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22/01/2018

Intégration

Qui parle encore aujourd'hui d'intégration, panacée à tous les problèmes liés à l'arrivée des immigrés il y a peu encore ? Presque plus personne.

D'abord il n'y a plus d'immigrés, le préfixe "in" suppose une limite avec un dehors et un dedans, or ce n'est plus le cas depuis que l'Europe constitue à la fois le cobaye et le fer de lance du projet mondialiste abolissant les frontières. Les individus migrent et c'est tout, que ce soit en première classe ou à pied ils se déplacent en quête d'une vie meilleure là où ils croient la trouver. C'en est fini de l'avantage aux premiers arrivants remplacé par celui aux plus combatifs et aux plus féconds.

Ensuite après être passé de l’assimilation – "essaie de devenir comme ceux qui t'accueillent" - à l'intégration - "reste comme tu es, mais respecte les lois de ton pays hôte" - on en est arrivé à ne plus demander sinon exiger quoi que ce soit. D'ailleurs s'intégrer à quoi et comment ? À un pays sans spécificités ni frontières qui se renie ? En respectant des mœurs que même la population endogène rejettent ou abandonnent, par goût ou lâcheté, afin de partir plus légère à la quête d'une modernité qu'on lui vend matin, midi et soir ? Il est bien plus aisé d'adhérer au consumérisme, au matérialisme et à l'individualisme des sociétés occidentales et de singer sommairement les quelques signes extérieurs de démocratie que le Système demande du bout des lèvres en vu de bénéficier de très nombreux avantages.

Si l'on ne parle plus d'intégration c'est peut-être parce qu'elle se fait toute seule sous cette forme rampante que l'on n'ose pas encore annoncer de peur de choquer le quidam.

Bien sûr, il y a une délinquance inhérente aux nouveaux arrivants, mais il suffit juste de minimiser la chose et puis quelle société n'a pas ses petits soucis ? Il y a aussi les islamistes car il peut toujours arriver que certains se radicalisent. On a d'ailleurs l'impression que l'on se radicalise comme on s'enrhume ; cela semble pouvoir arriver à n'importe qui. Mais n'ayez crainte, nos élites se penchent sur la question pour déterminer les précautions à prendre, les individus les plus vulnérables, les voies de contamination, les traitements possibles, les risques de rechutes. Même si nous en sommes encore qu'au stade des recherches la consultation des médias mainstream à très fortes doses semblent être une mesure prophylactique efficace.

C'est sûr, la question de l'intégration n'est plus à l'ordre du jour.