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25/03/2023

Musique (644)

I Swear

Sam Gendel

Commentaires

"Français, savez-vous reconnaître une insuffisance intellectuelle ?" Divertissante autant que sérieuse, cette interrogation de santé publique formulée par l'excellent Upinsky (bonne vidéo récente avec Gave) :
https://www.youtube.com/watch?v=E78exTGypf4

Le seul à signaler avant même le visionnage :
https://www.youtube.com/watch?v=6paMcNgzKEk

Écrit par : Blumroch | 27/03/2023

Blumroch > A. Upinsky est intéressant.
La Mite toujours en forme, avec cette fois une pointe d'optimisme que je comprends tout à fait.

Écrit par : Pharamond | 27/03/2023

On peut répartir les gens en deux catégories : les ceusses qui ont visionné[1] *The Prisoner* et les ceusses qui devraient le visionner. Voici une bonne raison de revenir au Village ou de le découvrir :
https://counter-currents.com/2023/03/why-the-prisoner-still-matters
//
I have spent so much time on “A Change of Mind” because, of all the 17 Prisoner episodes, this is the one that now seems most relevant to the present day. And again, this is a development that I never saw coming. The villagers’ extreme, bovine conformity; their emotional fragility; their hysteria; and their intense hatred of non-conformists struck me as absurd when I saw the episode for the first time, 40 years ago. Now it seems like an accurate depiction of what appears to be about half of the population. Even the elements clearly intended as parody now seem like naturalism. I find myself saying this over and over to my close friends: You simply cannot parody the Left anymore. We are now basically living in “A Change of Mind.”
//

[1] Je n'ai pas écrit : compris. Mais visionner, c'est déjà bien.

Écrit par : Blumroch | 28/03/2023

Pour "détoxifier" un peu je recommande plutôt Mozart
(véridique, ce morceau soigne les épileptiques :-) )
https://www.youtube.com/watch?v=9iePyP2HOr8

Écrit par : realist | 28/03/2023

Blumroch > Cela rejoint ce que nous disons depuis quelque temps, ce monde est difficile à caricaturer.

realist > Ce n'est pas mon morceau favori.

Écrit par : Pharamond | 28/03/2023

On ne relit jamais assez les classiques dont les éditeurs modernes devraient, s'ils étaient conscients de leurs devoirs envers les religions du monde nouveau, caviarder et maspériser les textes, qui presque tous heurtent[0] la délicate sensibilité de nos déveaux[1] contemporains -- wokistes, droizumanistes, wakandistes, transchwabistes, ursulistes, macronistes...
En voici un exemple pris au hasard. A supposer qu'on ne trouve pas l'ouvrage -- facile à reconnaître -- dans sa bibliothèque, on pourra le récupérer chez gutenberg.org.

// "***" sera avantageusement remplacé par "écologiste[s] chasseur[s] de subventions", évidemment.

Tu me demandes s'il y a des *** en France? Sache que, partout où il y a de l'argent, il y a des [***]. Tu me demandes ce qu'ils y font ? précisément ce qu'ils font en Perse : rien ne ressemble plus à un [***] d'Asie qu'un [***] européen.

// De fait, serait urgent de décourager les gens qui écrivent, lesquels sont rarement des écrivains. Idée qu'on retrouve chez de nombreux bons esprits, comme Papini et Abellio.

La fureur de la plupart des François, c'est d'avoir de l'esprit ; et la fureur de ceux qui veulent avoir de l'esprit, c'est de faire des livres.
Cependant il n'y a rien de si mal imaginé : la nature sembloit avoir sagement pourvu à ce que les sottises des hommes fussent passagères, et les livres les immortalisent. Un sot devroit être content d'avoir ennuyé tous ceux qui ont vécu avec lui : il veut encore tourmenter les races futures ; il veut que sa sottise triomphe de l'oubli dont il auroit pu jouir comme du tombeau ; il veut que la postérité soit informée qu'il a vécu, et qu'elle sache à jamais qu'il a été un sot.
[...]
Quand un homme n'a rien à dire de nouveau, que ne se tait-il ?

