15/09/2010
"A" comme...
Franchement, en ces temps où éternuer près d'une synagogue vous rend suspect de vouloir contaminer les fidèles qui s'y rendent et provoque le déplacement d'un ou deux ministres, vous croyez que l'Éducation nationale se risquerait à suspendre un professeur d'histoire de confession juive parce qu'elle consacrerait un peu trop de temps à parler de la Shoah et en voyages scolaires en Pologne ? Je crois plutôt que l'on ne nous raconte pas tout ce qui s'est passé avant d'en arriver là. Ce qui n'empêche nullement de penser que Catherine Pederzoli doit faire une fixation morbide sur cet épisode de la Seconde guerre.
20:47 | Lien permanent | Commentaires (7)
Musique (197)
JES
As the rush comes (Hamptons Chills remix)
12:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2010
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Alleuze (15)
20:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Red bull
19:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2010
On ne sait jamais
Uwe Boll a la réputation d'être un très mauvais cinéaste alors il a décidé de frapper un grand coup en réalisant un film sur... suspense... la Shoah sobrement intitulé Auschwitz.
21:16 | Lien permanent | Commentaires (5)
12/09/2010
Musique (196)
Reina de mi Armagura
Musique processionnelle espagnole
11:49 | Lien permanent | Commentaires (2)
10/09/2010
Que faisiez-vous le 16 juillet 42 vers 4 heures du matin ?
C'est en me promenant au rayon des DVD que j'ai remarqué l'affiche du film La Rafle de Roselyne Bosch ; lors de sa sortie je ne lui avais guère prêté attention. Sur fond de Sacré-Coeur de Montmartre, on est à Paris, un policier français tire un enfant juif par le bras. Sur le sol, l'incontournable ours en peluche gît, désarticulé, alors qu'un svastika barre le ciel.
Il est rare que pour un film traitant de la Seconde guerre le soldat allemand, le plus souvent un SS, cède sa place à l'affiche. Ici, nous avons droit à un gardien de la paix, c'est parce que la Rafle du Vel' d'Hiv' les Français l'ont réalisée tous seuls, comme des grands. Bref, l'ensemble est grandiloquent mais fait son effet. Et puis ce policier à l'oeil féroce est là pour nous rappeler que les Français sont aussi responsables de la déportation des Juifs.
Personnellement cela ne me fait ni chaud ni froid, la culpabilité collective je n'y crois pas. D'ailleurs, ce sont les juifs eux-mêmes qui nous l'ont expliqué : le peuple déicide c'est bidon. Donc la Collaboration cela me concerne autant que les pyramides de têtes de Tamerlan. Mais voilà qu'Alain Minc, bien qu'issu du peuple longtemps accusé mais pourtant innocent, nous sort sa tirade à propos du Pape et de l'expulsion des Roms :
« Ce pape allemand ? Parler comme il a parlé ? En français ? Son insensibilité qu'on a mesurée quand il a réinstallé un évêque révisionniste. Son insensibilité à l'Histoire dont il est comme tous les Allemands un héritier. Non pas un coupable, mais un héritier. Et qui emploie des mots comme il a employé, même si en langage vaticanesque c'était un peu fort. Et le fait de parler français... On peut discuter [de] ce que l'on veut sur l'affaire des Roms, mais pas un pape allemand. Jean-Paul II, peut-être, pas lui. »
Donc les peuples déicides, ça n'existent pas, mais les peuples génocides, si. Bon, si j'ai un moment j'irais me flageller pour les dragonnades de Louis XIV.
20:03 | Lien permanent | Commentaires (5)