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16/07/2025

Musique (716)

Fuel to fire

Agnès Obel

Commentaires

@Pharamond : Pas déplaisant.
Je me demande où tu trouves toutes ces références, Kamerad. A tout hasard, voici peut-être une autre source, grâce à l'animateur de Piano Jazz Concept :
https://www.youtube.com/watch?v=2G0wdbq-VfA

Écrit par : br | 16/07/2025

br > Sur le net ;-)
Les vidéos de Piano Jazz Concept sont intéressante et le bonhomme a un franc parler assez plaisant, mais c'est parfois trop copieux pour un non-mélomane comme moi.

Écrit par : Pharamond | 16/07/2025

@Pharamond : Louis XV avait en Messier son furet des comètes ; Internet a en Pharamond son dénicheur d'airs et chansons. ;-)

Le discours technique de PJC ne doit être compris que par 10% de son public, mais l'essentiel n'est pas là.

Écrit par : br | 17/07/2025

"J'ai vu, disait M..., peu de fiertés dont j'aie été content. Ce que je connais de mieux en ce genre, c’est celle de Satan dans le *Paradis perdu*."
Plutôt que le célèbre passage d'esprit césarien (traduction, chez gutenberg, par Chateaubriand, dont l'explication des principes qui ont guidé son travail est instructive autant qu'éclairante) :
//
[...] à mon avis, régner est digne d'ambition, même en Enfer ; mieux vaut régner dans l'Enfer que servir dans le Ciel.[1]
//
on rappellera celui-ci, propre à légèrement réconforter, *mutatis mutandis*, dans la lutte déjà perdue contre l'Euromoloch esclavagiste et collectiviste qui n'enregistre que de vrais et nombreux triomphes quand le camp d'en face ne compte, lui, que de rares, insignifiantes et symboliques victoires, d'ailleurs temporaires :
//
Toutefois, malgré tout ce que le Vainqueur dans sa rage peut encore m'infliger, je ne me repens point, je ne change point : rien (quoique changé dans mon éclat extérieur) ne changera cet esprit fixe, ce haut dédain né de la conscience du mérite offensé, cet esprit qui me porta à m'élever contre le Plus Puissant entraînant dans ce conflit furieux la force innombrable d'esprits armés qui osèrent mépriser sa domination : ils me préférèrent à lui, opposant à son pouvoir suprême un pouvoir contraire ; et dans une bataille indécise, au milieu des plaines du Ciel, ils ébranlèrent son trône.

Qu'importe la perte du champ de bataille : tout n'est pas perdu. Une volonté insurmontable, l'étude de la vengeance, une haine immortelle, un courage qui ne cédera ni ne se soumettra jamais, qu'est-ce autre chose que n'être pas subjugué ? Cette gloire, jamais sa colère ou sa puissance ne me l'extorquera. Je ne me courberai point, je ne demanderai point grâce d'un genou suppliant ; je ne déifierai point son pouvoir, qui par la terreur de ce bras a si récemment douté de son empire.[2]
//
Et pour le reste, on gardera en mémoire le lucide et fier discours d'Angel, le récit que prête Perez-Reverte à Lulu, et cette défense de la cause perdue qu'auraient pu reprendre les *maudits* Rebatet et Cousteau (*Dialogue de "vaincus"*) : "Victrix causa deis placuit sed victa Catoni".

[1]
[...] in my choice
To reign is worth ambition though in Hell :
Better to reign in Hell, than serve in Heaven.

[2]
[...] Yet not for what the potent victor in his rage
Can else inflict, do I repent, or change,
Though changed in outward lustre, that fixed mind,
And high disdain from sense of injured merit,
That with the Mightiest raised me to contend,
And to the fierce contention brought along
Innumerable force of Spirits armed,
That durst dislike his reign, and, me preferring,
His utmost power with adverse power opposed
In dubious battle on the plains of Heaven,
And shook his throne. What though the field be lost ?
All is not lost ; the unconquerable will,
And study of revenge, immortal hate,
And courage never to submit or yield :
And what is else not to be overcome ?
That glory never shall his wrath or might
Extort from me. To bow and sue for grace
With suppliant knee, and deify his power
Who, from the terror of this arm, so late
Doubted his empire.
//

Écrit par : br | 17/07/2025

br > Gilbert Keith Chesterton disait : "Le véritable honneur revient à ceux qui sont restés fidèles à leur cause, même lorsqu’elle semblait perdue. '

Écrit par : Pharamond | 17/07/2025

@Pharamond : Aucun souvenir d'avoir lu cette formule chez GKC.
Me semble que les honneur et fidélité figuraient dans la devise d'un groupe guerrier ayant assez mauvaise réputation. Ma mémoire, heureusement, me trahit. ;-)

Écrit par : br | 17/07/2025

br > C'est peut-être bien apocryphe comme maintes citations sur le net. Je n'ai jamais compris ce besoin de bricoler ce genre de choses. Maintenant l'IA s'en mêle et on doute aussi des images.