// L'onfrayant comte-sponvilesque expert universel est de tous les temps, qui existait avant BFM et Arte.

Je me trouvai l'autre jour dans une compagnie où je vis un homme bien content de lui. Dans un quart d'heure, il décida trois questions de morale, quatre problèmes historiques, et cinq points de physique : je n'ai jamais vu un décisionnaire si universel ; son esprit ne fut jamais suspendu par le moindre doute. On laissa les sciences ; on parla des nouvelles du temps: il décida sur les nouvelles du temps. Je voulus l'attraper, et je dis en moi-même : Il faut que je me mette dans mon fort ; je vais me réfugier dans mon pays. Je lui parlai de la Perse ; mais à peine lui eus-je dis quatre mots, qu'il me donna deux démentis, fondés sur l'autorité de messieurs Tavernier et Chardin. Ah ! bon Dieu ! dis-je en moi-même, quel homme est-ce là ? Il connoîtra tout à l'heure les rues d'Ispahan mieux que moi ! Mon parti fut bientôt pris : je me tus, je le laissai parler, et il décide encore.

// Jugement sévère mais juste ; une petite connaissance de la littérature permet de retrouver aisément les auteur et nationalité concernés, si par extraordinaire on les a oubliés.

Le seul de leurs livres qui soit bon est celui qui a fait voir le ridicule de tous les autres.

// Par anticipation, description de l'empire écologiste mondial.

Ils disent que le soleil se lève et se couche dans leur pays : mais il faut dire aussi qu'en faisant sa course il ne rencontre que des campagnes ruinées et des contrées désertes.

// C'est la mort du prosélytisme (théologique, européen, écologiste ou transhumaniste) sous la contrainte que de penser ainsi.

Celui qui veut me faire changer de religion ne le fait sans doute que parce qu'il ne changeroit pas la sienne quand on voudroit l'y forcer : il trouve donc étrange que je ne fasse pas une chose qu'il ne feroit pas lui-même, peut-être pour l'empire du monde.

// En tyrannie, l'observation n'est pas limitée aux lois de l'honneur et à leurs conséquences.

Il n'y a donc que cette cruelle alternative, ou de mourir, ou d'être indigne de vivre.

// On peut défier la populace quand on est défendu par quelques milliers de milichiens armés qui d'un micro, qui d'un code pénal, qui d'une mitrailleuse à 1000 coups par minute. Satisfaction [de] misérable.

Si, dans cette autorité illimitée qu'ont nos princes, ils n'apportoient pas tant de précautions pour mettre leur vie en sûreté, ils ne vivroient pas un jour ; et s'ils n'avoient à leur solde un nombre innombrable de troupes, pour tyranniser le reste de leurs sujets, leur empire ne subsisteroit pas un mois.

// Les marionnettistes n'ont rien à gagner au changement -- juste ou non --, et les victimes trop à perdre. Dans les siècles passés, supprimer une tête pouvait suffire ; ce n'est plus vrai sous la tyrannie d'Hydra[2]. L'annulation, souhaitable, de foutriquet 2.0 ne suffirait pas, qui devrait être suivie de beaucoup d'autres : le roi de façade n'est qu'un Gauleiter ou un administrateur colonial avec, dans la coulisse, un comité directeur aussi discret qu'efficace. A l'organisation des oppresseurs devrait donc correspondre une organisation des opprimés -- beau sujet de science-fiction.

Les changements ne peuvent être faits que par le prince, ou par le peuple ; mais là, les princes n'ont garde d'en faire, parce que, dans un si haut degré de puissance, ils ont tout ce qu'ils peuvent avoir ; s'ils changeoient quelque chose, ce ne pourroit être qu'à leur préjudice.
Quant aux sujets, si quelqu'un d'eux forme quelque résolution, il ne sauroit l'exécuter sur l'État ; il faudroit qu'il contre-balançât tout à coup une puissance redoutable et toujours unique ; le temps lui manque comme les moyens : mais il n'a qu'à aller à la source de ce pouvoir ; et il ne lui faut qu'un bras et qu'un instant.

