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19/02/2015

Fines bouches

Bien sûr, on peut ne pas raffoler des personnalités de Soral et de Dieudonné ainsi que de celles qui gravitent autour d'eux mais comment nier qu'eux au moins mettent les mains dans le cambouis et tentent de faire bouger les choses. Bien sûr, ce qu'on peut voir ou entendre sur leur site comporte des erreurs et des approximations mais pas plus, loin s'en faut, que dans les médias maistream , on se doit de faire fonctionner son esprit critique. Aussi, je ne comprends pas les membres de la réacosphère qui le dénigrent ou le dédaignent, le trouvant sans doute trop vulgaire, trop métissé, pas assez élitiste, pas assez doctrinaire ou que sais-je ? N'ont-ils pas compris qu'Égalité & Réconciliation est la plus grande source de contre-information ou devrais-je dire de contre-désinformation en France ? Que malgré ses contradictions ce site constitue ce que peut trouver de plus efficace en ce moment ? Égalité & Réconciliation a fait plus pour diffuser certaines de nos idées en quelques années que tous les clubs et sociétés de penseurs érudits de notre bord en plusieurs décennies.

18/02/2015

Musique (368)

Rise of day

A day to remember

Blue Fondation

Little by little

Lydia Ainsworth

Malachite

17/02/2015

Implication imbrication

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Une des raisons pour lesquelles DSK s'en sortira blanchi...

16/02/2015

Éthnomasochisme

La couverture du dernier Guerres & Histoire : 

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L'homme blanc existe donc, mais seulement quand il s'agit de parler de ses défaites. Mais comme l'équipe rédactionnelle est Charlie... 

Sinon, il m'arrive d'acheter des numéros de ce magazine qui se fait une spécialité de revisiter les idées reçues sur les conflits à travers les âges, c'est souvent intéressant quoique parfois agaçant par le côté systématique et péremptoire. Par contre, c'est le respect absolue pour certaines pages de l’histoire que je n'évoquerai pas.

15/02/2015

Le jeu des deux images (219)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

 

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14/02/2015

L'art de cracher sur les tombes

Il y a 70 ans l'aviation anglo-américaine réduisait la ville de Dresde en cendres. Les pertes civiles y furent effroyables, pour autant, le débat étant évidemment plus politique qu'historique, on n'aura sans doute jamais de chiffres précis. Actuellement ceux-ci vont de 25 000 à 500 000 victimes ; fourchette incroyablement large et aussi fantaisiste, à mon avis, à une extrémité qu'à l'autre. Bizarrement, en ces jours anniversaire, les médias mainstream évoque bien peu cette tragédie. En cherchant, j'ai trouvé un article sur le site du journal La Croix assez emblématique de l'état d'esprit consensuel du moment.

L’Allemagne commémore le bombardement de Dresde

 

Du 13 au 15 février 1945, les bombardements alliés détruisirent Dresde et firent 25 000 mots.

 

Le président allemand Joachim Gauck s’est exprimé à l’occasion d’une cérémonie organisée vendredi 13 février en fin d’après-midi.

L’Allemagne célèbre ce week-end le 70e anniversaire des bombardements alliés qui détruisirent Dresde et firent 25 000 mots en février 1945. À cette occasion, le président Joachim Gauck a insisté sur la manière appropriée de se souvenir de ce drame longtemps exploité par l’extrême droite allemande.

PAS DE « MANIPULATION » DE LA MÉMOIRE

« Nous savons qui a commencé cette guerre meurtrière, oui nous le savons », a-t-il insisté.« C’est pourquoi nous ne voulons et ne pourrons jamais oublier les victimes de la guerre menée par l’Allemagne et nous ne les oublions pas quand aujourd’hui nous nous souvenons des victimes allemandes », a-t-il déclaré dans la Frauenkirche, l’église luthérienne emblématique de la « renaissance » de Dresde.

Dénonçant les mensonges de l’« instrumentalisation » et de la « manipulation » de la mémoire, Joachim Gauck a ajouté : « quand on cultive le ressentiment, le désir de vengeance grandit, une mémoire qui reporte la faute exclusivement sur autrui braque les peuples les uns contre les autres au lieu de les rapprocher par un dialogue pacifique ».

UN CHAMP DE RUINES

Du 13 au 15 février 1945, pendant 37 heures, la capitale de la Saxe a été bombardée par l’aviation britannique et américaine, transformant en un champ de ruines la cité qui était surnommée « la Florence de l’Elbe » pour son riche patrimoine culturel. La Frauenkirche notamment, joyau de l’art baroque (depuis lors reconstruit à l’identique), a été réduite en cendres.

Quelque 3 600 avions ont largué environ 650 000 bombes incendiaires. Les bombardements alliés sur Dresde ont fait jusqu’à 25 000 morts, selon le bilan publié en 2010 par une commission d’historiens chargée d’étudier cet épisode controversé de la Deuxième Guerre mondiale.

