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27/05/2013

Sont forts ces nazis ! (43)

Quelques nouvelles nazillonnes :

- Wakolda de Lucia Puenzo, où une adolescente argentine sympathise avec le docteur Josef Mengele en exil.

Sur SlateAlexandre Hervaud s'inquiète un peu : "Dans le rôle phare de l'Ange de la mort, Àlex Brendemühl (un Catalan germanophone croisé dans le film fantastique franco-espagnolInsensibles) livre une prestation impeccable, ne surjouant pas trop le côté savant fou nazi au risque d'humaniser un peu trop la pourriture qu'il incarne – on connaît le débat depuis La Chute." C'est tout le problème avec les démons.

Dans Le Monde, Thomas Sotinel n'en est plus au stade de l'inquiétude : "Sous le nom d'une figure légendaire des premiers habitants de Patagonie (Wakolda fut l'épouse d'un cacique), Lucia Puenzo a caché un film profondément troublant, un conte gothique construit autour d'une des figures les plus dignes de haine et de mépris de l'histoire contemporaine. Racontée par Lilith, une fillette de douze ans qui a l'air d'en avoir neuf, cette histoire dévoile lentement son propos – la perpétuation du mal à travers l'espace et le temps." Au moins, ça a le mérite d'être plus simple.

- Sinon, dans le genre n'importe quoi, il y a Puppet Master X : Axis Rising de Charles Band et The 25th Reich de Stephen Amis.

Commentaires

Rappelons juste, comme ça au passage, que les atrocités attribuées à Joseph Mengele sont rien moins que prouvées. Elles sont supposées des allégations plus ou moins farfelues soutenues par ces fameux "témoins oculaires", dont l'autorité tient essentiellement à ce qu'ils donnent de l'intéressé une image détestable.
En particulier, les seules sources authentiques témoignant du travail médical de Mengele à Auschwitz sont de banales recensions de diagnostics ou médications.

Écrit par : Nathanaël | 27/05/2013

Rappeler ces simples vérités c'est déjà nous exposer, vous et moi, à l'embastillement, cher Nathanaël.

Écrit par : Pharamond | 27/05/2013

Ce n'est pas parce que ceux qui sont en face sont positivement détestables qu'il faut pour autant oublier que Dodolf et ses potes ont bien foiré la probable dernière occasion de survie pour l'Europe.

Un exemple...

http://www.ebay.com/itm/Foto-gefangene-Polen-Partisanen-Heckenschutzen-Ornontowice-Ornontowitz-1939-/111070840727?_trksid=p2047675.l2557&ssPageName=STRK%3AMEWAX%3AIT&nma=true&si=k8wkcznsx%252FjkYvkQSckYjLF9%252BMc%253D&orig_cvip=true&rt=nc

... faudra qu'on m'explique en quoi flinguer des villageois polonais raflés au hasard a pu faire avancer d'une manière ou d'une autre le nationalisme européen.



P.S. sur le sujet, je conseille la lecture des "Dialogues de vaincus" de Rebatet et Cousteau.

Écrit par : UnOurs | 27/05/2013

Sans contexte je ne saurais dire ce que montre cette photo. Deuxièmement, quoi qu'il eut pu advenir sur les champs de batailles, l'Axe ne pouvait pas gagner, enclavé sur le continent, avec le porte-avion insubmersible de la Grande Bretagne, le potentiel en hommes des soviétiques et en matériel des américains. Dès que l'un faiblissait les autres l'aidaient. Bien avant Barbarossa, les Britannique fricotaient avec les Soviets, et bien avant Pearl Harbor les Américains attaquaient les navires de l'Axe dans leurs eaux territoriales et fournissaient du matériel aux Britanniques et aux Soviétiques, leur soit-disant neutralité est une fumisterie.

Écrit par : Pharamond | 27/05/2013

Au commentateur arctique :
1. Contrairement à un Léon Degrelle, ou un Lucien Rebatet, je ne vois pas qu'on ait jamais pu escompter que le dictateur allemand serait un sauveur de l'Europe. Qu'espérer du racialisme germano-centré, de l'anti-christianisme principiel, ou de la statolâtrie qui inspiraient son système ?
2. Ça n'est certes pas une raison pour continuer à fulminer contre ledit système la même sempiternelle et primaire propagande de guerre soixante-dix ans après sa mort. Qui croit encore que les soldats de Guillaume coupaient les mains des petites filles belges ?