// On commence comme ça, de manière séditieuse, et on finit par penser "en bon français" que "notre ennemi, c'est notre maître".

Mais si un prince, bien loin de faire vivre ses sujets heureux, veut les accabler et les détruire, le fondement de l'obéissance cesse ; rien ne les lie, rien ne les attache à lui ; et ils rentrent dans leur liberté naturelle.

// Ouaille note ? Abellio réduisait, lui, à deux les occupations originelles : aimer une femme et tuer un homme. Dans tous les cas, aucune mention de cet acte si peu naturel : écrire un livre. ;-) Aut liberi, aut libri.
[...] les actes les plus agréables à Dieu que les hommes [puissent] faire, [c'est] de faire un enfant, labourer un champ, et planter un arbre.

// La négation de toute civilisation ; c'est très... contemporain. La situation de certains pays s'explique mieux ainsi.

Nous nous regardons comme des voyageurs qui ne doivent penser qu'à une autre patrie ; les travaux utiles et durables, les soins pour assurer la fortune de nos enfants, les projets qui tendent au delà d'une vie courte et passagère, nous paroissent quelque chose d'extravagant. Tranquilles pour le présent, sans inquiétude pour l'avenir, nous ne prenons la peine ni de réparer les édifices publics, ni de défricher les terres incultes, ni de cultiver celles qui sont en état de recevoir nos soins : nous vivons dans une insensibilité générale, et nous laissons tout faire à la providence.

// No comment.
J'ai vu des descriptions du paradis capables d'y faire renoncer tous les gens de bon sens.

// Tout le "FRAGMENT D'UN ANCIEN MYTHOLOGISTE" serait à citer, qui montre le fils d'Eole -- une crapule de financier apportant aux moutons la nouvelle Loi[3] de la dette créée à partir de rien -- acharné à dépouiller les populations de leurs richesses réelles -- or, argent, pierres précieuses -- en échange d'illusions déjà métaversiennes. Vive le fric numérique qui arrive sur ses pattes de colombe afin de nous asservir pour l'éternité[4] !

Peuples de Bétique, vous croyez être riches parce que vous avez de l'or et de l'argent ; votre erreur me fait pitié : croyez-moi, quittez le pays des vils métaux ; venez dans l'empire de l'imagination ; et je vous promets des richesses qui vous étonneront vous-mêmes.
[...]
Peuples de Bétique, voulez-vous être riches ? Imaginez-vous que je le suis beaucoup, et que vous l'êtes beaucoup aussi ; mettez-vous tous les matins dans l'esprit que votre fortune a doublé pendant la nuit ; levez vous ensuite ; et, si vous avez des créanciers, allez les payer de ce que vous aurez imaginé ; et dites-leur d'imaginer à leur tour.
[...]
Peuples de Bétique, je vous avois conseillé d'imaginer, et je vois que vous ne le faites pas : eh bien! à présent je vous l'ordonne. [...] J'apprends que quelques-uns de vous sont assez détestables pour conserver leur or et leur argent.

// Le ministre est toujours à l'image de son prince, comme l'élu à celle de l'électeur -- ainsi des crétins et corrompus promus par un foutriquet 2.0 ayant le front de les trouver mauvais, quand ils sont à son exacte mesure et qu'il les a sélectionnés. Le mauvais exemple est aussi une bonne excuse.

Oserai-je le dire ? le plus grand mal que fait un ministre sans probité n'est pas de desservir son prince et de ruiner son peuple : il y en a un autre, à mon avis, mille fois plus dangereux ; c'est le mauvais exemple qu'il donne.
//

[0] Ou "heurteraient", s'ils lisaient encore.
[1] Orthographe pour nos temps de profonde nuit, avec la pleine conscience de calomnier les veaux.
[2] Référence "culturelle" contemporaine ; de plus classiques seraient probablement mal entendues.
[3] Ah ah.
[4] Le Z va certainement approuver puisque foutriquet 2.0 est complice de cet énième attaque contre les populations.

