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12/04/2011

Le jeu des deux images (94)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

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Rêve de Vert

 

La Terre après les humains de David de Vries est un documentaire passionnant sur ce que deviendrait les réalisations des hommes si ceux-ci venaient à disparaître.


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Pour ceux que cela intéresse le livre Homo disparitus d'Alan Weisman traite du même sujet.

 

11/04/2011

Le jeu des deux images (93)

 

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.abb93.jpg

 

 

 

 

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Musique (228)

 

Giorgia's horse

As it stops raining (Various Production remix) 

Almara

Ne m'oublie mie 

Covenant

Happy man

10/04/2011

Fourre-tout (41)

Fait divers

En lisant l'article de SFR sur la fusillade qui a eu lieu aux Pays-Bas et j'y découvre que "le tueur a tiré à la ronde avec une mitrailleuse" pendant dix à vingt minutes faisant "5 victimes et plusieurs blessés graves".

Primo, à part Rambo, je ne connais personne qui tire à la ronde avec une mitrailleuse à la hanche. À moins que l'auteur des faits ne l'est tranquillement installée sur son trépied avant de faire feu, mais là cela devient surréaliste. En réalité, je pense qu'il s'agissait plutôt d'un fusil mitrailleur ou d'une quelconque arme automatique, les journalistes sont non seulement incultes sur les sujets qu'ils traitent mais ils ont aussi l'hyperbole facile.

Secundo, d'après le ou la journaliste les blessés graves ne sont pas des victimes, ils vont sûrement être très heureux de l'apprendre. Aux Pays-Bas aussi les hôpitaux doivent être engorgés et on doit chercher à minimiser la gravité des problèmes de santé des patients. 

PS : Le temps d'écrire cette note et j'apprends en cherchant un peu sur le net que la mitrailleuse est devenue plus sagement une arme automatique et que deux des blessés graves sont décédés depuis...

 

09/04/2011

Les germes

 

Nous vivions jusqu’ici dans un univers solide dont les générations avaient déposé l’une après l’autre les stratifications. Tout était clair : le père était le père, la loi était la loi, l’étranger était l’étranger. On avait le droit de dire que la loi était dure, mais elle était la loi. Aujourd’hui ces bases certaines de la vie politique sont frappées d’anathème. Car ces vérités constituent le programme d’un parti raciste condamné au tribunal de l’humanité. En échange, l’étranger nous recommande un univers selon ses rêves. Il n’y a plus de frontières, il n’y a plus de cités. D’un bout à l’autre du continent, les lois sont les mêmes, et aussi les passeports, et aussi les juges, et aussi les monnaies. Une seule police et un seul cerveau : le sénateur du Milwaukee inspecte et décide. Moyennant quoi, le commerce est libre, enfin le commerce est libre. Nous plantons des carottes qui par hasard ne se vendent jamais bien et nous achetons des machines à biner qui se trouvent toujours coûter très cher Et nous sommes libres de protester, libres, infiniment libres, d’écrire, de voter, de parler en public, pourvu que nous ne prenions jamais des mesures qui puissent changer tout cela. Nous sommes libres de nous agiter et de nous battre dans un univers d’ouate. On ne sait pas très bien où finit notre liberté, où finit notre nationalité, on ne sait pas très bien où finit ce qui est permis. C’est un univers élastique. On ne sait plus où l’on pose ses pieds, on ne sait même plus si l’on a des pieds, on se trouve tout léger, comme si l’on avait perdu son corps.

Mais pour ceux qui consentent à cette simple ablation que d’infinies récompenses, quelle multitude de pourboires ! Cet univers qu’on fait briller à nos yeux est pareil à quelque palais d’Atlantide. Il y a partout des verroteries, des colonnes de faux marbre, des inscriptions, des fruits magiques. En entrant dans ce palais vous abdiquez votre pouvoir, en échange vous avez le droit de toucher les pommes d’or et de lire les inscriptions. Vous n’êtes plus rien, vous ne sentez plus le poids de votre corps, vous avez cessé d’être un homme : vous êtes un fidèle de la religion de l’Humanité. Au fond du sanctuaire est assis un dieu nègre. Vous avez tous les droits sauf de dire du mal du dieu.

Maurice Bardèche

Nuremberg ou la Terre promise (1948)