Des villageois polonais, ou ukrainiens, biélorusses etc, victimes de la soldatesque germanique ? Sans doute. Ceci dit, comme le rappelle un universitaire retiré que je ne nommerai pas, cette guerre ayant été une boucherie, le vainqueur peut certes donner des leçons de boucherie au vaincu, mais pas des leçons de morale.

Ne sommes-nous pas d'accord ?

Écrit par : Nathanaël | 28/05/2013

Sur LA question sensible, disons que je ne crois pas complètement la vulgate officielle. Cela ne m'empêche pas d'appliquer le même esprit critique à l'autre camp.

Sinon, je crois que le grand corps allemand avait effectivement quelque chose de supérieur et qu'il a été, en quelque sorte, "infecté". Mais pour qu'il y ait "infection", il faut qu'il y ait eu avant des "agents pathogènes". Je n'aime pas plus "l'infection" que les "agents pathogènes".

Quel dommage que nous ne soyons pas en démocratie, dans une situation où la parole serait libre, mais je pense que vous m'avez compris.

Écrit par : UnOurs | 28/05/2013

Nathanaël > N'ayant pas vécu au temps de Degrelle ou Rebatet j'ai des difficultés à me prononcer. J'ai toujours du mal avec les hommes providentiels mais je peux me tromper. Pour ce qui est des mythes et légendes sur le IIIme Reich perpétués à tous les niveaux de la société c'est tout simplement une honte que l'on ne puisse pas se poser certaines questions. Mais après tout c'est logique, tristement logique.

UnOurs > je ne voudrais pas me méprendre : qu'entendez-vous par "agents pathogènes" du grand corps allemand ?

Écrit par : Pharamond | 28/05/2013

Je dirais que la réaction nazie, y compris dans ses excès détestables, fut d'abord une réaction. Comme une grosse fièvre qui aurait mal tourné. Mais, au départ, une fièvre, c'est un phénomène naturel de défense contre une attaque.

Écrit par : UnOurs | 28/05/2013

Ok, je crois voir.

Écrit par : Pharamond | 29/05/2013

Et le problème des exactions, inutiles les exactions aussi bien sur le moment que sur le long terme, c'est qu'elles m'empêchent de me retrouver complètement au côté de ces gars...

http://www.youtube.com/watch?v=3orWlTLF8W8&feature=share&list=UUsLKywX28e0d9BoTfALKIcw

... ce que pourtant j'aimerais faire. Pour leur part si superbement européenne. Il y a là quelque chose d'objectivement supérieur qui a été galvaudé. Il y a toujours une part de vrai dans ce qui est beau.

Écrit par : UnOurs | 29/05/2013

Les exactions et les représailles (où est la limites ?) sont inhérentes à l'occupation d'un territoire où il y a de la résistance, l'Espagne napoléonienne, les guerres coloniales, du Vietnam, d’Afghanistan, d'Irak etc. sont là pour le prouver. Les occupations relativement calmes sont celles où le peuple n'a aucun espoir de se libérer ou celles où il a été lobotomisé.

Écrit par : Pharamond | 29/05/2013

Par exemple, la pratique de l'exécution d'otages pris au hasard discrédite malheureusement d'une manière profonde tout un ensemble militaire. L'arrestation et la déportation d'innocents également. C'est bien le drame, la vérité n'est pas ailleurs, elle est au-milieu, avec des mensonges, de gros mensonges des deux côtés.

Écrit par : UnOurs | 29/05/2013

Les otages sont souvent sortis des prisons.
Le principal dans un conflit est de gagner, on pardonne tout au gagnant.

Écrit par : Pharamond | 29/05/2013

Dans "notre" milieu, on aime bien (avec raison) Ernst Jünger.
Je n'imagine pas l'officier Jünger exécuter des otages ou arrêter des enfants.

Écrit par : UnOurs | 30/05/2013

Certes, mais une armée ne peut être composée que de chevaliers, il faut aussi des coutiliers et des égorgeurs.

Écrit par : Pharamond | 30/05/2013

Non.
La pratique de l'exaction militaire n'a aucune utilité.
C'est non seulement une faute morale, c'est une erreur stratégique.
A court terme, elle rend immédiatement difficile une occupation, en divertissant des moyens qui seraient plus utiles ailleurs.
A moyen terme, elle peut faire perdre une guerre.
A long terme, elle discrédite, en bloc, tout un système.