Écrit par : Blumroch | 28/03/2023

edit/fix : cette -- j'avais d'abord mis "coup", trop faible.

"mourir ou être indigne de vivre" : "Better dead than fed" pourrait-on dire aux prosélytes de l'avilissant et scandaleux revenu universel.

Écrit par : Blumroch | 28/03/2023

P.S. : On trouvait donc dans le classique évoqué *supra* une réflexion sur certain livre exposant le ridicule de tous les autres de ses temps et pays.
En 1964, dans une édition de poche du classique en question, aucune note faussement érudite ne s'imposait pour expliquer le texte : on faisait encore confiance au lecteur.
En 1995, chez le même éditeur, dans la même collection, on donnait la solution de l'énigme, pourtant facile : on faisait le malin ou alors on connaissant le nouvel et improbable lecteur.
En 2020[#], on a probablement force considérations de propagande sur le féminisme, le wacisme et autres.

Écrit par : Blumroch | 29/03/2023

Blumroch > Je me souviens que quand j'avais lu "Bel-Ami" au collège j'avais trouvé les femmes de l'histoire pas très farouches, il suffisait d'insister un peu et l'affaire était conclue. Je tombe récemment sur une édition avec des annexes pédagogiques pour les scolaires et il y est expliqué qu'à l'époque du roman les femmes devaient obéir face à la brutalité des hommes. Bigre ! je n'avais pas vu ça comme ça.

Écrit par : Pharamond | 29/03/2023

@Pharamond : Amusante coïncidence : je l'ai récemment relu et j'y ai retrouvé, comme dans toute la littérature, des dames qui pourraient donner de bonnes leçons aux féministes d'aujourd'hui.
*The Private Affairs of Bel Ami* de Lewin, avec l'excellent George Sanders, était une bonne adaptation du roman, malgré une fin modifiée.

Écrit par : Blumroch | 29/03/2023

Blumroch > Je ne crois pas avoir vu aucune adaptation du roman.

Écrit par : Pharamond | 29/03/2023

@Pharamond : Vrai que Duroy -- dans le roman comme dans le film -- n'est pas un énergique héros balzacien résolu à affronter le monde mais un simple médiocre opportuniste prêt à en profiter (personnage très moderne, donc).
https://www.dvdclassik.com/critique/bel-ami-lewin

Écrit par : Blumroch | 29/03/2023

Blumroch > Duroy aurait été comme un poisson dans l'eau à notre époque, peut-être un ministre.

Écrit par : Pharamond | 29/03/2023

@Pharamond : Président, même.

Comme dirait un journalope avec un patron aussi imbécile que crispant : "De quoi la photo de Sainte-Soline, chez DRALN, est-elle le nom ?" ;-) Sa présence, au milieu des jardins de l'Occident[1], m'a semblé incongrue.

[1] Fine allusion à une très joiie et déprimante nouvelle de Jean-Louis Curtis.

Écrit par : Blumroch | 30/03/2023

Après avoir dit son dernier mot -- $2BAD --, l'ancienne France est bien morte même si le cadavre bouge encore un peu ; n'ayant, faute de Français, plus aucune chance de ressusciter, elle n'est plus vraiment concernée par ce joli texte de C. S. Lewis repéré par l'érudit Rémi Usseil :
https://cabinetcuriosit.blogspot.com/2015/07/what-france-means-to-me.html

Écrit par : Blumroch | 30/03/2023

Blumroch > Le chaos n'est parfois non dénué d'une certaine esthétique comme les ruines de charme.

