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Les ingénieurs des âmes et autres manipulateurs nominalistes chargés de notre rééducation dans tous les domaines ont oublié d'intervenir dans un domaine : la politesse. On pourrait ainsi imaginer que les salutations "Bonjour !" et "Au revoir" -- d'ailleurs en voie de disparition -- soient remplacées par "Merci, m'kr0n !" et "m'kr0n, merci !" (le plus indiqué "salut" à la place de "merci" pouvait hélas, chez certains mauvais esprits, faire penser aux heures les moins lumineuses de l'histoire boche). "Soit loué" est envisageable à la place de "merci", mais "soit vendu" serait plus exact.
Écrit par : Blumroch | 12/01/2023
Blumroch > Ou "Bonjour chez vous" comme au village ;-)
@Pharamond : Seraient-ils intelligents que leurs objectifs seraient atteints depuis un certain temps. En trois mois, je faisais abattre les chômeurs, pour commencer. ;-)
Un sacrifice au Moloch, c'est un molocauste ; et par ces temps de sobriété imposée, c'est même un mot low cost.
A en croire Gougueule, c'est doublement inédit. ;-)
C'est un cri à votre pitié et à votre justice que nous faisons entendre en vous suppliant de laisser toute votre attention sur les choses qui suivent.
En plein XXIe siècle de lumière.s et de Droit(s), près de quarante et trois millions infortunés Créniens, martyrs modernes, halètent sous les coups de milliers de missiles lancés par belliqueux voisin Ruçien avec troupes sanguinaires appuyées par hélicoptères volants passant musique Wagner pour terroritionner les citoyens Créniens ! Comme Stukas !
Femmes, vieillards, enfants et transitionné.e.s lettrist.e.s (parce que les hommes et notre élite travaillent dans d’autres pays comme votre France à Courchevèle, avenue des Chants de l'Elysée ou dans île de Saint Louis) mènent une vie misérable de bête. Aucun secours pour eux si l'assistance et la délivrance ne vient pas de la conscience mondiale que nous venons chercher dans votre coeur !
Nous croyons permis de frapper à votre conscience pour protestation contre les infamies que souffre la nation Crénienne car hélas ! les événements ont marché ! Marché ! L'agresseur a incendié la maison présidentielle de Tchertchela par des sanguinaires comme les fascistes d'Italie. Centaines de nos pauvres frères ont vu la mort, tués à distance comme dans vidéo jeu des Drones. En France, quelle est l’agence de nouvelle qui a dit ces choses ? La France du refuge des réfugiés du monde entier paraît sous le joug cruel du parti ami de la Ruçie ! C'est pas possible, dira l'abbé Pierre quand il sera informé, c'est pas possible !
Notre sollicitance à vous c'est pour le peuple crénien éternellement martyr, plus aujourd'hui que jamais, et qui pourtant ne voudrait pas mourir sans avoir vécu !
Certainement, nous avoir amitié avec grands Etats Unis et nous ne sommes pas les amis des républiques européennes, surtout l'Ukraine par qui nous avons eu trop de souffrances, mais un pareil état de vie n'est pas possible chez nous depuis la révolution crénienne de 1905. Le Pontifex Vatican François contacté par consulat crénien a expliqué pont aérien trop compliqué depuis les Amériques, possible depuis la Grande Européenne union.
Notre peuple n’est pas un inconnu pour la grande France ! Rappelez-vous des lettres de Voltaire à la poétesse Tania Ruri ! C’est sous la conscience élevée du grand penseur, toujours comme Miqué pour les petits contre les grands, que nous plaçons notre détresse. Ah ! Nous sommes vraiment abandonnés. Le patriarche Crénien n'a rien fait du tout, on dirait qu'il n'existe pas !
Donc, Honoré Monsieur le Député, nous venons vous dire : aidez-nous ! Nous ne demandons par le plus petit secours en argent physique, mais seulement votre éminent appui moral par une lettre pour notre dossier que nous voulons présenter le mois prochain à la troisième sous-commission de la commission des droits des minorités de l'union Européenne. Nous acceptons aussi virements et armes, beaucoup armes pour alimenter résistance populaire contre envahisseur Ruçien. Si vous pouvoir aider Résistance crénienne à trouver cassettes VHS Rambo II en nombre, ça sera inspiration pour héroïsme.
Dans ce commencement de XXIe siècle qui a vu éclater grandiosement le triomphe de la paix perpétuelle et de la fraternité à toujours, il faut effacer les dernières tâches immondes. La France de 1793, de 1981, de 2017, de 2022 aussi qui avec son glaive flamboyant a piétiné les tyrans et les rois, qui a fait le barrage castorien au populisme peut nous arracher entre les griffes des grands Ruçiens affamés de sang crénien ! L'ordre règne en Poldévie, il doit régner aussi en Crénie !
Oh ! Merci, Honoré Monsieur le Député, pour votre réponse qui ira à Bruxelles avec celle des autres collègues du parlement de la grande France de la révolution !
Il faut tarir l'écoulement du sang crénien !
MERCI ! MERCI !
Pour le Comité de Défense Créniens :
L. Amidaëff, F. Antomoff
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Et dire que l'original avait quand même berné une dizaine de crétins... Voir cette page qui mentionne le désopilant et instructif *Grand canular* de Jacques Franju, où l'on apprendra presque tout sur l'école de la Loire, Hégésippe Simon, Jean-Sébastien Mouche et quelques autres : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pold%C3%A9vie
@Pharamond : Existaient les atlas et les livres[0] ; mieux encore : savoir lire n'était pas encore un art perdu. Le canular était aussi peu adroit que celui des lettres vendues à Chasles par Vrain-Lucas ; quand l'école de la Loire, de Mailfert[1], était bien plus habile -- pour ne pas citer des exemples contemporains.
C'est le 1er janvier ; je vais consulter le Yi King. ;-)
Le révisionnisme a encore frappé : encore une grande figure qui, à en croire les sources pillées par kikipédia, n'aurait donc pas eu d'existence : https://en.wikipedia.org/wiki/Ned_Ludd
What about Ted K now ? :-(
Blumroch > Il y en a qui pétitionnent plus vite qu'il n'ouvrent un livre.
Alors que je faisais le Chemin de Compostelle, un témoin de Jéhovah m'a interpellé en Français alors que j'étais en Espagne (?) pour me demander si je voulais vivre éternellement. Je lui ai répondu que "non". Il a insisté en disant que puisque j'étais en train de marcher je pourrais marcher éternellement. Je lui ai dit que je marchais pour aller à Compostelle et puis rentrer chez moi ensuite. C'en est resté là.
Artérielle Tombale dans ses oeuvres : https://www.youtube.com/watch?v=FO3rhxdmZXo
Ne pas oublier que son complice d'attelage, ici invisible, a voulu singer Emmanuel Berl.
C'est une vision traumatisante quand on cherche simplement les entartages du Gloupier, auteur de l'immortel *Crème et châtiment*.
Écrit par : Blumroch | 16/01/2023
L'excellente revue *Réaction* faisait suivre son titre d'une formule empruntée à Maurras : "Vivre, c'est réagir."
A ce compte, les existants sont presque tous déjà morts, et les espoirs d'ultime sursaut avant l'asservissement définitif, parfaitement illusoires.
Au reste, l'action est sans doute préférable à la réaction, qui laisse à l'ennemi le choix du terrain comme celui des armes.
Etonnant qu'il soit si peu signalé quand d'autres, qui ne le valent pas, sont des vedettes : https://www.youtube.com/watch?v=f1H0cyu_0xg
Pas encore écouté, mais son analyse du cas Dieudonné sera sans doute différente de celle, assez habile, d'Aldo : https://www.youtube.com/watch?v=4jJ4XgYYNK4
Bonnal semble penser que nous sommes déjà morts. Il a raison, à voir la sereine mise en place des derniers outils d'asservissement qui contraindront tout le monde à faire un choix -- obéir ou mourir. Le Kamerad EQUALIZER estime, chez La Mouette, la résistance à 0,01% (un sur dix mille). Il est sans doute optimiste.
