Slate dans la forme vaut son pesant de carottes.
Écrit par : Pharamond | 04/02/2021
Je vais charger la barque de dolfie
Le lapin rose, c'est la vulve, la chatte, la cramouille, le con, le chas, l'appellation est un peu mievre et infantile, ça doit être la dénomination exacte qu'utilisent les mères et grand mères avec les petites filles ( je sais pas, je me suis jamais occupé de ma fille-me l'a-t-on assez reproché, et pour le reste dans la génération suivante y a que des garçus) de façon attendrie "essuies bien ton lapin rose après être allée sur le pot" ou un truc dans le genre
Voler le lapin rose, c'est en quelque sorte,se hisser au niveau d'un Duhamel
Mais en pire
Car un itlaire ne pourra qu'être pire
Toujours,toultemps, en tout lieu ( comme on disait à la messe)
Il me vient cette pensée nocive qu'itlaire pourrait être le prince déchu
Voyez,beau, captivant et en même temps, dangereux et looser
D'ailleurs c'est un point à noter
La loose'tlerienne
La façon quasi ontologique de se manger un gadin à chaque tentative
Et c'est assez récent
Ça fait penser aux contes pour frissonner la nuit que la marmaille exige de vous avant l'extinction des feux
Regardez, quel que soit le média,bedee, télé, romans, Kino, le scénario est immuable
Une société heureuse, quasi autarcique, l'irruption du mal, sa quasi victoire puis le retournement de situation et hop, la défaite de Satan/Sheitan sous les apparences de l'aryen discipliné
Prenez n'importe quelle œuvre de fiction traitant des zeur les plus sombres, ça ne ratera jamais
Je peux vous en citer des centaines
À croire que l'inspiration en matière de fiction s'est étiolée, que nos scénaristes ( qui luttent quand même pour nous embellir l'existence) ont cet espèce de conte pour gamins enfoncé dans la cervelle, dans la scissure inter hémisphèrique
Exception faite toutefois des œuvres plus anciennes, où les affreux étaient plus ou moins moqués sans pour autant arborer le côté sadique qu'on leur attribue aujourd'hui
Pas plus tard qu'hier soir, j'ai vu"le roi de cœur" Philippe de Broca,1966
Un mili angluche, colombophile, est chargé pendant le premier conflit, de désamorcer un piège explosif dans une ville juste abandonnée par les troupes du Kayser
Ne restent dans le bled que les pensionnaires de l'asile d'aliénés
Un moment on voit l'ordonnance du gheneral Hallemand passer la tête dans le bureau, il est rabroué mais n'exprime pas son côté... voilà
Je pense à ce que des scénaristes contemporains en auraient fait
Et quel sort ils auraient réservé aux aliénés,quelle mise en scène... probablement misérabiliste, alors que serault joue les folles, briali joue les fous, Geneviève Bujold appuie sur le bouton fantasme...
Écrit par : Kobus van Cleef | 04/02/2021
J'ai reconnu la petite, c'est Anna Frankowitz!
Ce film relate une histoire véridique poignante ;o)
Écrit par : téléphobe | 05/02/2021
@ téléphobe et toute la bande
Hier au boulot, j'ai commis l'irréparable
Et il y avait des témoins
Disons des témouines, deux salarié.e.s ( on n'en est pas encore à parler l'inclusif chez nous mais je prends un peu d'avance, histoire d'avoir au moins ça en positif)
J'ai déclaré devant une de mes dingos ( j'en ai au moins deux, voyez) qui couinait de la longueur et de l'imprécision de la confination ( il y a 8 mois c'est la première à s'être foutue en arrêt de travail sauvage pour névrose phobique, traduite par son gheneraliste par"hypertension artérielle") "vous savez, je comprends votre irritation au vu de l'imprécision de la confination, mais ça peut avoir du bon,regardez, la petite Anne Frank en a tiré un profit, elle a fait un livre, un best seller, et elle a des rues à son nom dans toutes les villes d'Europe"
Silence de cathédrale ( comme on a cessé de dire, aujourd'hui l'expression consacrée serait plutôt jacasseries de synag, non j'ai rien dit)
Mon cas est pendable
De ma geôle, j'aurais une pensée pour vouzautres
Écrit par : Kobus van Cleef | 05/02/2021
Le Kamerad Kobus van Cleef aurait pu faire pire en signalant que Dolfie avait profité de sa confination à Landsberg pour commencer un ouvrage où, pour reprendre l'expression de Fritz Zorn dans *Mars*, il se déclarait "en état de guerre totale" contre le monde. L'ouvrage a eu quelques répercussions sur l'histoire du monde.
