Un peu d'interactivité (5)

Je me répète, si un visiteur de ce blog a des textes de son cru et qu'il veut les faire connaître sans avoir à créer le sien il n'a qu'à me les faire parvenir par e-mail et je me ferais un plaisir de les mettre en ligne. À titre d'information, mes visites quotidiennes oscillent actuellement entre 300 et 350.

C'est fait

« L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement “une politique”, au sens le plus large du mot, nationale et internationale »

Discours de Pierre Mendès-France devant l'Assemblée nationale en 1957 via Hoplite

 

Méchant garçon (48)

- Je ne donne plus aux banques alimentaires. J'en avais pourtant l'habitude, mais vue l'origine des principaux bénéficiaires si je veux être cohérent je ne peux plus donner. Cette époque nous rend cruels.

 

Cancre

Vincent Peillon a constaté que l'école ne va pas très bien, un ministre de l'Éducation nationale socialiste c'est doté d'une acuité visuelle supérieure à la nôtre, et a décidé de changer tout ça. Mais comme il est un grand démocrate comme tous nos dirigeants il a lancé une vaste concertation en appelant au bon sens des citoyens. Nous voici donc avec la possibilité de donner notre avis sur le site... roulement de tambour... Refondons l'École de la République. On peut y lire entre autre une lettre aux enseignants, un monument de niaiserie et de langue de bois et y répondre à des questions. Évidemment, je ne participerai pas à cette mascarade organisée aux frais du contribuable, mes remarques ne seraient pas prise en compte et de toute façon ma seule envie en ce moment est de copieusement les injurier et de leur souhaiter une mort affreuse, ce qui n'est guère constructif. Bref, après « cet exercice d'intelligence collective et de démocratie » Peillon va nous pondre quelques réformettes qui vont encore compliquer la vie des établissements scolaires et des élèves, qui coûteront une petite fortune et ne changera strictement rien au problème qui est un problème de société. Pourtant en regardant la page de présentation du site on pourrait croire que ses concepteurs avaient montrer une ébauche de prise de conscience et subséquemment qu'une solution pouvait être trouvée. Je m'explique. Regardez les photos : les élèves ont l'air bien dans leur peau, ne sont pas déguisés en gangsta et semblent écouter leurs enseignants. À la vision de ces images, la lutte contre l'échec scolaire n'apparaît pas vraiment comme une priorité. J'en déduis donc que ce qui est montré, et qui ressemble plus à l'enseignement vécu dans une aimable petite ville de province qu'à celui subi dans le 9-3, doit être l'école après les miraculeuses mesures prises après le brainstorming interactif, ludique et citoyen qui nous est proposé. La solution a été trouvée, mais laquelle ? Eh bien, d'après ce que je vois, mais je n'ai malheureusement pas la vue de Peilllon, les minorités ne sont représentées que par un enfant en fauteuil roulant et deux autres d'origine asiatique... et c'est tout. Quels sont donc les éléments qui ont été supprimés pour que ça aille mieux ? Cherchez un peu, je ne vais pas tout vous dire !

 

Faut-il brûler les journalistes ? (8)

Alors qu'en ces temps de crises graves je serais presque tenté de penser qu'il vaudrait mieux n'importe quelle expérience plutôt que la politique du mou rond et du pointu hyperactif, les médias s'efforcent au contraire de nous convaincre que le débat se borne aux misérables velléités de nos faux jumeaux de l'UMPS et que hors eux il n'y a rien.

Musique (281)

 

Labyrinth Ear

Walk on the Moon (Arthur Russell) 

The American Dollar

Call 

The End of the Ocean

To be buried and discovered again

Rêve de Vert (2)

Un autre documentaire sur le Monde après la disparition de l'homme : Population zéro – Un monde sans homme de Christopher Rowley.