14/10/2025
Pépiements (442)
Pour se pérenniser, cette pornocratie suppose en effet la diffusion permanente de véritables leçons de perversion, c’est-à-dire l’affichage public de comportements "culturels", politiques, économiques ou artistiques pornoïsants. Il ne faut pas déduire de la propagation de ces leçons de perversion que ceux qui les subissent quotidiennement en deviennent nécessairement pervers. C’est même là un trait constitutif de notre époque postmoderne : la Cité peut être perverse sans que tous les individus ne le soient, loin s’en faut. Il est clair cependant que baigner dans une culture perverse n’est pas sans conséquences sur les individus. Premièrement, parce qu’une Cité devenue perverse ne peut alors que mettre en place une "sélection naturelle" des plus aptes à soutenir son idéal. Deuxièmement, parce que les individus restants, même non pervers, seront priés d’adopter des comportements pervers. La Cité perverse - Libéralisme et pornographie (2009) Dany-Robert Dufour |
21:10 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
"Libéralisme et pornographie"
c'est un post antisémite. je le dénonce de ce pas à je ne sais plus quel organisme de censure juif ! On ne me l'a fait pas à moi, non mais !
PS : Lounes-Darbois a écrit un bouquin terminal là-dessus
Écrit par : Dia | 15/10/2025
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