statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/11/2014

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Saint-Cloud (92)

Le site officiel de l'association « Reconstruisons Saint-Cloud ! »

L'étude architecturale (en PDF)

12/11/2014

Diffamation

L’instrumentalisation des rapports difficiles entre la communauté juive et le reste du monde par une minorité.

Defamation, un film à voir absolument

Par Gilad Atzmon

Je ne saurais trop recommander à quiconque vit sur cette planète d’aller voir le film Defamation, de Yoav Shamir, un documentaire sur l’antisémitisme. Ce film est une dénonciation stupéfiante des conditions morbides qui tiennent prisonnière l’identité juive séculière. Il explore et tourne en ridicule la notion courante d’antisémitisme ainsi que les lobbies qui participent à la diffusion d’une telle phobie. Il dénonce aussi ces propagandistes juifs ethniques qui insistent, pour une raison qu’eux seuls connaissent, pour organiser leur identité autour de l’idée phantasmatique selon laquelle ils seraient pourchassés, diffamés ou haïs pour des raisons « raciales ».

Etant Israélien, Yoav Shamir, qui a réalisé ce film, a réussi à infiltrer l’Anti-Defamation League d’Abe Foxman. Il a même réussi à se faire engager dans une « mission internationale » de Foxman. Il a également suivi le voyage de lycéens israéliens à Auschwitz. Il nous donne une vision intime de la jeunesse israélienne que l’on endoctrine afin de la placer dans une anxiété collective et dans une névrose totale juste avant son incorporation dans l’armée.

L’impression générale que ce film donne au spectateur est celle d’une situation rien moins que grotesque. Le film étudie l’amplification agressive et vulgaire de la peur parmi les Israéliens et les juifs sionistes. « Nous sommes élevés dans l’idée que nous sommes haïs », dit ainsi une lycéenne israélienne, en route vers un camp de concentration. « L’ADL nous fournit un programme nous expliquant comment être juifs », indique une dame juive âgée.

Shamir nous donne l’opportunité de voir à quel point les jeunes Israéliens se comportent mal dès qu’ils se trouvent en Pologne. Vous pouvez voir leur mépris pour la population locale, leur manque de respect vis-vis des Polonais et des institutions polonaises. Vous pouvez aussi voir des Israéliens en train de projeter leur haine sur d’autres. Pour quelque raison, ils sont convaincus que tout le monde, autour d’eux, en Pologne, est au moins aussi impitoyable qu’ils le sont eux-mêmes. Les jeunes israéliens sont saturés de peur, et pourtant, ils s’éclatent un max : vous pouvez les voir en train de danser dans le bus tout au long de leur trajet vers Auschwitz. Vous pouvez les voir mâchonner des chips tout en regardant un prisonnier musulman* en train de manger sa soupe délayée d’eau.

Surprise-partie dans le bus, du départ jusqu’à Auschwitz…

Shamir nous donne à voir des images inhabituelles d’Abe Foxman en compagnie de dirigeants du monde. Fièrement, le chef de l’ADL insiste pour vendre son produit favori. Shamir présente le commerce de l’ADL sans mâcher ses mots. « Nous (l’ADL) serons vos alliés au Congrès américain ; tout ce que nous demandons, en retour, c’est que vous combattiez l’antisémitisme à nos côtés… » Shamir prend conscience du fait que si Foxman et son ADL sont en mesure de garantir un laissez-passer pour les corridors du pouvoir en Amérique, alors, le message (soi-disant) « antisémite » visité par les « Protocoles des Sages de Sion » est tout à fait pertinent, et qu’il devrait, par conséquent, être débattu ouvertement.

Nous pouvons voir Foxman et sa mission internationale en train de parler au Président de l’Ukraine : il lui assure que l’ADL peut tout à fait l’aider, en Amérique, dès lors qu’il n’établit « aucun lien entre l’Holocauste et l’Holodomor (l’Holocauste des Ukrainiens) ». « Si vous établissiez un tel lien, cela serait contreproductif », ose expliquer Foxman au dirigeant ukrainien.

L’on est fondé à se demander comment il se fait que Foxman, qui vit (bien) des catastrophes juives, est aussi réticent à autoriser les Ukrainiens à réfléchir à leur passé ou à partager celui-ci avec d’autres ?

Bonne question, vraiment ! Je pense qu’au premier chef, c’est l’ « élection » juive qui entre ici en jeu. Foxman n’aime pas que sa raison d’être, à savoir l’Holocauste, soit mise en compétition, éclipsée, voire, pire, défiée par un quelconque autre génocide. Mais cela va plus loin : comme le confirme le professeur à Harvard Yuri Slezkine, dans son chef-d’œuvre The Jewish Century [Le Siècle juif], les juifs furent, en réalité, « les exécutants zélés de Staline » Les juifs bolcheviques furent largement impliqués dans le crime génocidaire perpétré contre le peuple ukrainien, mais aussi contre d’autres peuples. Au cas où quelqu’un voudrait lire des choses au sujet des « juifs de Staline » dans un quotidien sioniste, le journaliste Sever Plocker, du site Ynet(du quotidien israélien Yediot Ahronot) a écrit des choses excellentes à ce sujet. « Nous ne devons pas oublier que certains des plus grands criminels des temps modernes étaient juifs », dit le sioniste Plocker. Abe Foxman est certainement au courant. S’il exige des Ukrainiens qu’ils ne fassent aucun rapprochement entre leur passé horrifiant et la Shoah, c’est tout simplement parce qu’il sait que bien trop nombreux sont les membres de son propre peuple qui ont été directement impliqués dans les crimes perpétrés à l’encontre du peuple ukrainien.

