Loulous de Poméranie

 

Les confessions de Mishka

Thérèse Zrihen-Dvir

Les confessions de Mishka, rescapé de la machine meurtrière nazie, nous entraînent dans le maelström de la fuite ahurissante d’un jeune garçon juif, âgé d’une dizaine d’années qui s’échappe du ghetto de Bialystok et échoue dans la forêt. Là, il connaît la faim, le froid, la douleur et surtout la solitude. Dans cet univers glacé, il se heurte soudain à une horde de loups… « Quelques-uns me jetèrent un regard triste, sans manifester d’hostilité particulière. Je sentis mon corps se figer et mon cœur battre à tout rompre dans l’attente d’une attaque soudaine, qui ne vint jamais… »

Cela nous ramène inévitablement à l’échafaudage imaginaire de Misha Defonseca et à sa condamnation à l’oubli d’autres innocents parmi les loups qui se retrouvaient plus seuls et plus abandonnés que jamais.

Comment ne pas être sceptique après cette scandaleuse invention de Defonseca ? Comment vérifier si les confessions de Mishka sont fiables ? Il suffit pour cela d’écouter les rescapés de la Shoah qui ont vécu un certain temps dans la forêt pour comprendre qu’une attitude pareille des loups a été réellement vécue. La radio militaire israélienne Galei Tsahal en a recueilli quelques témoignages lors des entrevues avec des rescapés… ou les découvrir simplement sur internet.

Un enfant juif échappe aux nazis et se retrouve adopté par des loups. Misha Defonseca nous a déjà fait le coup, mais dans ce nouveau récit c'est différent et puis Defonseca elle n'était même pas juive. Ici, l'histoire c'est du vrai de vrai, la radio de Tsahal peut en témoigner. Dommage que personne n'ait pensé simplement interroger un spécialiste du comportement animal, parce qu'un enfant ne peut pas être adopter par des loups, c'est tout simplement impossible.

Notre école

En voyant ce petit film du Ministère de l'Éducation nationale contre le danger des rumeurs en milieu scolaire je me suis posé deux questions.

À quoi peut bien servir ce genre de production sinon à dépenser le denier du contribuable ? Vous n'êtes pas en milieu scolaire et vous regardez ça d'un œil distrait, les faits divers suffisent à vous faire connaître le problème. Vous êtes en milieu scolaire et vous savez très bien de quoi il en retourne ainsi que des difficultés à intervenir. Vous êtes coupable ou victime et ça ne révolutionnera pas votre façon d'appréhender les choses.

Ensuite, l'établissement scolaire mise en scène est-il représentatif de l'école de la République ? Si c'est le cas, les "blancs" sont visiblement devenus la minorité. Si ce n'est pas le cas, on pourrait se poser des questions sur la tolérance de certaines populations issues de l’immigration et les mauvais esprits pourraient penser que dans d'autres établissements moins typés il n'y aurait aussi moins d'histoires de ce genre.

Si ces petits films vous tentent il y en a d'autres sur NAH (Non Au Harcèlement) estampillés par le Ministère de l'Éducation nationale.

 

Les rumeurs - Agir contre le harcèlement à l'École 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Valençay (36)

Le Château

Musique (358)

Gaë Bold

Totentaz 

 

Goataholic

Dancing in fire 

 

Garmarna

Kyrie 

Le jeu des deux images (215)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

 

 

"Présentez... Quenelles !"

Sur Alyaexpress-News.com, Sammy Ghozlan le président du Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme nous gratifie d'un petit texte qui se voudrait alarmant mais n'arrive qu'à être ridicule comme souvent dans ce domaine. La Quenelle serait bien d'origine nazie, pour preuve une photo montrant des membres des Jeunesses Hitlériennes réalisant le geste honni en saluant avec une pelle !

Il s'agit en faite d'un salut militaire avec un outil à la place de l'arme. Je me souviens, lors de mon service militaire, d'avoir fait de même avec un camarade. Nous balayions les abords des bâtiments lorsqu'un officier s'en vint à passer par là ; après une courte hésitation sur la conduite à tenir, nous avons "présentez les armes" avec nos balais et le gradé nous rendit notre salut.

La photo illustrant l'article ne montre pas autre chose, et pour y déceler l'empreinte du Mal il faut être stupide, malhonnête ou les deux.

Tenez, pour rester dans la même logique je soutiens, moi, que la Quenelle est bien un acte de résistance puisque les Résistants la faisaient. En voici la preuve avec ces Maquisards qui agissaient dans la vallée de l'Azergues dans la région lyonnaise :