Quant à Cousteau (l'autre, celui qui savait écrire), il mettait à profit sa confination à Clairvaux pour nous donner *Hugothérapie* et autres textes.
On peut même penser que les méchants, malins, ont tiré quelque argent de leur assignation à résidence. Ce n'est plus de la confination, mais de la confinance.
Écrit par : Blumroch | 05/02/2021
@ kamerad Blumroch
Vous avez raison, je suis impardonnable
Je pourrais la replacer à la prochaine occasion
Si occasion se représente
En effet, la chouinasse en question a demandé comme une grâce de ne plus me côtoyer au travail
Et elle l'a obtenu !
À la grande jalousie,non dissimulée ( c'est vraiment épouvantable de bosser avec elle, même moi je m'en suis aperçu) de mes associés ( enculé, t'y es arrivé à te débarrasser de la grosse S..., dit nous au moins comment tu t'y es pris)
Ceci dit j'ai interrogé autour de moi, pas de lapin rose dans le langage des crèches
Pourtant ça me semblait opportun
Écrit par : Kobus van Cleef | 05/02/2021
Il me semble que Rebatet,a lui aussi,commis un opuscule
Nettement moins connu
Je l'ai lu autrefois ("on ne fusille pas le dimanche")
J'ai préféré les décombres
Pour ce qui est de la littérature de l'incarcéré de Landsberg, ses séides étaient peu graphomanes
Mais plus iconomanes
Voilà pourquoi nous avons eu un album photo sur les lapins d'ochevitze
Sur ce coup là, le journaliste de slate m'a scié
Je ne pouvais pas retenir mes gloussements à la lecture de son articulet, bien pire que lorsque j'écoute le mage et le cardinal déblatérer ensemble
Écrit par : Kobus van Cleef | 05/02/2021
tès bonne émission (pilote) de Lounes-Darbois sur ERFM. ça parle de Morand et de Celine. Il ne faudrait pas oublier l'essentiel en effet.
Écrit par : Dia | 05/02/2021
@Kamerad Kobus van Cleef : "On ne fusille pas le dimanche" n'est même pas un opuscule mais un simple article paru dans *Le Crapouillot* de juin 53. Le récit, inessentiel, a été repris dans le second tome des *Mémoires d'un fasciste* chez un Pauvert ayant décidé que *Les décombres* formaient le premier tome des mémoires de Rebatet. J'avais bien ri en découvrant le solennel avertissement collé à la première page de l'un et l'autre volumes : au nom de la lutte "toujours nécessaire" contre la Bêtimmonde[0], on rappelait à l'acheteur distrait[1] que l'ensemble était un "livre de polémique fasciste et raciste" -- fasciste, sans nul doute ; waciste, c'est moins évident (on y trouve des propos bienveillants envers des gens de couleur bleu foncé).
En attendant, l'index était fautif et la quatrième de couv' disait de Rebatet qu'il était "à la fois un grand écrivain et un grand journaliste, quoique l'on pense de ses idées", insultant l'auteur et la langue française.
[0] Bêtimmonde présente jusque dans *Les aristochats* et dans les dessins animés de *Tom et Jerry*, justifiant donc des mises en garde pour les spectateurs non-avertis.
[1] En droite logique, qui achète *Les mémoires d'un fasciste* ne s'attend pas à découvrir le *Journal d'un crétin progressiste*.
Écrit par : Blumroch | 05/02/2021
Savez vous que Rebatet est introuvable en biblio publique ?
Que Céline et Morand n'ont pas meilleure presse ?
Ne parlons pas de dolfie, bien sûr
Mais, pour rester dans un domaine que je pratique assidûment, faute de pouvoir me concentrer assez pour lire plus qu'une vingtaine de minutes d'affilée, qui pourrait me citer plus d'une poignée d'auteur.e.s de polars de drouate ?