Détail intéressant : dans le film, ce sont les juifs orthodoxes qui défient les accusations d’antisémitismes proférées à tout bout de champ. C’est un rabbin qui affirme qu’Abe Foxman crée de l’antisémitisme « parce que c’est son boulot ».

Un autre rabbin affirme que contrairement aux juifs orthodoxes, qui associent intrinsèquement leur judaïté au judaïsme, les hauts-cris à l’antisémitisme sont un phénomène juif séculier, qui satisfait l’avidité d’identité des juifs laïcs.

C’est tout à fait logique : une fois que vous avez enlevé le judaïsme aux juifs, tout ce qui leur reste, c’est le « bouillon de poulet » et l’« antisémitisme ». Foxman avait dû choisir entre ouvrir une charcuterie cachère ou faire la chasse à tous les antisémites. Manifestement, il a opté pour la deuxième solution. Lui et ses crypto-sionistes au sein de la gauche et des médias sont en train de faire carrière en amplifiant la peur d’être pourchassés (des juifs).

Contrairement à Uri Avneri et à Norman Finkelstein, qui apparaissent dans ce documentaire pour dire que l’antisémitisme est exagéré, je pense, personnellement, que le ressentiment envers la politique juive est en train de monter rapidement et constamment. Toutefois, je fais bien la différence entre la notion judéo-centrique d’antisémitisme et le ressentiment politique envers l’idéologie juive. Je ne considère pas que toute forme d’activité antijuive soit une forme d’antisémitisme ou de haine raciale, car ni les juifs ne sont des Sémites, ni ils ne constituent un quelconque continuum racial.

La montée de la haine contre toute forme de politique juive et de lobbies juifs est une réaction à une idéologie tribale, chauvine et suprématiste. Si les juifs politiques, qu’ils soient sionistes ou « juifs antisionistes » sont préoccupés par leur perte de popularité, la seule chose qu’ils doivent faire, c’est apprendre à se regarder dans un miroir.

L’examen au miroir est une libération, dès lors que l’on est assez courageux pour affronter la réalité.

[* prisonnier totalement épuisé physiquement, dans les camps de concentration nazis.]

Source : Blog Gilad Atzmon

Traduction : Marcel Charbonnier

Source : ISM

Le film : 

Diffamation (Defamation) de Yoav Shamir

(Désolé pour la mauvaise qualité de l'image mais je n'ai pas trouvé mieux sur le net pour le documentaire complet.)

10/11/2014

Explication

tumblr_nemoqsH4cS1r2qr2so1_1280.jpg

 Teddijo

 

09/11/2014

C'est vu (14)

 

A.C.A.B. : All cops Are Bastards de Stefano Sollima raconte une tranche de vie d'un groupe de policier anti-émeute italiens entre problèmes personnels, immigration massive et laxisme politique. Les personnages stéréotypés au départ (le nouveau un peu rebelle, le fasciste un peu trop leste de la matraque...) se révèlent rapidement bien plus nuancés que prévu. Même si le trait est un peu forcé ce portrait d'une Europe en déliquescence n'en demeure pas moins dérangeant.

07/11/2014

Sinistre

Le morceau passe actuellement à la radio. En gros c'est l'histoire d'une victime d'un chagrin d'amour qui essaie d'oublier en "faisant la fête", comme disent nos contemporains. Ici ça consiste à aller en boîte, embrasser tout ce qui passe à sa porté, garçon ou fille et si possible les deux à la fois, à se bourrer la gueule et à pleurnicher dans les chiottes. La musique est assez sympa, la chanteuse un peu girl next door, et le tout désespérément cafardeux. Non pas qu'elle est réussit à nous transmettre sa tristesse mais parce que son attitude qui n'intéresse que la sphère privée est devenu un standard comportemental digne d’exhibition. Tous les jeunes ne l'adoptent pas, assurément, mais beaucoup y travaillent.

Tove Lo

Habits

06/11/2014

Islam

Henri Boulad est prêtre et vit en Égypte, il nous livre ses inquiétudes sur l'Islam. La vidéo date de 2009 et les événements qui se sont déroulés depuis ont grandement confirmé le bien fondé de ses craintes.

05/11/2014

Une seconde

Tous les soirs, en rentrant du travail, je passe devant la fenêtre de leur salon. Avec les jours plus courts, l'espace d'une seconde, je distingue leur intérieur éclairé. Je ne suis pas voyeur mais c'est machinal, la lumière attire l’œil. Ils doivent avoir 25 ans, il est assis devant son PC avec les écouteurs sur les oreilles, elle est sur le canapé à regarder la télé ou son ordinateur portable, le chat parfois assoupi près d'elle. Je devrais faire une photo que je légenderai : soirée d'un jeune couple urbain post-moderne. Ou alors je me trompe et l’utilisation de ces outils est nécessaire à leur travail qui se prolonge tard dans la journée (quoique la télé...) ou est-ce seulement lui d'où les écouteurs, il est étudiant et... En fait, je n'en sais rien mais je pencherais tout de même pour la première impression.