LA PROPAGANDE DE L’EXTRÊME DROITE ALLEMANDE

Pendant des années, l’extrême droite allemande a tenté d’instrumentaliser à des fins de propagande l’anniversaire de cette tragédie, réunissant jusqu’à 6 000 néonazis dans les rues de la ville. Mais ces rassemblements ont attiré de moins en moins de monde avec le temps, grâce notamment à une forte mobilisation des mouvements pacifistes et contre le racisme.

Seuls 500 néonazis s’étaient réunis l’an dernier. Aucune manifestation n’a eu lieu cette fois, à l’exception d’une chaîne humaine contre l’extrême droite.

DES MANIFESTATIONS CONTRE L’ISLAM

La capitale de la Saxe a fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps pour avoir été le théâtre d’importantes manifestations contre l’islam et les réfugiés entre octobre et janvier dernier. Si la mobilisation est désormais en chute libre, en raison notamment des divisions entre les organisateurs, le mouvement a rassemblé jusqu’à 25 000 personnes.

La chancelière Angela Merkel est à plusieurs reprises intervenue pour appeler les Allemands à ne pas se joindre aux cortèges. Dresde, ville d’un demi-million d’habitants située à 200 kilomètres au sud de Berlin, ne compte quasiment pas de musulmans. L’État régional de Saxe recense seulement 2,5 % d’étrangers, la majorité d’entre eux issus de Russie ou d’Europe de l’Est.

La Croix

Le président allemand, en bon petit laquais du Nouvel Ordre Mondial, déplore les morts de son pays mais rappelle que cette guerre a fait beaucoup d'autres victimes et a tout de même été provoquée par l'Allemagne. Bref, les bombardés n'étaient peut-être pas si innocents que ça et on se doit de pardonner. C'est beau comme un dialogue de télé-réalité.

Pourquoi pas ? Oublions tout et faisons une grande ronde autour de la terre. Mais alors, pourquoi d'autres morts sont-elles continuellement rappelées ? Pourquoi ne se doit-on de ne jamais pardonner à d'autres coupables ? Pourquoi certaines "mémoires" sont-elles hypertrophiées ? Parce que la compassion, la justice, la morale et tout ce que vous voudrez n'existent plus par eux-mêmes avec leurs nuances voire leurs contradictions mais sont devenus des instruments politiques après être passés à travers le filtre du Système. On ne pleure, on ne rit, on ne s'apitoie, on ne s'indigne plus que sur ordre. Ou plutôt s'agit-il d'une incitation impérieuse, irrépressible qui correspond à notre programmation intellectuelle, à notre univers mental, à notre formatage éducatif, à notre environnement social qui nous y oblige plus sûrement qu'un coup de knout.

Le reste de l'article est bien-sûr à l’avenant, on retient l'évaluation la plus basse pour le nombre de victimes puisque c'est une commission d'historiens qui le dit et on notera aussi le curieux "jusqu'à 25 000 morts" comme si on aurait bien voulu un chiffre plus bas. Puis on évoque les vilains néo-nazis qui ont fini par disparaître devant les manifestations pacifistes - les sévères lois antifascistes allemandes n'y sont bien sûr pour rien – et les horribles manifestations contre l'islam.

En conclusion, pauvre Occidental, quoi qu'il puisse t'arriver de fâcheux n'attend rien de tes dirigeants, de toute façon ce n'est que justice parce que tu l'as bien mérité !

12/02/2015

Nuremberg et Bagdad

Lors du procès de Nuremberg on a jugé et condamné pour complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité certains anciens dignitaires nazis. Le camp des vainqueurs, juge et partie, y réglait ses comptes avec des vaincus qu'aucun statut ne protégeait plus, avec des procédés qui feraient rougir n'importe quel juriste honnête et au nom de lois créées pour l'occasion, mais passons. Donc, on y a condamné à la geôle et à la corde. Autres temps autres mœurs, direz-vous. Pas vraiment, puisque en vertu du jugement de ce tribunal, aussi inaltérable que les sourates du Coran, on emprisonne encore en France et ailleurs, car contester un crime contre l'humanité peut conduire derrière les barreaux. Soit, la loi est dure mais c'est la loi ; alors pourquoi tous les fauteurs de guerre contre Saddam ne sont-ils pas en attente d'un procès puisqu'il a été maintes fois prouvé qu'ils ont menti pour parvenir à leurs fins, certains l'ayant même avoué ? Ne pourrait-on pas retenir au moins les charges de complot et de crimes contre la paix contre eux. À moins que pour ces cas Nuremberg soit devenu subitement obsolète.

Guerre, mensonges et vidéo de François Bringer