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07/04/2008

lls peuvent maintenant venir lui prendre son arme

Charlton Heston était l'un des très rares acteurs pour lequel j'avais du respect. Il vient de décéder ; qu'il repose en paix.

En parcourant les journaux, je m'aperçois que si d'habitude les morts ont toutes les vertus, ce n'est pas le cas quand ils ont eu le courage de s'affirmer de droite. Deux exemples de coups de pieds de l'âne au lion mort :

 

«  [...] Démocrate à l’heure des manifestations pour la reconnaissance des droits des Noirs (il manifeste en 1963 avec Martin Luther King), il épouse par la suite les idées ultraconservatrices des républicains. Président de la NRA, lobby des armes à feu aux Etats-Unis, de 1998 à 2003, il choque par des prises de position en contradiction avec sa filmographie. Antisémite alors qu’il a incarné Moïse, ultralibéral et homophobe alors qu’il a joué l’esclave affranchi et crypto-gay Ben-Hur, raciste alors que son personnage dans La Planète des singes prône l’entente entre les peuples. »

 

Benjamin Chapon in 20minutes

 

Des références, des preuves ou des exemples des vilainies de l'acteur ? Mystère et torchons gratuits.

 

 

«  [...] Porte-flingue. Dans la dernière partie de sa vie, Charlton Heston a surtout fait parler de lui en tant qu’éminent président de la National Riffle Association. Elu en 1998, il mettait toute son énergie à défendre la cause de la libre circulation des armes dans le pays. Traqué jusque dans sa maison par Michael Moore dans Bowling for Columbine, Heston opposait aux questions du documentariste un silence glacial.

Devenu le symbole de l’Amérique réactionnaire et la cible des railleries de stars ou d’intellectuels émargeant au camp démocrate, l’acteur les avait défiés lors d’un congrès en soulevant un vieux fusil à bout de bras et les incitant à venir le lui arracher des mains à sa mort. Bien qu’il ait été au côté de Martin Luther King pendant le mouvement des droits civiques en 1963, Heston a fini par voir la décadence partout. En 1997, au cours d’une cérémonie officielle, il fustigeait«la guerre culturelle» qui fait rage à travers tous les Etats-Unis, «dévastant nos valeurs, attaquant nos libertés, tuant notre confiance en ce que nous sommes et ce en quoi nous croyons». Réélu à l’unanimité pour la quatrième fois en mai 2001 à la tête de la NRA, l’acteur porte-flingue dut reconnaître qu’il avait un problème d’alcool et sortait d’une cure de désintoxication. Un an plus tard, il révéla qu’il souffrait des symptômes de la maladie d’Alzheimer. En 2003, l’ancien alcoolique repenti George Bush lui remettait la médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile.

 

Didier Péron in Libération

 

Il est décoré donc, mais par un alcoolique repenti, autant dire d'une médaille en chocolat par un irresponsable. Quant aux exploits douteux de Michael Moore, il s'agit en fait d'un montage à base de coupes arbitraires dans l'entrevue et de mensonges éhontés pour faire passer Charlton Heston pour un salaud et un imbécile.

Allah Akbar (4)

Pour savoir où nous en sommes : L'Observatoire de l'islamisation.

 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : La Cluse et Mijoux (25)

Le Château de Joux

 

03/04/2008

L'éclaircie

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Ronaldo Macedo

Golden Light , Lahaina Harbor

Il me semble

Les jeunes sont indéniablement tolérants ; surtout à l’égard de leurs propres faiblesses.

 

Le portail

Certes, on y trouve tout et n'importe quoi, c'est le royaume du Copier/Coller et le biotope privilégié de l'info délirante ; pourtant le Net est aujourd'hui le seul réel contre pouvoir en France accessible à chacun. Il l'est infiniment plus que la quasi totalité de la presse inféodée aux grands groupes financiers et, bien sûr, que la télévision qui s'autocensure pour ne pas enfreindre les lois non écrites du politiquement correct.

Prenons l'exemple emblématique des sites et blogs communément désignés par le terme ''d'extrême droite'' (terme bien évidemment fantaisiste et vague puisqu'on en est affublé pour pas grand chose ; je le sais, le présent blog a été classé ainsi plusieurs fois). Leur récent essor n'indique pas un fantasmagorique retour du fascisme mais plus vraisemblablement que cette sensibilité politique n'avait presque aucun moyen de s'exprimer avant le développement d'Internet. Les tentatives plus ou moins masquées pour censurer ce dernier en disent long sur le tracas qu'il cause chez nos maîtres censeurs. Et si l'on trouve plus de mensonges et de fausses vérités sur la Toile que dans les médias classiques, on n'y trouve aussi plus d'informations inédites, de controverses et de polémiques ; de toute façon on y est pas obliger de subir passivement : un simple clic sépare le n'importe quoi de l'information sérieuse, alors que zapper sur sa télécommande ne fait passer que d'une émission formatée à une autre ou d'un débat convenu à un autre.

Allah Akbar (3)

Oui, mais pas toujours.