Écrit par : Pharamond | 17/07/2025

Nombreux sont les ceusses qui savent de Guizot qu'il était un méchant serviteur et thuriféraire du capitalisme sans limites comme le prouve son célèbre "Enrichissez-vous !".
Moins nombreux, les ceusses qui savent l'extrait tronqué, l'original étant[1] "Enrichissez-vous par le travail et par l'épargne." -- formulation plus difficile à exploiter par les gauchistes.
Encore moins nombreux, principalement parmi les historiens et les maniaques de *L'intermédiaire des chercheurs et des curieux* -- revue qui existe peut-être encore ? --, les ceusses qui savent que le texte mentionne une autre qualité archaïque : "Enrichissez-vous par le travail, par l'épargne et par la probité" (tout le monde n'est pas d'accord sur les termes exacts, sur le discours, et sur la date : ces éléments figurent toutefois dans bien des écrits de Guizot).
S'agit en fait d'un argument pour inciter les ceusses désireux de voter d'avoir à travailler pour obtenir ce privilège. Eh oui, c'était une défense du suffrage censitaire qui interdit, à juste titre, aux parasites de peser sur le politique.
Système imparfait, injuste aussi, mais qui vaut sans doute mieux que le pouvoir des juges ou celui des propriétaires de merdias.
On pourrait préférer la solution de *Starship Troopers* reprenant un très vieux modèle politique tombé, hélas, en désuétude.
Faudra que se lève des profondeurs un Gilles Poujaune pour que s'accomplisse l'énergique révolution nécessaire.

[1] Presque. La question est difficile à trancher même chez les spécialistes.

Écrit par : br | 18/07/2025

@Pharamond : Adorable, le renardeau endormi. ;-)

//

Aux pages 2 à 106, amusante nouvelle[1] de Jack Vance exposant une méthode originale -- je n'ai dit ni *intelligente* ni *souhaitable* -- pour choisir le chef suprême :

https://archive.org/details/Worlds_Beyond_v01n03_1951-02.Hillmancape1736

(prendre le PDF)

C'est toujours mieux qu'une élection programmée par la Phynance et ses serviteurs, trop assurés d'avoir affaire à une population de krons sans mémoire ni réflexion ni culture ni surtout bon sens.

[1] Titre plus connu : *The New Prime* qui ne signale pas la découverte d'un nouveau nombre premier.

Écrit par : br | 18/07/2025

Se sachant victorieuse, la mafia étatique cherche à nous voler encore plus avant l'asservissement qui vient. Voici une idée que je soumets au premier des ministricules ; il en verra *peut-être* l'intérêt avant que je n'en donne la raison. C'est tout simple, c'est...
le rétablissement du calendrier républicain :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_r%C3%A9publicain
Le repos hebdomadaire devenant décadaire, c'est plus fort que les pauvres habiletés à la McKinsey sur les jours fériés (on veut en supprimer un, on prétend vouloir en supprimer deux avant d'en supprimer un seul, afin de paraître grand seigneur du compromis).
Et c'est une invention de frères logés !

Écrit par : br | 18/07/2025

br > J'ignorais la phrase de Guizot plus longue. Quoi qu'il en soit cette période de capitalisme triomphant n'était pas très humaine quand on examine les conditions de travail des ouvriers.

Depuis le collège où j'avais appris que le repos hebdomadaire n'était que tous les dix jours j'avais été étonné que l'on n'en face pas grand cas, tout juste le signalait-on. En prenant de l'âge j'ai compris pourquoi. Bonne idée que ce rétablissement et la guillotine pour les déviants !

Écrit par : Pharamond | 18/07/2025

@Pharamond : L'avenir a toujours appartenu aux ceusses dont les ouvriers se levaient tôt et travaillaient dur. ;-)

Il appartenait aux [autocensuré] révolutionnaires de rendre tout ignoble, jusqu'au calendrier.

Écrit par : br | 18/07/2025

br > Tu exagères, le système métrique c'est bien ;-)

Écrit par : Pharamond | 18/07/2025

br > Oups ! je n'avais pas vu un de tes commentaires. Oui le petit renard est bien mignon sur son oreiller de pierre.

Astucieuse nouvelle. Mais qui nomme les Anciens ?

