25/05/2013
Stalingrad
Après la version allemande de Joseph Vilsmaier de la célèbre bataille en 1993 et la (franco) américaine de Jean-Jacques Annaud en 2001, nous voici la russe de Fiodor Bondartchouk pour cette année.
20:56 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Le "Stalingrad" de Vilsmaier avait un petit côté "Kurt Gerwitz" (célébrissime auprès des lecteurs de la collection Gerfaut), ses protagonistes avaient pour certains un idéal chevaleresque (férocité et esprit de sacrifice au combat, magnanimité voire tendresse pour l'ennemi vaincu) qu'on imagine mal généralisable chez le troufion fasciste moyen (et encore moins chez les "combattants de la liberté").
Si ce Stalingrad est de la même facture que les films de guerre russes à gros budget de la dernière décennie, il faut s'attendre à un film nationaliste jusque sur le bout des ongles, émotionnellement et picturalement très fort (sang et tripes, il ne manquera plus que l'odeur). Autant que ce soient les Russes qui concluent.
Écrit par : Le blaireau-garou | 27/05/2013
Le Stalingrad allemand était plutôt réussi, ce qui prouve que quand il veut le cinéma teuton peut sortir de l'auto-flagellation ou des chroniques de paumés qui lui sont coutumiers.
Celui de JJ Annaud est une modeste production de série qui prend bien soin de sortir des entiers battus.
On verra avec la version russe ; espérons qu'elle échappe enfin à la gangue idéologique anti-fasciste et manichéenne.
Écrit par : Pharamond | 27/05/2013
"Celui de JJ Annaud est une modeste production de série qui prend bien soin de sortir des entiers battus."
Tu voulais sans doute dire "qui prend bien soin de ne pas sortir des sentiers battus". Personnellement je préfère ne pas en parler. Même Ed Harris a du mal à être crédible...
L'anti-fascisme, le manichéisme, dans un film patriotique russe tu en trouveras une bonne dose hélas, mais les cinéastes d'Europe de l'Est de ces dernières années ont souvent fait cohabiter la bravoure et la cruauté chez les antagonistes (certains d'entre eux pouvant même faire preuve occasionnellement de bonté) dans leurs films de guerre. Je ne pense pas qu'il y aura beaucoup d'Allemands magnanimes dépeints dans ce Stalingrad là, mais le sentiment d'horreur, d'absurdité et d'admiration pour les combattants prévaudra sûrement sur la moraline. Du moins on peut raisonnablement l'espérer.
Écrit par : Le blaireau-garou | 27/05/2013
"Tu voulais sans doute dire "qui prend bien soin de ne pas sortir des sentiers battus"." Oui, merci d'avoir corrigé.
Quant à la version russe, on peut espérer que le trait ne soit pas trop forcé pour que cela reste visible.
Écrit par : Pharamond | 27/05/2013
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