Écrit par : Blumroch | 16/01/2023
@Pharamond : Ville sous la pluie et robot apprivoisé : tu nous avais signalé un joli dessin animé japonais dont la piste audio aurait pu être ce morceau : https://www.youtube.com/watch?v=UHpm49qSWBs
Écrit par : Blumroch | 17/01/2023
C'est à peine une caricature : https://www.youtube.com/watch?v=bd_PM1s5STk
La postulante est invraisemblable, qui semble nourrie à la charte de Munich ; elle vient sans doute d'une autre dimension, mais fallait bien, pour la *vis comica*, un élément de contraste, même mensonger.
Écrit par : Blumroch | 17/01/2023
Blumroch > Dombasle dans ses oeuvres est souvent une épreuve à visionner.
Pas écouté Aldo, mais La Mite fait une excellente analyse du cas Dieudonné.
De Drieu la Rochelle, dans *Socialisme fasciste* (d'improbables curieux le trouveront chez archive.org), au chapitre "Mériter un chef" daté de janvier 1934, ces instructifs propos sur l'attente du Grand Sauveur, vaine et sotte :
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Les masses sont toujours prêtes à s'abandonner à des dieux vivants. Il n'y a que les élites plus ou moins aristocratiques pour se méfier de ces dieux qu'elles approchent de trop près pour y croire. Les intellectuels se montrent aussi souvent féminins et hystériques que les masses. C'est ainsi que tout le long du dix-neuvième siècle nous voyons grandir l'apologie romantique, de plus en plus frénétique, des grands hommes.
Les romantiques ont commencé avec Napoléon. Chateaubriand, Benjamin Constant, Byron, Hugo et Stendhal ont été possédés d'une envie démoniaque devant cette figure qu'ils ont contribué à grossir démesurément. Vigny, là comme ailleurs, s'est montré plus fin, plus profond, plus prudent.
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Le fascisme ne sort pas de la dictature, c'est la dictature qui sort du fascisme. Le fascisme n'est pas sorti du cerveau de Mussolini comme Minerve du front de Jupiter. Il y a eu en Italie tout le mouvement, tout l'effort d'une génération qui a cherché et trouvé le fascisme et qui en même temps ou ensuite s'est cherchée et trouvée dans Mussolini. Un individu ne peut rien commencer, il ne peut pas créer de toutes pièces une machine politique : il ne peut que prendre en mains un élan collectif, le serrer et le projeter. Pour un élu, il faut beaucoup d'appelés. Il faut que beaucoup d'hommes cherchent, réfléchissent, agissent, pour qu'ensuite le meilleur d'entre eux, lancé par eux, les relance à son tour.
L'attente dans laquelle on voit beaucoup de Français aujourd'hui est stérile. C'est un signe d'irréflexion et de faiblesse. On n'attend pas un homme. Les hommes doivent travailler, se débrouiller par eux-mêmes : et s'ils s'aident bien, un chef les aidera. Un chef est la récompense d'une suite nombreuse d'efforts individuels. [...] Un chef est une récompense pour des hommes d'audace et de volonté. Nous sommes loin du compte.
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Écrit par : Blumroch | 17/01/2023
Adapté du ricain :
Un bar parisien, le Pianocktail, a pour attraction un barman robot fin connaisseur des lois de Coughlin. Baptisé Markov, l'automate est réputé capable de soutenir une conversation sur tous les sujets, en plus de proposer 666 cocktails différents.
Entre un client qui commande un whisky. Le robot sert la boisson et interroge l'homme :
-- "Quel est votre Q.I., monsieur ?"
-- "166 réel selon la MENSA, 182 ressenti quand je considère mes contemporains.", répond le client.
Le robot commence alors à parler, avec compétence, de physique quantique, donne une vraie solution mathématique au théorème des quatre couleurs, pour finir avec un examen magistral de *The Closing Of The American Mind*.
Epaté, le client revient le lendemain, qui commande encore un whisky. Le robot sert la boisson et pose la même question que la veille (pour des raisons de discrétion et de confidentialité, il n'a pas été équipé pour la reconnaissance faciale) :
-- "Quel est votre Q.I., monsieur ?"
-- "110. Je suis au-dessus de la moyenne.", répond cette fois le client désireux de tester le robot qui se met à parler de fouteballe puis d'art contemporain avant de se livrer à une revue d'actualité rivalisant avec celle du site Yahoo.
Le lendemain, toujours épaté, le client est de retour, qui demande son habituel whisky. Une fois servi, il entend la question rituelle :
-- "Quel est votre Q.I., monsieur ?"
-- "81, comme l'année où nous sommes passés des ténèbres à la lumière.", dit alors l'homme.
Le robot vérifie que personne n'est à portée d'oreille puis se penche vers le client et lui dit à voix basse ("Hey, you never know...") :
-- "Alors, toujours heureux d'avoir voté deux fois pour Macron ?"
Écrit par : Blumroch | 18/01/2023
Probablement déjà rapportées, trois réflexions intemporelles trouvées dans un très vieux fichier de biscuits prophétiques chinois logiciels, attribuées à Disraeli :
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It had been discovered that the best way to insure implicit obedience was to commence tyranny in the nursery.
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The palace is not safe, when the cottage is not happy.
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The world is weary of statesmen whom democracy has degraded into politicians.
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Écrit par : Blumroch | 18/01/2023
Blumroch > "L'attente dans laquelle on voit beaucoup de Français aujourd'hui est stérile. C'est un signe d'irréflexion et de faiblesse. On n'attend pas un homme. Les hommes doivent travailler, se débrouiller par eux-mêmes : et s'ils s'aident bien, un chef les aide. Un chef est la récompense d'une suite nombreuse d'efforts individuels. [...] Un chef est une récompense pour des hommes d'audace et de volonté. Nous sommes loin du compte." C'est exactement ça.
Le problème est que les gros QI ont aussi voté Macron et peut-être plus que les petits.
@Pharamond : Fut un temps où la vraie moyenne était à 110 plutôt qu'à 100. Aujourd'hui, pour des raisons... diverses, c'est sans doute à 90. ;-) C'est ça qui vote pour foutriquet 2.0 et sa fine équipe. Quand on voit Panier Nullachier aux affaires, on se dit que tout est fait pour faciliter l'accès des handicapés mentaux aux charges les plus rémunératrices et les plus inutiles -- elle doit faire exploser les compteurs à bogons. On lui ferait un test de Q.I. qu'il donnerait un résultat négatif.
Écrit par : Blumroch | 18/01/2023
Dans la société du contrôle total qui vient sur ses mignonnes petites pattes de colombe (quoi qu'en pensent les optimistes incapables de comprendre les implications du fric numérique obligatoire), les euroécoschwabocollectivistes se soucient encore, heureusement, de protéger la vie privée : la leur et celle de leurs exécutants (le *pecus vulgare* n'a pas à surveiller ses surveillants, ce serait le monde à l'envers) et celle des criminels (supplétifs du -- et indispensable au -- régime). Illustration ici dans ces deux articles instructifs : https://www.takimag.com/article/dead-end-for-serial-killers/ https://www.takimag.com/article/theres-a-0-00002-chance-youve-got-the-wrong-man/
Écrit par : Blumroch | 19/01/2023
Blumroch > Pour moi le QI n'a pas grand chose à voir avec l'utilité d'un individu pour les siens, son amabilité, son courage, etc. Ce ne sont que des chiffres.
Les progressistes sont des malades mentaux, on n'arrive pas toujours à comprendre leur dessein et logique.
@Pharamond
"on n'arrive pas toujours à comprendre leur dessein et logique."
Là je peux vous aider, j'ai une théorie très simple:
Le gauchiste essaie de gérer les choses (toutes, pas que l'économie) comme si elles étaient DEJA à son idée (qui est de plus biscornue et souvent délirante) et donc PAS selon ce qu'elles sont *effectivement* ça coincide très mal avec les faits et ils sont donc OBLIGES de mentir, y compris à eux-mêmes.