Écrit par : Pharamond | 18/07/2025

@Pharamond : Heers a exposé l'intelligence qui était nécessaire pour manier et convertir longueurs, poids, volumes et sommes d'argent d'un système à l'autre. Pas certains que nous pourrions tous y parvenir.

La sélection des Anciens est laissée à l'imagination des lecteurs. Note que Vance aura été l'un des premiers à imaginer la réalité virtuelle ou une forme immersive de jeu vidéo -- on trouve des précurseurs dans les pulps de Gernsback, si mes souvenirs sont exacts.

Écrit par : br | 19/07/2025

@ BR : ah non ! S'il y a quelque chose de sympa à garder de cette pseudo foutue révolution de 1789, c'est bien ce calendrier républicain très « terre-à-terre ».
Tiens, aujourd’hui (19 juillet 2025, quatorzième jour romain avant les calendes d’Auguste 2778 et 1er thermidor 233), nous fêtons « l’épeautre », ce qui nous parle mieux que « Arsène » ou autre saint Glinglin dont on ne connaîtra jamais les bienfaits ou le casier judiciaire.
Si vous voulez, je peux aussi vous donner la fête d’aujourd’hui du calendrier pataphysique.
Du reste, ce calendrier républicain, comme le système métrique et le code civil (dit code Napoléon 1804) étaient dans les tuyaux bien avant 1789 (et la naissance de Bonaparte et avec, notamment, la « bénédiction » de ce benêt de Louis XVI).
Na !

Écrit par : GjG | 19/07/2025

@Pharamond : "Avant la diffusion du système métrique, ce qui fut long et n'alla pas sans heurts et de vives résistances, nos pays d'Occident connaissaient une autre culture, une autre façon de mesurer. Ce sont ces pratiques complexes, souvent marquées même d'un certain flou, que nous avons peine à imaginer. Ignorer le zéro, la virgule et les décimales, ne penser qu'en nombres entiers ou en fractions obligeait à une gymnastique intellectuelle bien plus vive que celle que l'on exige de qui, aujourd'hui, tapote sur son clavier et attend les résultats."

Les seuls modernes capables de comprendre seraient probablement les derniers programmeurs en Forth, traditionnellement allergiques à tout ce qui ressemble de près ou de loin à des calculs en virgule flottante.

"Ces gens savaient bien compter. Ils ont longtemps écrit tous les nombres en chiffres romains ; ils n'usaient ni de la virgule, ni du zéro, seulement des fractions. Nous avons salué comme un grand progrès l'adoption du système métrique révolutionnaire et, longtemps après, salué de la même manière, du même enthousiasme semble-t-il le dolleuro[1] qui rend les voyages si faciles[2]. Mais, en ces temps d'autres cultures, chaque pays ou plutôt chaque terroir et chaque cité avait ses poids et ses mesures et plusieurs sortes de monnaies nullement compatibles avec celles des voisins. Ils s'y retrouvaient, maniaient les changes et les partages, usaient des fractions et des fractions de fractions pour fixer les prix et les salaires, pour répartir capitaux et profits. Preuve d'une agilité d'esprit que l'usage trop facile fait, par force, oublier."
Et les changeurs de ces temps valaient plus que les "traders" contemporains.

[1] Yep, c'est une intervention sur le texte d'origine.
[2] Monographie à rédiger : le dolleuro au service des notes de frais des employés du mondialisme. On se souvient de l'exemple particulièrement imbécile choisi par foutriquet 1er, Bach des placements en or, pour convaincre les abrutis de l'intérêt de ce qui s'appelait, à l'époque, l'ECU : changer une somme d'argent en passant par tous les pays européens -- situation parfaitement invraisemblable mais destinée à frapper l'imagination des krons. Le même foutriquet 1er ignorait manifestement la langue bochiste, raison pour laquelle son ECU est devenu le dolleuro -- certains maniaques et candides ont cru à l'époque que ce changement rendait illégaux les traités scélérats... Comme si la maudite "u." dite "e." en était à une illégalité près quand cela arrange ses projets !

Écrit par : br | 20/07/2025

J'avais oublié de mentionner que le vrai nom du dolleuro n'est pas heureux non plus pour les Grecs, mais quel eurocrate s'en est soucié ? La remarque en avait été faite par Patrick Besson.

