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18/07/2009

Compagnons

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17/07/2009

Comment les cornes ont poussé sur le crâne d'Hitler et devinrent plus grandes que lui avec les années

Il est normal en temps de guerre de diaboliser son adversaire, que l'on soit une démocratie qui doit justifier son combat - une démocratie c'est pacifique - ou une dictature qui doit démontrer que l'ennemi est bien pire que soi - et que le contexte nécessite des mesures ''spéciales''.

Lors de la Seconde guerre, le régime nazi avaient des attributs qui allaient les y aider : uniformes noirs, insignes à tête de mort, drapeaux écarlates, mystérieux swastika, horreur des camps libérés en 45... Le travail ainsi facilité, tout le monde y mis du sien pour charger la bête. Les Juifs en général dans un soucis de revanche bien compréhensible ; les Sionistes qui trouvèrent là le motif irréfutable de fonder une nation ; les pays vaincus et occupés qui cherchèrent à faire oublier la Collaboration et à magnifier des actes de résistance pas toujours glorieux ; l'URSS trop heureuse de camoufler ses déportations, ses massacres et son alliance avec Hitler pour dépecer la Pologne, et de faire main basse sur une partie de l'Europe en jouant les martyrs ; les Anglo-américains qui justifièrent leur guerre totale contre l'Allemagne, et les destructions et victimes inhérentes. Les nazis n'ayant aucun défenseurs, le parti étant devenu une sorte d'association de malfaiteurs criminels par la grâce du Tribunal Militaire International de Nuremberg toute personne qui aurait l'idée saugrenue de contredire les vainqueurs serait automatiquement considérée comme complice et donc pénalement poursuivie, les choses en furent grandement facilitées.

Pourtant, à la fin de la Seconde guerre Hitler, malgré ses habits démoniaques, restait un être de chair ; on l'avait connu avant le conflit, période pendant laquelle il était presque un chef d'état comme un autre pour les médias et les dirigeants des autres nations et on l'avait connu en vie. Or, depuis, l'Hitler être humain a tendance à disparaître pour céder la place à une image caricaturale, une créature maléfique terrée dans son bunker essayant de détruire la planète après avoir échouer à la conquérir, un Docteur Faust paranoïaque et mégalomane, une incarnation du diable lui-même. Plus le temps passe, alors que l'on devrait prendre du recul sur la question débarrassée des passions issues des événements, plus la personne Hitler disparaît sous le personnage forgé par ses ennemies. Ce qui passerait encore pour le citoyen lambda, mais c'est aussi le cas pour les historiens et les médias. Le Führer du IIIme Reich a été défini une fois pour toute et personne ne doit s'aventurer a vouloir y modifier quoi que ce soit, sinon pour le noircir encore plus – ce qui, reconnaissons-le, n'est pas une mince affaire vu la couleur qu'il a dû prendre. Le dogme n'ayant plus suffit, des lois sévères à géométrie variable se sont ajoutés pour éviter toute déviance. Puisque aujourd'hui le relativisme est de mise et que le mal n'y échappe pas, il fallait être sûr que le nazisme et son chef ne puisse y trouver une sortie : ils constituent donc le mal absolu et l'absolu est la seule chose qu'on ne peut relativiser.

Reste à se demander pourquoi on en est arrivé là ? Il faut croire que certaines raisons que j'ai énumérés pour l'immédiat après-guerre restent toujours valables et que d'autres s'y sont ajoutés au service de divers groupes. Par exemple, ceux qui ont la volonté d'abolir les frontières s'efforcent d'assimilé toute opposition à du nationalisme et tout nationalisme à du national-socialisme, ou encore certaines minorités qui, parce qu'elles ont été persécutés par le nazisme, donc par le Mal, ne peuvent être par conséquence que dans le camp du Bien ce qui leur donne bien des avantages.

Meute

Amusant, l'avatar de Jeep ressemble au mien en négatif :

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Pour faire l'illustration sonore de cette note, je vous propose le dernier titre de Shakira en anglais She wolf ou en espagnol Loba.

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Marennes-Oléron (17)

Le Fort Louvois

16/07/2009

Jusqu'à l'horizon

Charles Beck Woocuts Harvest.jpg

Charles Beck Woodcuts

Harvest

 

Histoire... (17)

Un livre à donner à lire à tous ceux qui douteraient des bonnes intentions initiales du communisme, L'île aux cannibales de Nicolas Werth, dont voici la quatrième de couverture :

"Voici le premier livre en français sur l' " autre " goulag, édifié par Staline et Iagoda, son " ministre de l'Intérieur ", aux fins de " purifier socialement " l'Union soviétique. Sur l' " île aux cannibales ", ont été déportés 6 000 " éléments socialement nuisibles ". Isolés dans cet endroit désolé, Nazino, perdu au milieu du fleuve Ob, les déportés débarqués sans provisions ni outils ont subi la torture de la faim au point de s'entre-dévorer. Passé sous silence pendant soixante ans, l'épisode est aujourd'hui révélé par Nicolas Werth. Sa reconstitution permet de comprendre le fonctionnement des " peuplements spéciaux ", elle met en évidence une élimination inévitable, sinon programmée, autant que l'absence de coordination entre les différents maillons de la chaîne répressive. Elle montre aussi la violence sociale qui régnait en Sibérie, terre de déportation et de colonisation. Enfin L'Ile aux cannibales offre un fascinant cas de perte des repères humains quand les individus sont soumis à une situation extrême dans un lieu clos. L'lle aux cannibales, c'est l'histoire d'une décivilisation en plein XXe siècle.

Nicolas Werth, directeur de recherche au CNRS, a notamment participé au Livre noir du communisme et codirigé une Histoire du Goulag (6 volumes, Moscou, Rosspen, 2004)."

À lire aussi le compte rendu de Nicolas Plagne sur Parutions.com, celui de Camille Aranyossy sur Le litteraire.com et celui de Bruno Modica sur Les Clionautes.


(Note déjà publiée sous un autre intitulé)

 

15/07/2009

Émotion

Les sentences du procès Fofana sont trop légères, c'est de la faute de la justice française sûrement antisémite : les Juifs manifestent.

Mohamed Benmouna se pend dans sa cellule, c'est de la faute de la Police française sûrement raciste : les ''jeunes'' des cités manifestent.

Un Airbus A310 d'une compagnie yéménite s'écrase en mer, c'est de la faute du gouvernement français... euh... parce que c'est comme ça : la communauté comorienne de Marseille manifeste.