Ca ressemble furieusement à une psychopathologie: :-)
Écrit par : realist | 19/01/2023
realist > Effectivement cela y ressemble, mais cela fait aussi beaucoup de monde atteint de cette pathologie. Il doit sans doute en exister une forme contagieuse.
Publiée en décembre 1931 dans *Wonder Stories*, "The World of the Red Sun" est une des premières nouvelles de ce Clifford Simak qui allait devenir un classique (*City*, c'est lui ; *Smart City*, c'est de Clifford Sinok) avant d'être oublié au purgatoire fréquenté indifféremment par les Grands comme par les petits. Le texte, que je ne connaissais que de nom avant de le trouver récemment chez archive.org, n'est mémorable ni par son écriture, plate, ni par sa composition, sommaire, ni par son intrigue, banale, mais seulement par une idée amusante, d'ailleurs trop rapidement exploitée : deux voyageurs du temps affrontent un tyran de l'avenir et parviennent à le vaincre avec une arme inédite : la dérision. Face au discours pontifiant du Grand Méchant qui gouverne un monde finissant, ils se mettent à rire, et ce rire est communicatif qui gagne la foule des esclaves, mettant ainsi un terme au règne du despote -- non sans l'aide, bienvenue, d'un calibre .45 pour plus de sûreté. "Double dose" façon *Bienvenue à Zombieland* ;-)
C'est peut-être à tenter avec un foutriquet 2.0. aussi grotesque et dérisoire que ses marionnettistes et marionnettes. Là où la haine, le mépris et le dégoût publics lui sont autant de motifs pour jubiler, le rire, en le mettant à son exacte et petite place, pourrait nous en délivrer -- yep, la probabilité est proche de zéro.
Et pourtant, et pourtant... Les populations, trop sottes ou trop lâches pour sortir les fourches ou pour ignorer le tyranneau, pourraient au moins en ricaner -- d'autant qu'une assemblée unanime (comme pour les augmentations, comme pour les amnisties) vient apparemment de se voter quelques mesures répressives "légales" pour protéger les zintouchables zheureux zélus face à la colère, pourtant légitime, d'un trop faible nombre de citoyens. Oseraient-ils, ces [autocensuré], une loi contre le sarcasme ?
On irait bien reprendre le mot d'un Grand Ancien en le transformant ainsi : "Puisque nous ne pouvons l'atteindre, vengeons-nous-en à en rire et à en dire le néant."
Écrit par : Blumroch | 20/01/2023
P.S. : *City* = *Demain les chiens* ; *Smart City* = *Demain les riens*. Que nul (avec moins de zéro lecteur, c'est optimiste) n'aille chercher Cliffort Sinok qui ne figure même pas dans ce classique de Tad Tuleja : *The Catalog of Lost Books : An Annotated and Seriously Addled Collection of Great Books that Should Have Been Written but Never Were*.
Écrit par : Blumroch | 20/01/2023
P.P.S. : Cette [autocensuré] ne va pas assez loin : https://www.sudouest.fr/justice/la-proposition-de-loi-de-la-senatrice-girondine-nathalie-delattre-contre-les-violences-aux-elus-validee-au-parlement-13730532.php
Un regard mauvais, voire simplement désapprobateur sur un nélu (ou un complice membre de sa famille) et ce devrait être l'exécution immédiate après confiscation des biens. Le caractère *sacré* de ces gens-là est assez dit par le fait que jamais -- à ma connaissance --, ils ne finissent dans les faits divers ayant pour héros des divers. C'est bien la preuve que même les théologiens aux arguments aiguisés savent avoir affaire à d'inattaquables figures du Divin.
Les éventuels curieux (singulier pluriel !) n'auront aucune peine à retrouver les auteur et texte, que de beaux esprits contemporains prétendent médiocres l'un et l'autre. Existe un bel opéra pour accompagner la lecture.
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Situation d’un patricien aimé du peuple en temps de mécontentement populaire.
La position d’un patricien qui aime loyalement le peuple est, dans ces mauvais jours où le pouvoir opprime, où la liberté se débat, quand les deux partis qui divisent une nation luttent l’un contre l’autre, la position la plus pénible et la plus embarrassante que la destinée puisse lui réserver. Se rangera-t-il du côté des nobles ? il trompe sa conscience ! du côté du peuple ? il déserte ses amis ! Mais cette seconde alternative n’est pas la plus cruelle peut-être pour un esprit énergique. Tous les hommes sont gouvernés et enchaînés par l’opinion publique, c’est le juge universel ; mais l’opinion publique n’est pas la même pour tous les rangs. L’opinion publique qui excite ou effraye le plébéien, est l’opinion des plébéiens, de ceux qu’il voit, qu’il rencontre, qu’il connaît, de ceux avec lesquels il est mis en contact, de ceux avec lesquels il est mêlé dès l’enfance, dont les louanges se font entendre tous les jours, dont le blâme le menace à chaque heure. De même l’opinion publique, pour les grands est l’opinion de leurs égaux, de ceux que la naissance et le hasard ont jetés à jamais sur leur chemin. Cette distinction est pleine de déductions pratiques fort importantes ; plus que toute autre maxime, elle ne devrait jamais être oubliée par un politique qui prétend à devenir profond. C’est donc une épreuve terrible à passer et il y a peu de plébéiens qui la traversent impunément. Il serait injuste de s’attendre à ce que des patriciens la franchissent sans trembler, car c’est une épreuve non moins redoutable pour eux de braver l’opinion publique à leur tour. Ils ne peuvent s’empêcher de douter de leur propre jugement ; ils pensent, malgré eux, entendre la voix de la sagesse ou de la vertu dans ces sons qui, dès le berceau, ont retenti à leurs oreilles comme des oracles. Dans le tribunal du préjugé de la secte, ils croient reconnaître la haute cour, celle de la conscience universelle. Le patricien placé dans cette situation a bien encore un autre motif qui paralyse son activité, c’est la certitude que ses intentions seront, jusqu’à la fin, mal interprétées et par l’aristocratie qu’il déserte, et par le peuple, auquel il se joint. Il paraît si peu naturel qu’un homme abandonne en face sa propre classe, que le monde suppose volontiers à ce mystère tout autre mobile que celui d’une honnête conviction ou d’un patriotisme élevé. Ambition ! dit l’un. Désappointement ! s’écrie l’autre. Quelque rancune privée ! suggère un troisième. La soif de la popularité ! dit un quatrième en ricanant. Et le peuple d’admirer d’abord, pour soupçonner ensuite. Dès qu’il contrarie un vœu populaire, il est perdu sans ressource : on l’accuse d’avoir fait l’hypocrite, d’avoir revêtu, comme un traître, la toison de la brebis, et maintenant l’on dit : Voyez les dents du loup qui percent ! Est-il familier avec le peuple ? C’est cajolerie. Est-il réservé ? C’est fierté. Qu’est-ce qui peut alors soutenir un homme en pareille situation, fidèle à sa conscience, et tenant les yeux ouverts sur tous les dangers du chemin ? Qu’on ne nous parle donc plus de l’opinion publique, qu’on laisse là cette chimère du jugement de la postérité : il irritera la première, il n’obtiendra jamais justice de la seconde. Ce qui le soutiendra, disais-je ? eh bien, ce sera son âme ! Un grand homme proprement dit a un certain mépris pour ses semblables, tout en se dévouant à leur faire du bien ; leur bien-être ou leur malheur sont tout pour lui ; leurs applaudissements, leur blâme, ne lui sont rien. Dans sa marche, il franchit le cercle de la naissance et de l’habitude ; il est sourd aux petits motifs des petites âmes. Il s’élève à travers le plus large espace que peut décrire l’orbite de son étoile ; il poursuit sa course pour guider ou pour éclairer ; mais les bruits d’en bas ne viennent point jusqu’à lui ! Jusqu’à ce que le rouage soit brisé, jusqu’à ce que l’étoile soit dévorée par l’espace sombre et vide, jour et nuit son oreille est sourde à toute autre mélodie ; il n’a soif d’aucun son de la terre, qu’il illumine, astre radieux ; sans désirer d’autre compagnie dans la sphère où il roule, il a conscience de sa propre gloire ; elle lui suffit ; il n’a besoin de personne, il sait être seul.
