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30/06/2009

Sortilège

 

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Jim Buckels

Leda's bath

Désolé Monsieur le Président

 

Société

 

Le meurtrier du fils du président-élu salvadorien condamné à 16 années de réclusion criminelle

 

AP | 29.05.2009 | 20:40

 

La cour d'assises de Paris a condamné vendredi à 16 années de réclusion criminelle l'homme qui a tué Alejandro Funes, fils du président-élu du Salvador, grièvement blessé le 2 octobre 2007 lors d'une rixe à Paris et décédé huit jours plus tard.

Dans la journée, le ministère public avait requis une peine de 18 à 20 ans de réclusion criminelle pour meurtre contre Mohamed Amor, 32 ans, l'auteur des coups mortels. La cour d'assises de Paris a requalifié le meurtre en coups mortels.

Jeudi, la cour avait entendu le témoignage émouvant du père de la victime, arrivé le matin même du Salvador. Mauricio Funes avait rendu hommage à la mémoire de son fils évoquant une histoire "paradoxale", celle d'un enfant envoyé en France pour y terminer ses études et ainsi échapper à une société gangrénée par la violence, qui trouve la mort dans ce pays où sa famille pensait qu'il serait en sécurité.

"Ce drame d'ordre privé qui a affecté le président Mauricio Funes et son ex-épouse se terminera par un sentiment de justice qu'ils étaient venus chercher à Paris", a déclaré leur avocat, Me Philippe Valent.

La cour d'assises a également condamné à deux ans d'emprisonnement dont un avec sursis un autre accusé, Aboussama Chaffouk, 33 ans, jugé pour des faits de violence sur la victime avant le coup mortel. Une peine conforme aux réquisitions de l'avocat général.

Alejandro Funes, 27 ans, qui terminait des études de photographie, a été mortellement blessé lors d'une rixe sur le pont des Arts à Paris le 2 octobre 2007, passerelle qui relie la rive droite à la rive gauche de Paris, entre le musée du Louvre et l'Académie française. Il est décédé le 10 octobre suivant.

Jeudi, l'accusé avait présenté des excuses à la famille assurant qu'il ne voulait pas tuer leur fils lors de cette bagarre qui s'est déclenchée pour un motif futile.

Mauricio Funes a expliqué le jour de son audition avoir parlé la dernière fois à son fils la veille du drame, celui-ci l'ayant appelé pour le féliciter de sa désignation comme candidat du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN), l'ancien mouvement de guérilla, à l'élection présidentielle. Un scrutin que M. Funes a remporté le 15 mars dernier. Le nouveau président doit être investi lundi dans ses fonctions. La guerre civile qui a ravagé le Salvador entre 1980 et 1992 a fait 75.000 morts. AP

 

Source : Nouvel Obs .com

 

29/06/2009

Fourre-tout (7)

De tout et de rien.

 

Êtes-vous hypersensible ? Peut-être un début de réponse ici.

 

''Anthropopithèque ! Bachi-bouzouks ! Coloquintes ! Moules à gaufres !'' et pleins d’autres jurons du Capitaine Haddock sur ces deux sites : Les insultes du Capitaine Haddock et Les colères du Capitaine Haddock.

 

Des photos du reporter Philippe Buffon sur ce site.

 

Connaître le classement d’une ville française par sa population ou son taux de diplômés, c’est possible avec L'encyclopédie des villes de France du site Le journal du Management.

 

Il est possible de visiter les maquettes de Versailles, l’Acropole d’Athènes, de Babylone ou de la Rome antique sur ce site.

 

La clausilie romaine n'existe qu'à une centaine de specimens en France. Pourquoi ? La réponse est ici.

 

Bon, ben... c'est tout.

28/06/2009

GPI

Le Global Peace Index mesure le degré de paix intérieure et extérieure d'un pays.

La Nouvelle-Zélande est classée 1re, l'Irak 144me et dernière, et la France 30me.

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Pour plus de détails voir le site (en anglais) et l'article sur Wikipédia

 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Pouy-sur-Vannes (10)

Le Château et ici (document PDF)

 

26/06/2009

Cowboy pride

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Nelson Boren

Stars and stripes forever

 

 

Bonus

 

Histoire... (14)

 

Pourquoi 7000 enfants devaient mourir ?

