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30/06/2014

Nos funérailles

Avec Marine Le Pen j'ai fait mon deuil de la solution démocratique. Je n'espérais certes pas un miracle mais un peu plus de dignité de la part de l'héritière alors qu'elle n'en finit plus d'aller de renoncements en reniements. Je doute qu'elle ne parvienne jamais au pouvoir malgré toutes ses démonstrations de soumission, et si elle y arrive cela ne nous concernera plus.

Avec le pape François j'ai fait mon deuil de l'Église. Je ne suis pas croyant, à peine agnostique, mais la religion catholique m'apparaissait comme un élément de résistance à la décomposition générale et le maillage des édifices chrétiens une armure contre le temps. Le nouveau locataire du Vatican oublie que s'il est juste et bon de prier pour l'humanité, elle ne constitue pas exactement le troupeau qu'on lui a confié.

Avec le spectacle quotidien de leurs comportements j'ai presque fait mon deuil de mes compatriotes. Consuméristes effrénés, égocentrismes arrogants, adeptes lobotomisés d'idoles en carton-pâte, rebelles formatés, geignards, capricieux et vulgaires, ils n'ont plus rien d'un peuple, seulement d'une foule avide et aveugle.

Mais malgré la sinistre réalité qui s'étale chaque jours sous nos yeux, malgré l'absence de toute lueur d'espoir, malgré l'inéluctable et fatal compte à rebours de notre chute finale je n'arrive toujours pas à faire mon deuil de la France.

 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France

Les couteaux :

Coutellerie Berthier

Quelques classiques :

Le Douk-Douk (M.C. Cognet)

Le Nontron

L'Opinel