Écrit par : br | 20/07/2025

Etranges, ces récents appels anonymes à la Grande Révoltation pour la rentrée qui s'interdisent d'emblée toute violence -- ils ont donc déjà perdu -- et qui, pour certains, appellent à [inutilement] descendre dans la rue au risque, peut-être, se faire... descendre -- le pouvoir est prêt à tout, et faut être un sacré candide pour croire que des gens dépourvus de qualités intellectuelles et morales vont partir au motif que seulement 80% des gens ne peuvent plus les supporter -- au moins dans les sondages.
Et aucun stratège pour avoir trouvé *auparavant* un moyen de neutraliser les obéissants milichiens qui protègeront le régime par tous les moyens même et surtout centauresques.
Nicolas pourra refuser de payer l'impôt du sang, il risque fort de finir en gilet jaune constellé de taches rouges.
Aucun stratège non plus pour savoir comment neutraliser les colonnes d'occupation de plus en plus audacieuses en attendant d'être encore plus meurtrières, quoi qu'en dise le Maître du Logos -- comment peut-il s'en targuer sans éclater de rire ?
Epoque étrange, en vérité, et certainement pas "intéressante" : [a]bruitiste tout au plus.

Écrit par : br | 21/07/2025

br > La société a voulu a tout pris rejeter la violence comme signe de progrès or la violence est utile quand elle est légitime. Laurent Obertone a dit avec justesse : "Le Français prétend que la violence ne résout rien, parce qu'il croit que sa lâcheté a tout résolu."

Écrit par : Pharamond | 22/07/2025

Qu'on aille proposer aux spectateurs un film de "super-héros" dépourvus de "super-force" et donc condamnés à l'échec face aux méchants ; m'est avis que le nombre d'entrées sera comparable à celui d'une production française subventionnée.

Heinlein contre la pensée magique :

//
One girl told him [the teacher] bluntly : "My mother says that violence never settles anything."

"So?" Mr. Dubois looked at her bleakly. "I'm sure the city fathers of Carthage would be glad to know that. Why doesn't your mother tell them so ? Or why don't *you* ?"

They had tangled before -- since you couldn't flunk the course, it wasn't necessary to keep Mr. Dubois buttered up. She said shrilly, "You're making fun of me ! Everybody knows that Carthage was destroyed !"

"You seemed to be unaware of it," he said grimly. "Since you do know it, wouldn't you say that violence had settled their destinies rather thoroughly ? However, I was not making fun of you personally ; I was heaping scorn on an inexcusably silly idea -- a practice I shall always follow. Anyone who clings to the historically untrue -- and thoroughly immoral -- doctrine that "violence never settles anything" I would advise to conjure up the ghosts of Napoleon Bonaparte and of the Duke of Wellington and let them debate it. The ghost of Dolfie could referee, and the jury might well be the Dodo, the Great Auk, and the Passenger Pigeon. Violence, naked force, has settled more issues in history than has any other factor, and the contrary opinion is wishful thinking at its worst. Breeds that forget this basic truth have always paid for it with their lives and freedoms."

He sighed. "Another year, another class -- and, for me, another failure. One can lead a child to knowledge but one cannot make him think."
//
"War is not violence and killing, pure and simple ; war is controlled violence, for a purpose."
//

Au reste, Anatole a tout dit sur ces héritiers de révolutionnaires aimant à répandre le sang -- celui des autres, évidemment -- pour conquérir le pouvoir mais qui interdisent, parfois par des *lois* -- ne pas rire -- ce même comportement à leurs opposants, se réservant le droit de tuer le bétail après l'avoir privé des moyens de se *défendre* contre les prédateurs que les salauds ont fait venir autant par corruption que pour créer un climat de sourde peur.

Écrit par : br | 22/07/2025

br > La révolution n'est pas un but en soi, mais un moyen d'acquérir le pouvoir ; il n'y a aucune anormalité à chercher à le garder en interdisant la violence chez les opposants.

Écrit par : Pharamond | 22/07/2025

@Pharamond : On tue pour s'emparer du pouvoir, et une fois qu'on l'a, on interdirait "légitimement" voire "légalement" aux opposants d'avoir recours au même moyen dans le même but ? Savoureuse et hypocrite incohérence, valant celle des crétins qui revendiquent le "droit" à la révolte au motif qu'il leur serait accordé par écrit -- et par humour -- dans une constitution, quand cette possibilité est un simple droit naturel ne dépendant pas du juridisme mais de l'exaspération et du courage.
Pour ma part, si j'arrivais au pouvoir par la violence, je n'aurais pas le ridicule d'interdire toute révolte future ayant recours au même moyen : je dirais, plus sportivement : "Vous pouvez essayer. Bonne chance !".

Écrit par : br | 22/07/2025

br > Tolérer l'usage de la violence chez ses adversaires mène à la guerre civile.