 

Seconde Guerre Mondiale : Le cruel sort des réfugiés allemands au Danemark

 

Une nouvelle étude concernant la mort de plus de 10,000 réfugiés allemands au Danemark peu avant et après la fin de la Seconde Guerre Mondiale a stupéfié le public de ce pays scandinave. La découverte que les pertes des réfugiés de 1945 à 1949 incluaient plus de 7,000 bébés ou enfants en bas âge, auxquels on refusa non seulement les rations adéquates mais aussi toute aide médicale, a été décrite par le journal « Politiken » de Copenhague comme « choquante et inhumaine ».

Tout aussi déplorable, dit le journal, est la « suppression massive d’information » sur le sort des réfugiés au Danemark, puisque jusqu’à maintenant les Danois ont considéré comme une chose acquise et comme un point de fierté nationale que les 200,000 à 250,000 personnes qui s’étaient réfugiées au Danemark pour fuir l’avancée des troupes soviétiques avaient reçu un traitement décent.

L’ancienne physicienne Kirsten Lylloff a examiné ce mythe plus attentivement. Son hobby est l’étude de l’histoire, et elle s’est étonnée du grand nombre de tombes de bébés et d’enfants allemands dans un cimetière d’Aalborg où elle vit habituellement. Après avoir passé six mois à rassembler des informations, les archives concernées s’ouvrirent facilement devant elle. L’historienne amateur fut d’autant plus surprise de trouver de nombreux rapports et statistiques choquants qui n’avaient jamais été mentionnés dans une étude historique ordinaire jusqu’ici. Et cela en dépit du fait que la période d’occupation allemande au Danemark d’avril 1940 à mai 1945 fait l’objet de recherches plus complètes que toute autre période historique.

D’abord, les réfugiés – 85 % étant des femmes et des enfants – avaient été installés dans des écoles ou des lieux de réunions ; ensuite, en 1945, 142 camps furent établis pour ces gens. Il était strictement interdit aux civils danois d’avoir un contact quelconque avec les expulsés allemands.

La recherche de Lylloff a montré que rien qu’en 1945, 13,492 réfugiés allemands moururent dans les camps danois. Plus de 7,000 d’entre eux étaient des enfants âgés de moins de cinq ans ; la plupart moururent de malnutrition et de déshydratation et – d’après Lylloff – de maladies « parfaitement guérissables » comme des infections stomacales ou intestinales et la scarlatine. Mais jusqu’en 1949 les autorités médicales danoises, ainsi que la Croix Rouge, refusèrent constamment une assistance médicale aux réfugiés internés dans ces camps.

« Comment peut-on considérer des bébés et des enfants en bas âge comme des ennemis ? ». Kirsten Lylloff réfute l’argument, habituel à la fin de la guerre, que les Allemands étaient des ennemis quel que soit leur âge. Jörgen Poulsen, l’actuel Secrétaire Général de la Croix Rouge danoise, a commenté ainsi cette nouvelle étude : « Cela fait mal de lire cela. J’espère que nous sommes devenus meilleur maintenant ». Les autorités médicales danoises ont également déclaré que le refus de toute assistance médicale en ces jours « ne peut pas être justifié, quelle que soit la validité des excuses ».

Le porte-parole des autorités médicales, Torben Pedersen, a néanmoins enjoint les historiens à ne pas tirer de conclusions hâtives. Il dit qu’après cinq ans d’occupation par l’Allemagne nationale-socialiste, avec une guerre mondiale et des rapports toujours plus graves sur la destruction systématique des Juifs, l’humeur politique au Danemark joua forcément un rôle puissant concernant l’attitude adoptée envers les réfugiés allemands.

Cependant, d’après les découvertes de Kirsten Lylloff, il y eut aussi une considération pragmatique dans l’attitude impitoyable des autorités danoises envers les réfugiés : « Les autorités médicales déclarèrent officiellement qu’aider les réfugiés allemands nuiraient aux relations du Danemark avec les Alliés ».

En fait, à la fin de la guerre le Danemark eut beaucoup de mal à dissuader les puissances victorieuses de le classer comme « collaborateur ». Au lieu d’offrir une résistance armée, comme ses voisins norvégiens par exemple, le gouvernement de Copenhague s’était rendu sans combat à la Wehrmacht allemande en 1940 et placé son pays à la disposition d’Hitler, comme fournisseur volontaire de produits alimentaires pour la Wehrmacht. En retour, le Danemark fut traité d’une manière relativement douce par les occupants et toute implication dans la guerre elle-même lui fut épargnée.

 

Article publié dans le Hamburger Abendblatt, 26 mai 1999

 

Source : voxnr.com