Contemporains, s'entend
Écrit par : Kobus van Cleef | 05/02/2021
@Kamerad Kobus van Cleef : Voudriez-vous lire de la S.F. que je pourrais avoir quelque utilité, mais du polar... J'irais bien suggérer Pierre Siniac[1] (*Bazar bizarre*) et Serge Quaduppani[2] (*Rue de la cloche*) -- ce dernier est malheureusement un vrai gauchiste. Et sinon, y'a évidemment Hubert Monteilhet[3] (*De quelques crimes parfaits*, *Les pavés du diable*, *Mourir à Francfort*), auteur occasionnel de romans criminels -- et non de polars. Dans le registre roman policier, j'avais bien aimé les enquêtes menées par Oscar Wilde racontées par Gyles Brandreth[4].
J'aime à penser que des *connoisseurs* vont se manifester pour formuler de meilleures suggestions.
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Siniac
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Quadruppani
[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Monteilhet
[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyles_Brandreth
Écrit par : Blumroch | 05/02/2021
Kobus van Cleef > Intéressant développement, mais pour le lapin coquin vous vous trompez le lien existe.
Dixit Wiktionnaire pour "conil" :
https://fr.wiktionary.org/wiki/conil
Avec de telles comportements êtes-vous d'atteindre votre retraite ?
telephobe : Cela fait plaisir de vous lire, je commençais à m'inquiéter.
Dia : Merci.
Écrit par : Pharamond | 05/02/2021
Pour les auteurs réduits au cachot et, en même temps ( comme on dit), productifs, "voyage autour de ma chambre" par Xavier de Maistres
1794, quand même, l'incarcération n'avait pas pris fin avec la republik
Peut être n'était il pas republicon non plus auquel cas toute la sévérité de la confination peut à lui s'appliquer
Écrit par : Kobus van Cleef | 06/02/2021
@Kamerad Kobus van Cleef : Autre exemple célèbre avec clin d'oeil :
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2018/01/31/reincarnation-6022429.html#c8682366
Écrit par : Blumroch | 06/02/2021
@Kamerad Kobus van Cleef : Je ne sais pas ce que ça peut valoir, mais Christian Combaz a récemment avoué être l'Edmond Galles auteur de deux polars, *Une très chic fille* et *Pan American*, aux éditions du Cerf. L'originalité décapante serait d'avoir pour héros un moine bénédictin guérisseur appelé Octave de Saint-Bon.
https://polar.zonelivre.fr/edmond-galles-les-enquetes-osb/
Du mystère il a la clef, OSB.
Écrit par : Blumroch | 06/02/2021
Pour le deuxième OSB,pan american, le nom me plaît assez
C'est celui de la nouvelle Harley ( qui, elle, me déplaît)
Le lieu me plaît aussi, Clermont l'Hérault, à une portée de canon (155) des tombes familiales
Disons deux portées
Il fera donc mes ouiquendes à venir
Écrit par : Kobus van Cleef | 06/02/2021
@ Blumroch, votre premier commentaire m'a fait exploser de rire, pourtant je ne devrais pas, c'est si vrai.
Écrit par : Paul.Emic | 07/02/2021
@Paul-Emic : Vous êtes un mauvais esprit. ;-) Moi-même -- je le dis pour Aviatex et Castavia --, je ne suis pas certain d'avoir bien compris ce que j'ai tapé sous la dictée du Langage, pour reprendre la grande id{ioti|é}e de saint Barthes[1].
Heureux Howard qui tapait, lui, sous la dictée de Conan !
Blague à part, ces derniers temps, dans les commentaires, la palme du rire revient aux Kameraden Kobus van Cleef et Nathanaël.
[1] Qui dit Roland Barthes dit René Pommier qui, le premier, a dit le néant du crétin longtemps en vogue dans les khâgnes et autres mauvais lieux (ainsi des rédactions de canards intellectuels). J'en profite pour signaler l'excellent *Sus au structuralisme -- Pour une critique claire et éclairante* : c'est, comme toujours, drôle, méchant, irréfutable. L'ouvrage devrait être obligatoire pour tous les ceusses qui prétendent faire des études de lettres.
Écrit par : Blumroch | 07/02/2021
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