Écrit par : Pharamond | 30/03/2023

La conversion de Papini était déjà aussi déprimante qu'incompréhensible ; celle de J.P. Sears -- qui est soit épouvantablement sincère, soit admirablement comédien -- l'est aussi, quand bien même le choc est évidemment bien moins important. Le contrôle par un dieu ou par un diable, c'est toujours le contrôle, quels que soient les facéties intellectuelles sur un libre-arbitre bien limité. L'excellent AwakenWithJP n'a pas compris que les deux principes qui régissent le monde sont en fait le Pire et le Plus-Pire. ;-)
Pour les ceusses curieux ayant du temps à perdre, c'est ici à 1,33x :
https://www.youtube.com/watch?v=a6etpmQUc2M
(La récupération de la transcription par le bouton "..." permet d'y passer moins de temps.)

Écrit par : Blumroch | 31/03/2023

Disparition inquiétante : le traditionnel poisson d'avril.
Vrai que parmi toutes les réalités disparues, une de plus, une de moins...
https://www.youtube.com/watch?v=RCtyj_rz1Ow
Les intentions de la chansonnette, charge contre les scrogneugneus grognons, étaient peut-être satiriques, mais ce ne serait pas la première fois qu'ironiquement, les intentions d'un auteur se retournent contre lui -- voir *La journée de la jupe* ou *Musée haut, musée bas*.

Écrit par : Blumroch | 01/04/2023

Hasard des suggestions, très souvent baroques, de m'sieur ioutube :
https://www.youtube.com/watch?v=qgYk_NK9V_w
Bon titre d'un mauvais roman de John Brunner : *La planète Folie*, dont on n'ira pas rédiger l'éloge forcément paradoxal. Pauvre Erasme récupéré par la pouillerie européiste.

Écrit par : Blumroch | 01/04/2023

Henry Beard et son équipe donnaient aux classiques de la littérature mondiale des suites facétieuses, ou ils les parodiaient avec un affectueux talent. C'était manière de respecter l'héritage des ancêtres -- on appelait cela, jadis, la culture.
Aujourd'hui, les intentions sont différentes, puisque les nouveaux maîtres, dépourvus d'imagination créatrice, veulent modifier le passé avant de l'effacer. On en arrive à ce retournement d'un conseil récent mais déjà dépassé : "Don’t go woke and you’ll go broke".
https://www.takimag.com/article/rewriting-the-book/
Ce qui reste de peuple Français peut être fier d'avoir formulé le programme des anticonformistes du monde nouveau : "Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge héroïque sur les ennemis du mondialisme. Pour les vaincre, messèlzéceuzéôtres, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et le LGBTIQ+XYZistan planétaire est sauvé. Fi des limites, aventurons-nous avec hardiesse là où nul transhumain n'a encore mené sa trottinette, au-delà de nulle part !"
("The original seems to have been *slightly* garbled.")

Écrit par : Blumroch | 01/04/2023

Il est intéressant de constater comment notre lecture de la littérature peut évoluer avec le temps et l'évolution de notre société. Le témoignage de Pharamond sur sa lecture de "Bel-Ami" illustre bien ce phénomène. Cependant, il est important de garder en tête le contexte historique dans lequel l'oeuvre a été écrite pour ne pas tomber dans l'anachronisme. Blumroch soulève également une réflexion intéressante sur la pertinence du personnage de Duroy dans notre société actuelle, qui semble encourager l'opportunisme et la réussite individuelle à tout prix. Enfin, la référence à une nouvelle de Jean-Louis Curtis apporte une touche de culture littéraire supplémentaire.

Écrit par : Babyphone | 02/04/2023

"Tchouang-Tseu rêva une nuit qu'il était un papillon, un papillon qui voletait et voltigeait de-ci, de-là, heureux de lui-même, agissant à sa fantaisie selon son bon plaisir. Il ignorait être Tchouang-Tseu. Le sage se réveilla soudain, redevenant un Tchouang-Tseu incontestable à la présence dense. Il ne savait pas, toutefois, s'il était un Tchouang-Tseu ayant rêvé être un papillon, ou encore un papillon rêvant qu'il était Tchouang-Tseu."
Modernisée, la parabole du papillon aurait pour protagonistes un leurqueur et un programme de Natural Language Processing. La distinction est subtile. ;-)

Écrit par : Blumroch | 02/04/2023

@Pharamond : Apparemment, le film est complet, bien que découpé en huit parties :
https://www.youtube.com/watch?v=jjtCjhQAZtM&list=PLOF3eK4RxMxCCYdZW7kH2nd7bWu0cZ11t&index=1
On ne le trouve pas chez Odysee, qui pourtant propose bien des trésors oubliés.

