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17/10/2007

Jeudi c'est permis

Demain est journée de grève nationale. Nous allons voir pour la première fois notre Kennedy de poche et son gouvernement Barnum à l'épreuve du feu.

 

Haïku d'automne

Déjà à l’affût

Dans la brume matinale

Le chat du voisin

Alone in the dark

J’ai mis longtemps à comprendre une chose tout simple : la plupart des gens ont peur de la solitude, une peur irraisonnée, viscérale et quasiment impossible à dominer. Une peur qui engendre son lot de méprises, de soumissions, de compromissions, de mensonges, de reniements, d’actes peu avouables et de vies gâchées. Et ceci d'autant plus que des individus manipulateurs et peu scrupuleux savent parfaitement utiliser cette peur pour servir leurs intérêts. Pourtant des personnes n’ont pas cette peur, non pas qu’elles soient plus fortes ou plus courageuses, seulement elle leur est étrangère. Tout au plus en sont-elles parfois effleurées sans plus de désagrément qu’un léger trouble. Mais ne vous méprendrez pas, elles n’en sont pas plus heureuses pour autant et éprouvent d’autres peurs pas obligatoirement plus rationnelles ni faciles à supporter.

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Montérolier Buchy (76)

Les galeries de Clairefeuille

15/10/2007

Trop tard

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Luciano Ventrone

Il crepuscolo dei vagabondi

 

Des singes et des hommes

Les chimpanzés refusent de faire un geste en faveur d'autrui, même si cela ne les prive de rien, révèlent les résultats d'une étude de comportement menée sur ces grands singes en captivité et publiée dans la revue Nature de jeudi.

Concrètement, pour voir si le sens d'équité existait chez les plus proches parents de l'homme dans le règne animal, Joan Silk, de l'université de Californie à Los Angeles, et ses collègues, ont imaginé des expériences dans lesquelles les chimpanzés (dix-huit en tout) pouvaient obtenir une friandise tout en en livrant, ou non, une autre à un congénère.

A cette fin, les singes ont été placés par paire dans deux enclos contigus, avec un appareil de distribution de fruits, situé entre les deux. Cependant, seulement l'un d'eux pouvait l'actionner en poussant ou en tirant une manivelle, soit pour accéder uniquement lui-même à la friandise convoitée, soit pour en faire tomber simultanément une autre, identique, vers son voisin. Dans aucun cas, le chimpanzé actif ne pouvait donc être perdant.

A la surprise des chercheurs, les primates, qui se connaissaient pourtant très bien mutuellement car ils vivaient ensemble depuis de longues années, ont nettement préféré se servir eux-mêmes sans se laisser impressionner par les gestes du quémandeur d'en face.

Ce comportement était d'autant plus étonnant qu'à l'état sauvage, en Afrique, les chimpanzés participent à une multitude d'activités collectives. Ils prennent part, par exemple, à des patrouilles le long de frontières de leur territoire, à des agressions en coalition contre les populations adverses, ils consolent un congénère blessé. Ils participent à la chasse et partagent ensuite la viande.

Il semblerait que, chez les primates non-humains, y compris les chimpanzés, ces gestes tiennent compte des liens familiaux entre les différents membres d'une communauté (les chimpanzés sélectionnés pour les expériences n'étaient pas apparentés), notent les scientifiques.

Chez l'homme, en déduisent-ils, l'explication du comportement pro-social extrêmement varié (participation aux élections, don du sang, condamnation des violations de normes sociales...) est à chercher en revanche dans les capacités complexes d'apprentissage culturel et les jugements moraux.

 

Dépêche AFP du 26 octobre 2005,

Musique (42)

Alain Bashung

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