Écrit par : Pharamond | 22/07/2025

@Pharamond : Seul aurait le "droit", sans être odieux, sans être ridicule, sans être obscène, d'interdire aux opposants tout recours à la violence un groupe parvenu miraculeusement au pouvoir au moyen de ballons, de nounours, de cartes postales, de bougies et de marches blanches. Je ne sache, dans l'histoire du monde, *aucun* gouvernement ayant une telle origine -- il existe peut-être.

Le massacre arrive, qu'il soit qualifié de "civil" ou de "colonial", et le seul vrai problème, c'est qu'un seul camp soit armé. "Dans un monde normal..."
Comme l'avait dit Abellio, les masses auront cette grâce que d'aller anesthésiées au massacre -- le leur.
Incidemment, le sieur Musk avait confirmé en avril ou mai : les sauvages, désormais organisés, assurés de l'impunité, heureux de la couardise générale, sont sur le point de déclencher de sanglants massacres ("widespread slaughter", dit Musk), avec l'active complicité de la mafia étatique qui réserve ses beaux véhicules blindés avec mitrailleuses à 1000 coups par minute à la lutte contre les populations autochtones. Un givré de chez Cassen s'imaginait, voici quelques mois, qu'un million de chasseurs aurait raison et des milichiens soutenant le régime, et des importés favorisés par icelui. Il aura, ce me semble, une très mauvaise surprise.
Tout cela promet.
Les morts ont de la chance.

Écrit par : br | 22/07/2025

br > La violence, la révolution n'attendent pas les autorisations, elles s'imposent. Une fois qu'on a le pouvoir on le garde. La question essentielle n'est pas de connaitre les moyens utilisés pour le prendre, mais pourquoi l'a-t-on pris. Si on autorise la violence des opposants, où doit-elle s'arrêter ? Aux émeutes ? Aux assassinats ? Aux attentats ?

Écrit par : Pharamond | 22/07/2025

@Pharamond : Bon, faut croire que je n'ai pas été assez clair : au nom de la *cohérence* et de la *décence*, les ceusses parvenus au pouvoir par la violence ne devraient pas avoir le front d'*oser* l'interdire à leurs opposants ou ennemis.
Qu'ils prennent des mesures y compris de fiction légale, soit, puisqu'ils ont les armes ; qu'ils n'aillent pas donner en plus des leçons de *morale* comme ils le font volontiers. La mafia doit avoir le courage d'être une mafia régnant par la force, mais qu'elle n'aille pas *en plus* invoquer la vertu, la modération ou la paix civile : c'est aussi obscène que foutriquet 2.0 prétendant défendre la liberté. Voir Spooner.

Écrit par : br | 22/07/2025

P.S. : Incidemment, un célèbre propos de Patrick Henry est très amusant, sur les révolutions qui s'imposent et la liberté qui est accordée, quand elle devrait se prendre.

Écrit par : br | 22/07/2025

Et pour parler d'autre chose : toujours très bien, DRALN, même si se dire que tout cela disparaîtra est une pensée déprimante. Dernier inventaire avant incendie...

Écrit par : br | 22/07/2025

br > Supposons que "nous" ayons les moyens de renverser par un coup de force le régime actuel et que nous parvenions à prendre le pouvoir ; je serais absolument pour établir des lois afin que cette engeance ne puissent pas tenter quoi que ce soit qui lui permettrait de revenir à la tête de l'Etat.

Merci. La beauté laisse paradoxalement, dans certaines circonstances, un arrière-goût un peu amer.

Écrit par : Pharamond | 22/07/2025

@Pharamond : Pourquoi faire des lois quand on peut effacer les problèmes ayant nom, tête et adresse ?
L'exil ou le silence, mais pas le ridicule d'énoncer "Sédition interdite !". ;-)

Écrit par : br | 22/07/2025

br > Je me suis aperçu que mon dernier commentaire écrit à la va-vite sans relecture était un peu confus, aussi l'ai-je corrigé. Ceci dit on peut toujours éliminer les opposants - ce qui me semble hormis pour les chefs un peu trop radical - mais il en renaitra toujours.

Hors sujet : as-tu reçu mon message privé ?

Écrit par : Pharamond | 22/07/2025

@Pharamond : Que feraient les grands coupables sans leurs petits agents d'exécution ? Les complices méritent de partager le sort de leurs maîtres : ils sont probablement irrécupérables.

Écrit par : br | 23/07/2025

br > Ensuite il n'y a plus qu'à autoriser les cimetières à se révolter ;-)

Écrit par : Pharamond | 23/07/2025

@Pharamond : "Debout les morts !" façon Péricard corrigé à la *Evil Dead*, cela peut avoir son pittoresque. ;-)

Écrit par : br | 23/07/2025

br > Pittoresque... hum...

Écrit par : Pharamond | 23/07/2025

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