Écrit par : Blumroch | 02/04/2023

Très jolie forgerie pour définir les relations entre la maudite "u." dite "e." et les Estados-[Des]Unidos : le canichat.
Une trouvaille d'un excellent Aldo au bord du désespoir tranquille[1] en considérant la passivité bovine des populations occidentales complètement "à l'ouest"[2] en voie d'extermination :
https://www.youtube.com/watch?v=ODuzzluSfY4
Les krons étaient déjà assez vils pour accepter d'être rançonnés par des parasites kriminels et korrompus ; maintenant, non seulement ils sont saignés à blanc[3] pour financer une grande invasion par les ceusses qui les remplace[ro]nt de manière plus ou moins sanglante, mais encore ils consentent à mourir au nom de prétextes aussi délirants que grotesques[4]
Et comme ne l'a pas remarqué Aldo, l'étape "sortie des fourches" n'aura même pas été envisagée, sinon par un nombre infime d'individus épars et donc vaincus par avance.
Epoque originale entre toutes placée sous le signe du disruptPif.

[1] "quiet desperation", *dixit* Thoreau.
[2] Humouuuur, et que le bon docteur m'en excuse.
[3] Ah ah, humouuuur.
[4] On doit bien en rire dans le camp du [schwa]bien, surtout parmi les vieux qui se souviennent d'une imbécile réclame pour une débile émission de radio intitulée "Les p'tites têtes" (titre modifié) : les affiches en 4x3 montraient un quidam lambda secoué par le rire, avec cette sobre légende auto-descriptive : "Ah, les krons !".

Écrit par : Blumroch | 03/04/2023

Blumroch > Dans un monde normal on s'amuse de folies passagères pas dans une société démente.

Écrit par : Pharamond | 03/04/2023

Ze Mite. "'Nuff said" comme on dit chez Marvel :
https://www.youtube.com/watch?v=X9Nw9Ma8hhM

Écrit par : Blumroch | 03/04/2023

Blumroch > Ze Mite président !

Écrit par : Pharamond | 03/04/2023

Ze Mite for guidon, même ! ;-)
(On trouvera la raison de cette affirmation légèrement énigmatique dans les premiers commentaires du billet "Musique (573)").

Écrit par : Blumroch | 03/04/2023

Blumroch > Le billet a eu 61 commentaires, c'est trop pour moi.

Écrit par : Pharamond | 04/04/2023

@Pharamond : Tsk tsk, le directeur refuserait donc de relire ? ;-) C'était ici :
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2021/02/21/musique-573-6299089.html#c8958108

Écrit par : Blumroch | 04/04/2023

Recette pour n'être pas trop déprimé par les nouvelles : commencer la journée[1] par un article roboratif et guilleret du paysan savoyard comme celui-ci :
https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2023/03/31/saviez-vous-que-la-population-francaise-a-augmente-de-10-millions-en-un-peu-plus-de-trente-ans/
Tout ce qu'on pourra ensuite lire, entendre ou visionner paraîtra presque toujours un peu moins pire -- sauf sans doute les chroniques de Nicolas Bonnal. ;-)

[1] M. de Lassay, homme très-doux, mais qui avait une grande connaissance de la société, disait qu’il faudrait avaler un crapaud tous les matins, pour ne trouver plus rien de dégoûtant le reste de la journée, quand on devait la passer dans le monde.