Écrit par : UnOurs | 30/05/2013

Entendons-nous bien, car je crois qu'il y un problème de vocabulaire dans notre discussion : les représailles sont inévitables dans l'occupation d'un pays ennemi, elles doivent être ciblées et utilisées avec parcimonie mais on ne peut laisser des attentats impunis contre ses troupes. Par contre, les exactions doivent être évidemment condamnées car inhumaines et contre-productives. Mais sur le terrain la limite est parfois floue entre les deux et bien sûr l'ennemi confond allègrement et volontairement les deux pour dénigrer l'occupant.

Écrit par : Pharamond | 30/05/2013

A ma connaissance, la saisie d'otages n'a pas été formellement exclue du droit des gens avant la convention de Genève de 1949. Les autorités allemande ont d'ailleurs exécuté des otages en représailles d'actes de francs-tireurs en Belgique occupée durant la Première guerre mondiale. Notons que l'invasion de 1914 fut affectée de violences (destructions, pillages, exécutions) bien plus importantes qu'en 1940. On comprend la terrible réputation qui précédait les troupes allemandes. L'exode fut en partie causé par cette panique ("Pensez à vos filles, madame !", souvenir familial). D'où a contrario le quasi-soulagement qui suivit, et le fameux : "Ils sont corrects".

Écrit par : Nathanaël | 30/05/2013

Les francs-tireurs de 1870 avaient laissé un mauvais souvenir aux Allemands de 14. Quant à l'exode de 40, son ampleur m'étonne, non seulement il était grandement injustifié mais il a participé à désorganiser les tentatives de contre-attaque de l'armée française. Comme quoi on est souvent victime de sa propre propagande.

Écrit par : Pharamond | 01/06/2013

Je prends la discussion en route mais il ne faudrait pas non plus passer sur les exactions de l'armée allemande.
On en rajouté parfois, je suis bien d'accord et certaines lois nous empêchent d'en discuter plus avant, néanmoins certains témoignages sont vrais .
L'armée allemande a toujours bien aimé les exécutions d'otages y compris en 14 et en 70. C'est dans sa culture, une culture européenne ancienne, ce qui n'empêchait en rien le soldat ou l'officier allemand d'être chevaleresque à son heure. C'est un peu cette version que nous sert Ernst Jünger dans sa vision de la guerre de 14. Lui il n'a jamais vu un seul otage ce qui parait incroyable.

Quant à l'exode de 40 pour répondre à Pharamond, il n'est pas si étonnant que cela. D'une part l'image de l'ogre allemand était bien ancrée par la propagande française, ensuite, ceux qui avaient subi l'occupation de 14-18 ne semblaient pas avoir envie de la rejouer, aussi agréable qu'elle ait été, enfin, la technique de la Blitzkrieg utilisait beaucoup les bombardements y compris de villes et de populations justement pour les terroriser et les jeter sur les routes et entraver les mouvements de l'armée ennemie (la nôtre en l'occurrence) . Les bombardements des colonnes de réfugiés à l'aide de Stukas munis de sirènes ne sont pas une invention de Nuremberg.
En balance, les armées alliées, le moment venu n'ont pas nécessairement été plus tendres y compris parfois avec les populations qui venaient de subir l'occupation allemande.

Écrit par : Paul-Emic | 01/06/2013

Je n'ai jamais prétendu que les troupes allemandes étaient sans taches, je crois seulement que n'importe quelles troupes mises dans le même situation n'auraient peut-être pas fait mieux. Des exemples historiques le prouvent. Seulement l'historiographie de base charge un peu trop la bête.
Pour ce qui est des attaques de réfugiés, là aussi il faut relativiser, pour preuves de la fiabilité des témoignages, le cas des nombreux histoires qui circulent sur les mitraillages et les bombardements d'avions italiens en 40. De nombreux témoignages rapportent que les avions avaient des cocardes tricolores vert-blanc-rouge pour confirmer leurs dires, or les avions italiens de l'époque avaient des faisceaux sur leurs ailes et non des cocardes. Dans la confusion les réfugiés dans l'état morale et nerveux que l'on peut imaginer ont confondu des avions alliés munis de cocardes survolant les colonnes de fuyards (peut-être pour leur montrer qu'ils étaient encore là) avec des avions italiens.

Écrit par : Pharamond | 02/06/2013

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