Mais les esprits de cet ordre sont rares. Tous les âges ne peuvent les produire. Ce sont autant d’exceptions à la vertu ordinaire des hommes, influencée et régie par les circonstances extérieures. Du temps où c’était déjà une grande supériorité d’énergie morale sur le reste des mortels, que d’être sensible à la voix de la renommée, personne n’eût pu concevoir ce sentiment plus raffiné, plus métaphysique, cet entraînement plus pur vers de grandes actions… vers une gloire bornée au cœur même qui la recherche, une gloire si démesurément supérieure au vain désir de renommée qui talonne les autres. Avant donc que nous puissions nous affranchir du monde, il nous faut, par un noviciat long et sévère, par une épreuve de longue réflexion et de longue douleur, par une conscience triste et profonde de la vanité de tout ce que le monde peut nous donner ; il faut nous être élevés, non dans l’ardeur d’un moment, mais sans cesse et toujours au-dessus du monde ; abstraction idéale que, même en notre siècle plus éclairé, bien peu, je dis des plus habiles, peuvent atteindre. Et cependant, tant que nous ne jouissons pas de ce bonheur, nous ne connaissons pas le caractère divin de la contemplation, ni le pouvoir de notre conscience, qui suffit à tout ; nous ne pouvons, d’un pas solennel, nous retirer dans ce saint des saints, au fond de nos propres âmes, où nous connaissons, où nous sentons combien notre propre nature est capable de se reposer, comme Dieu, dans son existence solitaire.
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Et pendant qu'on échappe ainsi un peu à la petite *actualité*, les plans schwabiens avancent à grands pas, quoi qu'en pensent les candides prenant leurs rêves pour des réalités ("Ils ont peur", "Nous les avons battus", "Bientôt Nuremberg II ou la potence promise"...). A la monnaie numérique, ce sera la fin. Tout va bien se passer.
@Pharamond : Eh, c'est de la science-fiction ! ;-)
Dans un monde normal, le ridicule tuerait, en tout cas contraindrait à l'exil.
La démocrassouille n'est pas sacrée pour tout le monde.
A la non-demande générale : https://fr.wikisource.org/wiki/Rienzi
L'opéra est celui de Wagner ; la rumeur prétend que c'était le préféré de certaine personnalité *controversée*.
Écrit par : Blumroch | 22/01/2023
Jusqu'à une époque devenue lointaine aujourd'hui, on pouvait considérer que l'espèce en voie de disparition, c'était le latiniste, ou encore l'individu équipé d'une honnête cervelle.
"Ils sont changé tout cela" : https://www.takimag.com/article/save-the-pandas-kill-the-white-people/
Blumroch > L'article de takimag mes emble optimiste, les Français, sauf exception, ne s'arment pas plus parce qu'ils ne comprennent rien et qu'on ne leur en laisse pas l'opportunité. Y aurait-il quelques attentats contre les "envahisseurs" et l'Etat en profiterait pour fermer les sites non conformes, dissoudre les partis de notre bord et démarrer une répression sans précédent contre leur opposant.
Même optimisme finale chez La Mite que l'on a connu plus lucide.
@Pharamond : To begin with, for the four of us : I, ego, me and myself. ;-)
De fait, le virus de l'optimisme semble avoir récemment frappé jusqu'aux meilleurs. Nous ne sommes pas nombreux à avoir encore de bonnes défenses immunitaires contre les vains espoirs qu'interdisent d'ailleurs les réels -- actuels et futurs -- triomphes de l'ennemi. Les troupes, les armes, les collabos sont d'un seul côté, ce qui devrait décourager les rêves. Avant la fin, le cerveau déraisonne, apparemment.
Écrit par : Blumroch | 23/01/2023
Blumroch > Même en rajoutant quelques connaissances cela fait bien peu.
Reconnaissons que si l'espoir est actuellement crétin le désespoir est bien sinistre.
Bien d'accord avec toi, mais ce qui importe, c'est la vérité. Je t'épargne le mot, plus célèbre, de Renan sur la tristesse de la vérité, au profit de ce passage des *Souvenirs d'enfance et de jeunesse* :
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La vérité est, quoi qu’on dise, supérieure à toutes les fictions. On ne doit jamais regretter d’y voir plus clair. En cherchant à augmenter le trésor des vérités qui forment le capital acquis de l’humanité, nous serons les continuateurs de nos pieux ancêtres, qui aimèrent le bien et le vrai sous la forme reçue en leur temps.
//
Écrit par : Blumroch | 23/01/2023
Blumroch > Nous sommes arrivés à un tel degré de mensonge, de propagande, de lâcheté, de je-m'en-foutisme et de n'importe quoi que je ne vois qu'une conflagration cataclysmique pour remettre les pendule à l'heure et le bon sens dans la tête des survivants.
@Pharamond : Ils sont morts comme les autres, mais ne le savent pas. Ils finiront par comprendre, comme dans un célèbre pamphlet de Sénèque : "Claude, quand il vit son enterrement, comprit qu'il était mort." ("Claudius, ut vidit funus suum, intellexit se mortuum esse.")
Écrit par : Blumroch | 24/01/2023
Après un titre grotesque suivi d'un sous-titre *culturel* qui ne l'est pas moins, le sieur Bentolila, linguiste d'élite -- il est peut-être notre Chomsky *en mieux*, comme on le vérifiera à consulter son éclairante fiche de police[1] --, commence ainsi un billet chez *Blablateur*[2] : "Plus d’un jeune Français sur 5, après des années passées dans les murs de l’école de la République, se trouve dans une situation d’insécurité linguistique globale à l’oral comme à l’écrit."
"Situation d'insécurité linguistique"... sans rire.
On peut évidemment se dispenser de continuer puisque le développement est aussi facile que prévisible. L'auteur a jadis commis un *Comment sommes-nous devenus si cons ?* : dans cette interrogation autobiographique, savoureuse est la confusion entre "persévérer dans son être" et "devenir", comme est comique la négligence de l'éditeur ayant oublié de corriger son auteur -- le pluriel de majesté s'accorde au singulier.
Comme quoi, à notre grande époque, avec des capacités très ordinaires, on fait de très jolies carrières.
Morceau d'anthologie (extrait d'un entretien plus long) dans le registre sophistique du pauvre, morceau qui n'apprendra évidemment rien à personne, sinon qu'Onfray n'a vraiment honte de rien -- ce qui le qualifierait bien pour jouer les politicards au service de foutriquet 2.0 : https://www.youtube.com/watch?v=L34sF5QEFc8
Les commentaires prouvent que certains ont de la mémoire : ni oubli ni pardon.
Écrit par : Blumroch | 24/01/2023
Blumroch > Je crois sincèrement que l'humanité survivra à l'effondrement qui vient. Il renaitra avec une esprit nouveau, ni meilleur ni pire, seulement différent.
Commentaires
Les ingénieurs des âmes et autres manipulateurs nominalistes chargés de notre rééducation dans tous les domaines ont oublié d'intervenir dans un domaine : la politesse. On pourrait ainsi imaginer que les salutations "Bonjour !" et "Au revoir" -- d'ailleurs en voie de disparition -- soient remplacées par "Merci, m'kr0n !" et "m'kr0n, merci !" (le plus indiqué "salut" à la place de "merci" pouvait hélas, chez certains mauvais esprits, faire penser aux heures les moins lumineuses de l'histoire boche). "Soit loué" est envisageable à la place de "merci", mais "soit vendu" serait plus exact.