Écrit par : Blumroch | 05/04/2023

Musique allègre et entraînante :
https://www.youtube.com/watch?v=nfVnqU8hyxU
Musique à peine plus austère :
https://www.youtube.com/watch?v=9kNsHC9u2yE
La relation avec un sport de combat ne saute pas aux yeux -- ni aux oreilles :
https://www.youtube.com/watch?v=t-T53xVjaXI
Lointaine époque de la conduite automobile insouciante -- c'était avant les crimes perpétrés par les tarécolos :
https://www.youtube.com/watch?v=hpx3P1z-g-U

Écrit par : Blumroch | 05/04/2023

A voir à vitesse 1,33x, retex et sitrep par une figure des Gilets jaunes :
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Thibault-Devienne-Retour-d-experience-sur-les-Gilets-jaunes-71919.html

Écrit par : Blumroch | 05/04/2023

Blumroch > Merci. Anecdote assez curieuse d'ailleurs.

Pauvre crapaud.

Je découvre Paul Hindemith, mais je n'aime pas vraiment.

Ce Thibault n'est pas sot du tout.

Écrit par : Pharamond | 05/04/2023

@Pharamond : Anecdote évidemment inventée (voir suite des commentaires) mais vraisemblable.

Aujourd'hui, on devra s'infliger des insectes pour commencer la journée, et ce sera le petit déjeuner. De quoi supporter ensuite, en théorie, la vision des tarécolos, eurolâtres, macronistes et schwabiens. :-(

Découverte de hasard. C'était une curiosité.

Il a compris que l'ennemi, en face, n'hésiterait devant *rien*.

Écrit par : Blumroch | 05/04/2023

Blumroch > Les insectes on va bientôt y avoir droit et pas qu'au petit déjeuner.

Thibault explique aussi les limites de tout mouvement populaire aujourd'hui, ainsi, je crois, que la médiocrité de la pensée politique des opposants au Système.

Écrit par : Pharamond | 05/04/2023

@Pharamond : C'est ce que j'avais à l'esprit ; je n'ai pas été assez clair. ;-)

Yep, mais le point le plus important -- à mes yeux -- était la conscience, encore trop rare, de ce que l'ennemi étatique, dépourvu de conscience morale, n'aura aucun scrupule à nous éliminer par tous les moyens.
La médiocrité est générale : à voir les aspirants au rôle de chef, dans "notre" camp, on peut rire... ou désespérer. A quand un[e] Jean[ne] d'Arc et par quel miracle ?
Ce jeune homme devrait se mettre au go plutôt qu'en rester aux échecs.

Écrit par : Blumroch | 05/04/2023

Blumroch > Je n'avais pas compris.

Je ne sais pas jouer au go.

Écrit par : Pharamond | 05/04/2023

Blumroch > Il y a du courage et des idées chez les opposants, mais ils sont annihilés par la pensée dominante imprégnée de gauchisme égalitarisme, la Seconde guerre a laissé des traces...

Écrit par : Pharamond | 05/04/2023

@Pharamond : Je n'ai pas été clair. Y'a évidemment un mot de Chamfort pour en rendre compte. ;-)

A supposer que le sujet t'intéresse, tu trouveras aisément sites et logiciels. L'esprit du jeu est assez bien exposé ici :
https://www.scienceraviolis.com/post/histoire-et-r%C3%A9flexions-sur-le-jeu-de-go

Pas chez tout le monde. ;-) Sans organisation (chef *et* cadres), courage et idées sont vains.

Écrit par : Blumroch | 05/04/2023

Blumroch > Merci, mais le jeu m'a l'air très (trop) cérébral.

Écrit par : Pharamond | 06/04/2023

@Pharamond : Eh, le ludique, c'est sérieux. ;-)

Écrit par : Blumroch | 06/04/2023

Blumroch > Je sais, mais je préfère les jeux où l'on réfléchit un peu... mais pas trop.

Écrit par : Pharamond | 06/04/2023

@Pharamond : #MeToo, d'où ma collection de FPS adaptés à mes capacités intellectuelles (Aim ! Shoot ! Kill ! Advance ! Restart !). ;-)

Écrit par : Blumroch | 06/04/2023

Blumroch > Nous avons tous nos défouloirs.

Écrit par : Pharamond | 06/04/2023

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