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21/06/2006

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Lyon (69)

La Basilique Notre-Dame de Fourvière

18/06/2006

Galets

 

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Alan Magee  

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Promenades

Via all-zebest, trois balades virtuelles dans des lieux abandonnés et lugubres :  

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Vous en avez assez d'entendre toujours le même son de cloche du Figaro à l'Humanité en passant par le Monde ou L'Express ? Alors lisez Le Choc du mois pour voir les choses autrement.

La machinerie

     Il faut se faire une raison, notre société est devenu une société technique, et peu importe votre éthique personnelle, votre civisme, votre honnêteté, votre sens moral, votre intelligence, votre gentillesse, votre sensibilité, et toutes ces choses surannées et devenues inutiles dont plus personne ne tire une quelconque fierté, ce qu’il faut c’est que vous soyez efficace, un rouage compétant de l’immense machine devenue planétaire qui ne doit jamais s’arrêter de fonctionner.

     Dans cette société technique, vous n’êtes qu’un roue dentée, une courroie, une pièce mécanique quelconque que l’on décérèbre autant que l’on puisse en l’abrutissant de distractions débiles et débilitantes, d’informations calibrées, de censures qui ne disent pas leur nom. Un rouage, cela ne doit évidemment pas penser. Vous pouvez atteindre un très niveau d’étude sans avoir une seule idée personnelle, il n’y a qu’à avaler le prédigéré et régurgiter pour progresser. L'espace libéré par le peu de place conservé aux langues anciennes voire au français est destiné à en laisser plus pour les matières "utiles" ou, plutôt, directement utilisables. Ce qui nous donne des kyrielles d’étudiants incapables d’écrire une phrase correcte. Il ne faut pas oublier, non plus, que les mots aident à penser, alors quand on en manque…

     Reste le sens. Et bien une minorité pensante et bien-pensante, cela va de soi, s’est arrogée le monopole de ce qui se fait ou ne ce fait pas, de ce qui se dit ou ne se dit pas. Malheur aux contradicteurs, on ne cherche pas à argumenter avec qui doute de la bonne parole, on le diabolise, on le voue à l’Enfer d’où il n’aurait jamais du sortir, on lui cherche une connivence avec le mal absolu (le fascisme, pour ne pas le nommer). Le sens appartient désormais à cette caste d’intellectuels de droit divin, sachez-le. Remercions-les, ils pensent pour nous.

     Et ceux qui ne travaillent, ni ne pensent ?. Laissons-leur leurs l’illusions d’être des rebelles avec leurs minables trafiques, leur impression d’"emmerder" la société alors qu’ils ne font que nuire à autrui, gâter le quotidien de leurs voisins, gâcher le peu de bien-être des petites gens. Pour éviter toute secousse un peu trop importante, laissons-les se défouler sur les plus faibles, ça les occupent. Ce sont des laissés-pour-compte, des nuls dans la société, qu’ils soient aux moins les roitelets tyranniques de leurs quartiers.

     On peut pourtant se poser la question suivante : cette mécanique qui fait fi du lien sociale et de la dimension spirituelle de l'être humain pourra-t-elle fonctionner encore longtemps ?

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15/06/2006

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