Écrit par : Blumroch | 12/01/2023
Blumroch > Ou "Bonjour chez vous" comme au village ;-)
Écrit par : Pharamond | 12/01/2023
@Pharamond : Impossible. Le Village est dirigé par des cerveaux, quand ce monde l'est par des crétins nuisibles. ;-)
Écrit par : Blumroch | 12/01/2023
Blumroch > Non, tout en haut ils sont intelligents mais complètements timbrés et pas ce qu'on pourrait appeler des doux dingues.
Écrit par : Pharamond | 12/01/2023
@Pharamond : Seraient-ils intelligents que leurs objectifs seraient atteints depuis un certain temps. En trois mois, je faisais abattre les chômeurs, pour commencer. ;-)
Écrit par : Blumroch | 12/01/2023
Blumroch > Il y a plusieurs intelligences...
Écrit par : Pharamond | 12/01/2023
Un sacrifice au Moloch, c'est un molocauste ; et par ces temps de sobriété imposée, c'est même un mot low cost.
A en croire Gougueule, c'est doublement inédit. ;-)
Quelques centaines de plus et je rivalise, en quantité, avec l'excellent Alain Créhange :
http://alain.crehange.pagesperso-orange.fr/frmotsval.html
Écrit par : Blumroch | 13/01/2023
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Comité de Défense Crèniens
à
Honoré Monsieur le Député de la France,
C'est un cri à votre pitié et à votre justice que nous faisons entendre en vous suppliant de laisser toute votre attention sur les choses qui suivent.
En plein XXIe siècle de lumière.s et de Droit(s), près de quarante et trois millions infortunés Créniens, martyrs modernes, halètent sous les coups de milliers de missiles lancés par belliqueux voisin Ruçien avec troupes sanguinaires appuyées par hélicoptères volants passant musique Wagner pour terroritionner les citoyens Créniens ! Comme Stukas !
Femmes, vieillards, enfants et transitionné.e.s lettrist.e.s (parce que les hommes et notre élite travaillent dans d’autres pays comme votre France à Courchevèle, avenue des Chants de l'Elysée ou dans île de Saint Louis) mènent une vie misérable de bête. Aucun secours pour eux si l'assistance et la délivrance ne vient pas de la conscience mondiale que nous venons chercher dans votre coeur !
Nous croyons permis de frapper à votre conscience pour protestation contre les infamies que souffre la nation Crénienne car hélas ! les événements ont marché ! Marché ! L'agresseur a incendié la maison présidentielle de Tchertchela par des sanguinaires comme les fascistes d'Italie. Centaines de nos pauvres frères ont vu la mort, tués à distance comme dans vidéo jeu des Drones. En France, quelle est l’agence de nouvelle qui a dit ces choses ? La France du refuge des réfugiés du monde entier paraît sous le joug cruel du parti ami de la Ruçie ! C'est pas possible, dira l'abbé Pierre quand il sera informé, c'est pas possible !
Notre sollicitance à vous c'est pour le peuple crénien éternellement martyr, plus aujourd'hui que jamais, et qui pourtant ne voudrait pas mourir sans avoir vécu !
Certainement, nous avoir amitié avec grands Etats Unis et nous ne sommes pas les amis des républiques européennes, surtout l'Ukraine par qui nous avons eu trop de souffrances, mais un pareil état de vie n'est pas possible chez nous depuis la révolution crénienne de 1905. Le Pontifex Vatican François contacté par consulat crénien a expliqué pont aérien trop compliqué depuis les Amériques, possible depuis la Grande Européenne union.
Notre peuple n’est pas un inconnu pour la grande France ! Rappelez-vous des lettres de Voltaire à la poétesse Tania Ruri ! C’est sous la conscience élevée du grand penseur, toujours comme Miqué pour les petits contre les grands, que nous plaçons notre détresse. Ah ! Nous sommes vraiment abandonnés. Le patriarche Crénien n'a rien fait du tout, on dirait qu'il n'existe pas !
Donc, Honoré Monsieur le Député, nous venons vous dire : aidez-nous ! Nous ne demandons par le plus petit secours en argent physique, mais seulement votre éminent appui moral par une lettre pour notre dossier que nous voulons présenter le mois prochain à la troisième sous-commission de la commission des droits des minorités de l'union Européenne. Nous acceptons aussi virements et armes, beaucoup armes pour alimenter résistance populaire contre envahisseur Ruçien. Si vous pouvoir aider Résistance crénienne à trouver cassettes VHS Rambo II en nombre, ça sera inspiration pour héroïsme.
Dans ce commencement de XXIe siècle qui a vu éclater grandiosement le triomphe de la paix perpétuelle et de la fraternité à toujours, il faut effacer les dernières tâches immondes. La France de 1793, de 1981, de 2017, de 2022 aussi qui avec son glaive flamboyant a piétiné les tyrans et les rois, qui a fait le barrage castorien au populisme peut nous arracher entre les griffes des grands Ruçiens affamés de sang crénien ! L'ordre règne en Poldévie, il doit régner aussi en Crénie !
Oh ! Merci, Honoré Monsieur le Député, pour votre réponse qui ira à Bruxelles avec celle des autres collègues du parlement de la grande France de la révolution !
Il faut tarir l'écoulement du sang crénien !
MERCI ! MERCI !
Pour le Comité de Défense Créniens :
L. Amidaëff, F. Antomoff
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Et dire que l'original avait quand même berné une dizaine de crétins... Voir cette page qui mentionne le désopilant et instructif *Grand canular* de Jacques Franju, où l'on apprendra presque tout sur l'école de la Loire, Hégésippe Simon, Jean-Sébastien Mouche et quelques autres :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pold%C3%A9vie
Écrit par : Blumroch | 13/01/2023
Blumroch > Amusante variante réactualisée.
En 1929 Google n'existait pas
Écrit par : Pharamond | 13/01/2023
@Pharamond : Existaient les atlas et les livres[0] ; mieux encore : savoir lire n'était pas encore un art perdu. Le canular était aussi peu adroit que celui des lettres vendues à Chasles par Vrain-Lucas ; quand l'école de la Loire, de Mailfert[1], était bien plus habile -- pour ne pas citer des exemples contemporains.
C'est le 1er janvier ; je vais consulter le Yi King. ;-)
[0] Gougueule et autres n'inventent rien, au mieux ils recensent ; s'ils filtrent, c'est sans grande habileté.
[1]http://ebeniste-restaurateur.over-blog.com/article-ebeniste-faussaire-ou-antiquaire-mailfert-maitre-es-canulars-48933857.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Mailfert
(On notera que les démarqueurs pillards de kikipédia ne mentionnent pas ici *Le grand canular* qui consacre un chapitre enjoué à cette affaire.)
Écrit par : Blumroch | 14/01/2023
Le révisionnisme a encore frappé : encore une grande figure qui, à en croire les sources pillées par kikipédia, n'aurait donc pas eu d'existence :
https://en.wikipedia.org/wiki/Ned_Ludd
What about Ted K now ? :-(
Écrit par : Blumroch | 14/01/2023
"Tout finit bien puisque tout finit" :
https://www.youtube.com/watch?v=p9e8qNNe3L0
A côté, l'opération Davoschwab, ce n'est rien.
Écrit par : Blumroch | 15/01/2023
Blumroch > Il y en a qui pétitionnent plus vite qu'il n'ouvrent un livre.
Alors que je faisais le Chemin de Compostelle, un témoin de Jéhovah m'a interpellé en Français alors que j'étais en Espagne (?) pour me demander si je voulais vivre éternellement. Je lui ai répondu que "non". Il a insisté en disant que puisque j'étais en train de marcher je pourrais marcher éternellement. Je lui ai dit que je marchais pour aller à Compostelle et puis rentrer chez moi ensuite. C'en est resté là.
Écrit par : Pharamond | 15/01/2023
@Pharamond : C'est tout le sens du sous-titre, généralement oublié, de *The Hobbit* : *There and Back Again*. ;-)
Écrit par : Blumroch | 15/01/2023
Blumroch > Je dois être une sorte de Hobbit :-)
Écrit par : Pharamond | 15/01/2023
Artérielle Tombale dans ses oeuvres :
https://www.youtube.com/watch?v=FO3rhxdmZXo
Ne pas oublier que son complice d'attelage, ici invisible, a voulu singer Emmanuel Berl.
C'est une vision traumatisante quand on cherche simplement les entartages du Gloupier, auteur de l'immortel *Crème et châtiment*.
Écrit par : Blumroch | 16/01/2023
L'excellente revue *Réaction* faisait suivre son titre d'une formule empruntée à Maurras : "Vivre, c'est réagir."
A ce compte, les existants sont presque tous déjà morts, et les espoirs d'ultime sursaut avant l'asservissement définitif, parfaitement illusoires.
Au reste, l'action est sans doute préférable à la réaction, qui laisse à l'ennemi le choix du terrain comme celui des armes.
Écrit par : Blumroch | 16/01/2023
Le "Comment réussir son débat politique" mentionné ici :
https://ripostelaique.com/jean-bertho-est-mort-mais-il-nous-laisse-un-tresor-dironie-politique-et-dhumour.html
vaut bien Lepage et même les Inconnus. Autre époque, pour les propos comme pour le public.
Écrit par : Blumroch | 16/01/2023
Etonnant qu'il soit si peu signalé quand d'autres, qui ne le valent pas, sont des vedettes :
https://www.youtube.com/watch?v=f1H0cyu_0xg
Pas encore écouté, mais son analyse du cas Dieudonné sera sans doute différente de celle, assez habile, d'Aldo :
https://www.youtube.com/watch?v=4jJ4XgYYNK4
Bonnal semble penser que nous sommes déjà morts. Il a raison, à voir la sereine mise en place des derniers outils d'asservissement qui contraindront tout le monde à faire un choix -- obéir ou mourir. Le Kamerad EQUALIZER estime, chez La Mouette, la résistance à 0,01% (un sur dix mille). Il est sans doute optimiste.
Écrit par : Blumroch | 16/01/2023
@Pharamond : Ville sous la pluie et robot apprivoisé : tu nous avais signalé un joli dessin animé japonais dont la piste audio aurait pu être ce morceau :
https://www.youtube.com/watch?v=UHpm49qSWBs
Écrit par : Blumroch | 17/01/2023
C'est à peine une caricature :
https://www.youtube.com/watch?v=bd_PM1s5STk
La postulante est invraisemblable, qui semble nourrie à la charte de Munich ; elle vient sans doute d'une autre dimension, mais fallait bien, pour la *vis comica*, un élément de contraste, même mensonger.
Écrit par : Blumroch | 17/01/2023
Blumroch > Dombasle dans ses oeuvres est souvent une épreuve à visionner.
Pas écouté Aldo, mais La Mite fait une excellente analyse du cas Dieudonné.
Je n'ai pas aimé le morceau au piano, un peu trop dissonant pour mes oreilles. je préfère la BO du film d'animation.
http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2021/02/28/rain-town-6300553.html
Oui, à peine une caricature, malheureusement.
Écrit par : Pharamond | 17/01/2023
De Drieu la Rochelle, dans *Socialisme fasciste* (d'improbables curieux le trouveront chez archive.org), au chapitre "Mériter un chef" daté de janvier 1934, ces instructifs propos sur l'attente du Grand Sauveur, vaine et sotte :
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Les masses sont toujours prêtes à s'abandonner à des dieux vivants. Il n'y a que les élites plus ou moins aristocratiques pour se méfier de ces dieux qu'elles approchent de trop près pour y croire. Les intellectuels se montrent aussi souvent féminins et hystériques que les masses. C'est ainsi que tout le long du dix-neuvième siècle nous voyons grandir l'apologie romantique, de plus en plus frénétique, des grands hommes.
Les romantiques ont commencé avec Napoléon. Chateaubriand, Benjamin Constant, Byron, Hugo et Stendhal ont été possédés d'une envie démoniaque devant cette figure qu'ils ont contribué à grossir démesurément. Vigny, là comme ailleurs, s'est montré plus fin, plus profond, plus prudent.
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Le fascisme ne sort pas de la dictature, c'est la dictature qui sort du fascisme. Le fascisme n'est pas sorti du cerveau de Mussolini comme Minerve du front de Jupiter. Il y a eu en Italie tout le mouvement, tout l'effort d'une génération qui a cherché et trouvé le fascisme et qui en même temps ou ensuite s'est cherchée et trouvée dans Mussolini. Un individu ne peut rien commencer, il ne peut pas créer de toutes pièces une machine politique : il ne peut que prendre en mains un élan collectif, le serrer et le projeter. Pour un élu, il faut beaucoup d'appelés. Il faut que beaucoup d'hommes cherchent, réfléchissent, agissent, pour qu'ensuite le meilleur d'entre eux, lancé par eux, les relance à son tour.
L'attente dans laquelle on voit beaucoup de Français aujourd'hui est stérile. C'est un signe d'irréflexion et de faiblesse. On n'attend pas un homme. Les hommes doivent travailler, se débrouiller par eux-mêmes : et s'ils s'aident bien, un chef les aidera. Un chef est la récompense d'une suite nombreuse d'efforts individuels. [...] Un chef est une récompense pour des hommes d'audace et de volonté. Nous sommes loin du compte.
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Écrit par : Blumroch | 17/01/2023
Adapté du ricain :
Un bar parisien, le Pianocktail, a pour attraction un barman robot fin connaisseur des lois de Coughlin. Baptisé Markov, l'automate est réputé capable de soutenir une conversation sur tous les sujets, en plus de proposer 666 cocktails différents.
Entre un client qui commande un whisky. Le robot sert la boisson et interroge l'homme :
-- "Quel est votre Q.I., monsieur ?"
-- "166 réel selon la MENSA, 182 ressenti quand je considère mes contemporains.", répond le client.
Le robot commence alors à parler, avec compétence, de physique quantique, donne une vraie solution mathématique au théorème des quatre couleurs, pour finir avec un examen magistral de *The Closing Of The American Mind*.
Epaté, le client revient le lendemain, qui commande encore un whisky. Le robot sert la boisson et pose la même question que la veille (pour des raisons de discrétion et de confidentialité, il n'a pas été équipé pour la reconnaissance faciale) :
-- "Quel est votre Q.I., monsieur ?"
-- "110. Je suis au-dessus de la moyenne.", répond cette fois le client désireux de tester le robot qui se met à parler de fouteballe puis d'art contemporain avant de se livrer à une revue d'actualité rivalisant avec celle du site Yahoo.
Le lendemain, toujours épaté, le client est de retour, qui demande son habituel whisky. Une fois servi, il entend la question rituelle :
-- "Quel est votre Q.I., monsieur ?"
-- "81, comme l'année où nous sommes passés des ténèbres à la lumière.", dit alors l'homme.
Le robot vérifie que personne n'est à portée d'oreille puis se penche vers le client et lui dit à voix basse ("Hey, you never know...") :
-- "Alors, toujours heureux d'avoir voté deux fois pour Macron ?"
Écrit par : Blumroch | 18/01/2023
Probablement déjà rapportées, trois réflexions intemporelles trouvées dans un très vieux fichier de biscuits prophétiques chinois logiciels, attribuées à Disraeli :
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It had been discovered that the best way to insure implicit obedience was to commence tyranny in the nursery.
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The palace is not safe, when the cottage is not happy.
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The world is weary of statesmen whom democracy has degraded into politicians.
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Écrit par : Blumroch | 18/01/2023
Blumroch > "L'attente dans laquelle on voit beaucoup de Français aujourd'hui est stérile. C'est un signe d'irréflexion et de faiblesse. On n'attend pas un homme. Les hommes doivent travailler, se débrouiller par eux-mêmes : et s'ils s'aident bien, un chef les aide. Un chef est la récompense d'une suite nombreuse d'efforts individuels. [...] Un chef est une récompense pour des hommes d'audace et de volonté. Nous sommes loin du compte." C'est exactement ça.
Le problème est que les gros QI ont aussi voté Macron et peut-être plus que les petits.
Pourtant le palais est très sûr actuellement.
Écrit par : Pharamond | 18/01/2023
@Pharamond : Je ne sache personne équipé d'une cervelle pour voter foutriquet 2.0.
Les ceusses dans les chaumières méritent alors de finir dans un pays du tiers-monde. D'ailleurs...
Écrit par : Blumroch | 18/01/2023
Blumroch > C'est que cervelle et QI ne sont pas synonymes.
Écrit par : Pharamond | 18/01/2023
@Pharamond : Les forts Q.I., eux, ne votent pas du tout. ;-)
Écrit par : Blumroch | 18/01/2023
Blumroch > Je ne sais pas, je n'en connais pas beaucoup et puis cela débute à combien ?
Écrit par : Pharamond | 18/01/2023
@Pharamond : Comme moi, à 101. ;-)
Écrit par : Blumroch | 18/01/2023
Blumroch > Si c'est le cas il y en a beaucoup d'entre eux qui votent.
Écrit par : Pharamond | 18/01/2023
@Pharamond : Fut un temps où la vraie moyenne était à 110 plutôt qu'à 100. Aujourd'hui, pour des raisons... diverses, c'est sans doute à 90. ;-) C'est ça qui vote pour foutriquet 2.0 et sa fine équipe. Quand on voit Panier Nullachier aux affaires, on se dit que tout est fait pour faciliter l'accès des handicapés mentaux aux charges les plus rémunératrices et les plus inutiles -- elle doit faire exploser les compteurs à bogons. On lui ferait un test de Q.I. qu'il donnerait un résultat négatif.
Écrit par : Blumroch | 18/01/2023
Dans la société du contrôle total qui vient sur ses mignonnes petites pattes de colombe (quoi qu'en pensent les optimistes incapables de comprendre les implications du fric numérique obligatoire), les euroécoschwabocollectivistes se soucient encore, heureusement, de protéger la vie privée : la leur et celle de leurs exécutants (le *pecus vulgare* n'a pas à surveiller ses surveillants, ce serait le monde à l'envers) et celle des criminels (supplétifs du -- et indispensable au -- régime). Illustration ici dans ces deux articles instructifs :
https://www.takimag.com/article/dead-end-for-serial-killers/
https://www.takimag.com/article/theres-a-0-00002-chance-youve-got-the-wrong-man/
Écrit par : Blumroch | 19/01/2023
Blumroch > Pour moi le QI n'a pas grand chose à voir avec l'utilité d'un individu pour les siens, son amabilité, son courage, etc. Ce ne sont que des chiffres.
Les progressistes sont des malades mentaux, on n'arrive pas toujours à comprendre leur dessein et logique.
Écrit par : Pharamond | 19/01/2023
@Pharamond
"on n'arrive pas toujours à comprendre leur dessein et logique."
Là je peux vous aider, j'ai une théorie très simple:
Le gauchiste essaie de gérer les choses (toutes, pas que l'économie) comme si elles étaient DEJA à son idée (qui est de plus biscornue et souvent délirante) et donc PAS selon ce qu'elles sont *effectivement* ça coincide très mal avec les faits et ils sont donc OBLIGES de mentir, y compris à eux-mêmes.
Ca ressemble furieusement à une psychopathologie: :-)
Écrit par : realist | 19/01/2023
realist > Effectivement cela y ressemble, mais cela fait aussi beaucoup de monde atteint de cette pathologie. Il doit sans doute en exister une forme contagieuse.
Écrit par : Pharamond | 19/01/2023
Publiée en décembre 1931 dans *Wonder Stories*, "The World of the Red Sun" est une des premières nouvelles de ce Clifford Simak qui allait devenir un classique (*City*, c'est lui ; *Smart City*, c'est de Clifford Sinok) avant d'être oublié au purgatoire fréquenté indifféremment par les Grands comme par les petits. Le texte, que je ne connaissais que de nom avant de le trouver récemment chez archive.org, n'est mémorable ni par son écriture, plate, ni par sa composition, sommaire, ni par son intrigue, banale, mais seulement par une idée amusante, d'ailleurs trop rapidement exploitée : deux voyageurs du temps affrontent un tyran de l'avenir et parviennent à le vaincre avec une arme inédite : la dérision. Face au discours pontifiant du Grand Méchant qui gouverne un monde finissant, ils se mettent à rire, et ce rire est communicatif qui gagne la foule des esclaves, mettant ainsi un terme au règne du despote -- non sans l'aide, bienvenue, d'un calibre .45 pour plus de sûreté. "Double dose" façon *Bienvenue à Zombieland* ;-)
C'est peut-être à tenter avec un foutriquet 2.0. aussi grotesque et dérisoire que ses marionnettistes et marionnettes. Là où la haine, le mépris et le dégoût publics lui sont autant de motifs pour jubiler, le rire, en le mettant à son exacte et petite place, pourrait nous en délivrer -- yep, la probabilité est proche de zéro.
Et pourtant, et pourtant... Les populations, trop sottes ou trop lâches pour sortir les fourches ou pour ignorer le tyranneau, pourraient au moins en ricaner -- d'autant qu'une assemblée unanime (comme pour les augmentations, comme pour les amnisties) vient apparemment de se voter quelques mesures répressives "légales" pour protéger les zintouchables zheureux zélus face à la colère, pourtant légitime, d'un trop faible nombre de citoyens. Oseraient-ils, ces [autocensuré], une loi contre le sarcasme ?
On irait bien reprendre le mot d'un Grand Ancien en le transformant ainsi : "Puisque nous ne pouvons l'atteindre, vengeons-nous-en à en rire et à en dire le néant."
Écrit par : Blumroch | 20/01/2023
P.S. : *City* = *Demain les chiens* ; *Smart City* = *Demain les riens*. Que nul (avec moins de zéro lecteur, c'est optimiste) n'aille chercher Cliffort Sinok qui ne figure même pas dans ce classique de Tad Tuleja : *The Catalog of Lost Books : An Annotated and Seriously Addled Collection of Great Books that Should Have Been Written but Never Were*.
Écrit par : Blumroch | 20/01/2023
P.P.S. : Cette [autocensuré] ne va pas assez loin :
https://www.sudouest.fr/justice/la-proposition-de-loi-de-la-senatrice-girondine-nathalie-delattre-contre-les-violences-aux-elus-validee-au-parlement-13730532.php
Un regard mauvais, voire simplement désapprobateur sur un nélu (ou un complice membre de sa famille) et ce devrait être l'exécution immédiate après confiscation des biens. Le caractère *sacré* de ces gens-là est assez dit par le fait que jamais -- à ma connaissance --, ils ne finissent dans les faits divers ayant pour héros des divers. C'est bien la preuve que même les théologiens aux arguments aiguisés savent avoir affaire à d'inattaquables figures du Divin.
Écrit par : Blumroch | 20/01/2023
No comment :
https://www.youtube.com/watch?v=fRXlKfR7zcw
Pour un tel sujet, j'aurais choisi une autre réclame, mais bon, faut bien que les moins mauvais vivent...
Écrit par : Blumroch | 20/01/2023
Les éventuels curieux (singulier pluriel !) n'auront aucune peine à retrouver les auteur et texte, que de beaux esprits contemporains prétendent médiocres l'un et l'autre. Existe un bel opéra pour accompagner la lecture.
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Situation d’un patricien aimé du peuple en temps de mécontentement populaire.
La position d’un patricien qui aime loyalement le peuple est, dans ces mauvais jours où le pouvoir opprime, où la liberté se débat, quand les deux partis qui divisent une nation luttent l’un contre l’autre, la position la plus pénible et la plus embarrassante que la destinée puisse lui réserver. Se rangera-t-il du côté des nobles ? il trompe sa conscience ! du côté du peuple ? il déserte ses amis ! Mais cette seconde alternative n’est pas la plus cruelle peut-être pour un esprit énergique. Tous les hommes sont gouvernés et enchaînés par l’opinion publique, c’est le juge universel ; mais l’opinion publique n’est pas la même pour tous les rangs. L’opinion publique qui excite ou effraye le plébéien, est l’opinion des plébéiens, de ceux qu’il voit, qu’il rencontre, qu’il connaît, de ceux avec lesquels il est mis en contact, de ceux avec lesquels il est mêlé dès l’enfance, dont les louanges se font entendre tous les jours, dont le blâme le menace à chaque heure. De même l’opinion publique, pour les grands est l’opinion de leurs égaux, de ceux que la naissance et le hasard ont jetés à jamais sur leur chemin. Cette distinction est pleine de déductions pratiques fort importantes ; plus que toute autre maxime, elle ne devrait jamais être oubliée par un politique qui prétend à devenir profond. C’est donc une épreuve terrible à passer et il y a peu de plébéiens qui la traversent impunément. Il serait injuste de s’attendre à ce que des patriciens la franchissent sans trembler, car c’est une épreuve non moins redoutable pour eux de braver l’opinion publique à leur tour. Ils ne peuvent s’empêcher de douter de leur propre jugement ; ils pensent, malgré eux, entendre la voix de la sagesse ou de la vertu dans ces sons qui, dès le berceau, ont retenti à leurs oreilles comme des oracles. Dans le tribunal du préjugé de la secte, ils croient reconnaître la haute cour, celle de la conscience universelle. Le patricien placé dans cette situation a bien encore un autre motif qui paralyse son activité, c’est la certitude que ses intentions seront, jusqu’à la fin, mal interprétées et par l’aristocratie qu’il déserte, et par le peuple, auquel il se joint. Il paraît si peu naturel qu’un homme abandonne en face sa propre classe, que le monde suppose volontiers à ce mystère tout autre mobile que celui d’une honnête conviction ou d’un patriotisme élevé. Ambition ! dit l’un. Désappointement ! s’écrie l’autre. Quelque rancune privée ! suggère un troisième. La soif de la popularité ! dit un quatrième en ricanant. Et le peuple d’admirer d’abord, pour soupçonner ensuite. Dès qu’il contrarie un vœu populaire, il est perdu sans ressource : on l’accuse d’avoir fait l’hypocrite, d’avoir revêtu, comme un traître, la toison de la brebis, et maintenant l’on dit : Voyez les dents du loup qui percent ! Est-il familier avec le peuple ? C’est cajolerie. Est-il réservé ? C’est fierté. Qu’est-ce qui peut alors soutenir un homme en pareille situation, fidèle à sa conscience, et tenant les yeux ouverts sur tous les dangers du chemin ? Qu’on ne nous parle donc plus de l’opinion publique, qu’on laisse là cette chimère du jugement de la postérité : il irritera la première, il n’obtiendra jamais justice de la seconde. Ce qui le soutiendra, disais-je ? eh bien, ce sera son âme ! Un grand homme proprement dit a un certain mépris pour ses semblables, tout en se dévouant à leur faire du bien ; leur bien-être ou leur malheur sont tout pour lui ; leurs applaudissements, leur blâme, ne lui sont rien. Dans sa marche, il franchit le cercle de la naissance et de l’habitude ; il est sourd aux petits motifs des petites âmes. Il s’élève à travers le plus large espace que peut décrire l’orbite de son étoile ; il poursuit sa course pour guider ou pour éclairer ; mais les bruits d’en bas ne viennent point jusqu’à lui ! Jusqu’à ce que le rouage soit brisé, jusqu’à ce que l’étoile soit dévorée par l’espace sombre et vide, jour et nuit son oreille est sourde à toute autre mélodie ; il n’a soif d’aucun son de la terre, qu’il illumine, astre radieux ; sans désirer d’autre compagnie dans la sphère où il roule, il a conscience de sa propre gloire ; elle lui suffit ; il n’a besoin de personne, il sait être seul.
Mais les esprits de cet ordre sont rares. Tous les âges ne peuvent les produire. Ce sont autant d’exceptions à la vertu ordinaire des hommes, influencée et régie par les circonstances extérieures. Du temps où c’était déjà une grande supériorité d’énergie morale sur le reste des mortels, que d’être sensible à la voix de la renommée, personne n’eût pu concevoir ce sentiment plus raffiné, plus métaphysique, cet entraînement plus pur vers de grandes actions… vers une gloire bornée au cœur même qui la recherche, une gloire si démesurément supérieure au vain désir de renommée qui talonne les autres. Avant donc que nous puissions nous affranchir du monde, il nous faut, par un noviciat long et sévère, par une épreuve de longue réflexion et de longue douleur, par une conscience triste et profonde de la vanité de tout ce que le monde peut nous donner ; il faut nous être élevés, non dans l’ardeur d’un moment, mais sans cesse et toujours au-dessus du monde ; abstraction idéale que, même en notre siècle plus éclairé, bien peu, je dis des plus habiles, peuvent atteindre. Et cependant, tant que nous ne jouissons pas de ce bonheur, nous ne connaissons pas le caractère divin de la contemplation, ni le pouvoir de notre conscience, qui suffit à tout ; nous ne pouvons, d’un pas solennel, nous retirer dans ce saint des saints, au fond de nos propres âmes, où nous connaissons, où nous sentons combien notre propre nature est capable de se reposer, comme Dieu, dans son existence solitaire.
//
Et pendant qu'on échappe ainsi un peu à la petite *actualité*, les plans schwabiens avancent à grands pas, quoi qu'en pensent les candides prenant leurs rêves pour des réalités ("Ils ont peur", "Nous les avons battus", "Bientôt Nuremberg II ou la potence promise"...). A la monnaie numérique, ce sera la fin. Tout va bien se passer.
https://www.nationalgeographic.fr/animaux/le-simulacre-de-mort-ruse-bien-connue-du-monde-animal
Écrit par : Blumroch | 21/01/2023
Blumroch > L'adage disant que le ridicule ne tue pas semble contredire l'histoire mentionnée.
Nous avons sacralisé la démocratie, nous en payons le prix : ceux qui s'en réclament sont intouchables.
Écrit par : Pharamond | 22/01/2023
@Pharamond : Eh, c'est de la science-fiction ! ;-)
Dans un monde normal, le ridicule tuerait, en tout cas contraindrait à l'exil.
La démocrassouille n'est pas sacrée pour tout le monde.
A la non-demande générale :
https://fr.wikisource.org/wiki/Rienzi
L'opéra est celui de Wagner ; la rumeur prétend que c'était le préféré de certaine personnalité *controversée*.
Écrit par : Blumroch | 22/01/2023
Jusqu'à une époque devenue lointaine aujourd'hui, on pouvait considérer que l'espèce en voie de disparition, c'était le latiniste, ou encore l'individu équipé d'une honnête cervelle.
"Ils sont changé tout cela" :
https://www.takimag.com/article/save-the-pandas-kill-the-white-people/
Écrit par : Blumroch | 23/01/2023
https://www.youtube.com/watch?v=aNwLTmAKdZY
Écrit par : Blumroch | 23/01/2023
Blumroch > "La démocrassouille n'est pas sacrée pour tout le monde." Qui donc par exemple ?
(Pas encore lu l'article ni vu la vidéo.)
Écrit par : Pharamond | 23/01/2023
Blumroch > L'article de takimag mes emble optimiste, les Français, sauf exception, ne s'arment pas plus parce qu'ils ne comprennent rien et qu'on ne leur en laisse pas l'opportunité. Y aurait-il quelques attentats contre les "envahisseurs" et l'Etat en profiterait pour fermer les sites non conformes, dissoudre les partis de notre bord et démarrer une répression sans précédent contre leur opposant.
Même optimisme finale chez La Mite que l'on a connu plus lucide.
Écrit par : