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24/04/2013

Les fils de Noé

C'est dur de voir son frère humain souffrir de maladie ou d'assister à l'agonie d'un enfant, alors nos braves ONG soignent et nourrissent avec abnégation les malheureux des pays pauvres. Il est difficile de les en blâmer. L'espoir c'est de voir ces assistés s'arracher à leur misère et d'accéder à notre niveau de vie. Mais quand on se souvient de la surface de terre arable nécessaire pour nourrir un occidental moyen, la quantité de ressources diverses utilisée pour son équipement et son confort et la masse de détritus qu'il génère, les écologistes nous le reprochent suffisamment, peut-on réellement souhaiter la même richesse pour tous ?

Pour faire bonne mesure on nous raconte que la population mondiale se stabilisera d'elle-même une fois la grande majorité sortie de la misère. Qui paiera alors les retraites qui semblent à ce point menacées que nos gouvernants nous serinent sur le déficit démographique obligeant une immigration massive pour augmenter la population active ? Dans quelle état sera la planète quand cela arrivera, si cela arrive ?

Malgré les incidents de parcours les croissances démographique et économique sont chaque année positives. Étrange couple, inséparable semble-t-il, s'en allant main dans la main vers on ne sait où. Un monde meilleur et plus riche ? Pourtant à la vitesse à laquelle se produit la déforestation, la Terre future ne sera qu'un mélange de zones urbanisées chaotiques et de semi-déserts parsemée de quelques réserves naturelles pas plus grands que des squares. Mais ce ne sera sans doute pas le cas, d'ici là, la famine, les maladies et les guerres de subsistance auront immanquablement réglé le problème sans nous demander notre avis.

Et le développement durable, la marotte des bobos ? Panneaux photovoltaïques, éoliennes et voitures électriques nécessitent une haute technologie pour les créer et les entretenir pour une efficacité discutable, qui plus est seulement à la porté de quelques pays. Les déchets dits recyclables ne représentent qu'une infime partie des détritus et la complexité du processus, qui n'est pas toujours exempt de pollutions, font qu'ils ne sont justement pas toujours finalement recyclés mais simplement enfouis ou incinérés.

Il nous reste le potager, les poules et le composteur, si le développement des zones urbanisées nous laissent la place de les installer.

23/04/2013

Et dire que je paie des impôts...

Hormis pour la consultation sur la constitution de l'Europe en 2005, mais ça ne compte pas puisque qu'en 2007 le Traité de Lisbonne a validé les textes proposés antérieurement après y avoir changé trois mots et deux virgules, depuis que je suis en âge de voter j'ai toujours mis dans l'urne le bulletin du candidat perdant ou fait le mauvais choix lors des référendums. Démocratiquement, j'ai toujours été du côté des vaincus, même si j'en tire une certaine fierté ça prête à réfléchir.

La dernière valse à Paris

Le petit comédon hargneux qui nous sert de ministre de l'intérieur, comme si la France avait encore un intérieur, s'indigne qu'on puisse douter des saintes vérités officielles et nous prouve encore une fois que la reductio ad shoam est l'arme ultime de la mauvaise foi et de la malhonnêteté. 

Manuel Valls face à We Are Chance Paris

21/04/2013

Musique (306)

Zack Hemsey

End of an era

Jesperd Kyd

The Gardian theme

(Musique du jeu vidéo Darksiders II)

Michel Portal

Danse paysanne

(Musique du film Le retour de Martin Guerre de Daniel Vigne)

 

Le jeu des deux images (183)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

183a.jpg

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19/04/2013

Cahuzac, mon héros

L'importance de l'opinion publique a toujours été reconnue, sous quelque forme que ce soit, par les penseurs comme par les dirigeants de toutes les époques. Aucun gouvernement, mais surtout aucun mode de vie, régissant les relations entre les hommes, ne peuvent avoir quelque durée sans l'accord tacite, sinon explicite, de tous ou du plus grand nombre. La vie normale d'une société suppose le consentement de ses membres aux valeurs qui la supportent et la définissent.

Ils n'est pas besoin que les hommes soient conscients de ces valeurs, car elles s'expriment dans leurs conduites. Il n'est pas besoin que l'opinion publique fondement du pouvoir, se manifeste pour être. Ce qu'elle a de plus profond et d'essentiel, pourrait-on dire sans nul paradoxe, demeure le plus souvent caché.

Alain Girard

L'opinion publique

18/04/2013

Juste un peu tard

Une partie de la réacosphère se félicite du développement de la dissidence, s'enflamme devant le succès du mouvement anti-mariage pour tous, se réjouit que la cote de nos dirigeants soit au plus bas, se met à rêver d'un réveil du peuple français. Tout ceci est merveilleux mais juste un peu trop tardif, nous avons dépassé le point de non-retour à partir duquel plus rien ne se fera démocratiquement (et très difficilement autrement). Nos adversaires occupent tous les postes clé, connaissent tous les rouages de notre société et divers liens occultes les unissent pour le meilleur et pour le pire ; nous sommes sans pouvoir et divisés. Le peuple ? Ce qu'il en reste plutôt. Les récents rassemblements étaient une sorte de chant du cygne. Nos maîtres attendent le pourrissement du mouvement, il va venir, certains prennent déjà leur distance, ils guettent le dérapage quitte à le provoquer. Le peuple ? Entre les prétendants à la boboïtude, les suiveurs, les parasites, les trouillards, les revanchards, ceux qui doivent assurer la subsistance de leur famille, ceux qui regardent vers d'autres horizons, ceux qui ne croient qu'en Allah, ceux qui s'essuient le fondement avec nos couleurs et ceux qui ont été lobotomisés, que reste-t-il ? C'était plus tôt qu'il lui fallait réagir, quand il pouvait encore inverser le mouvement de délitement général, mais il a préféré voter pour François Mitterrand et l'Union Européenne. La sortie du tunnel n'étant pas pour demain, il ne lui reste qu'à pleurer sur les occasions manquées et à s'armer et pas seulement de patience s'il veut essayer de sauver sa peau déjà vendue.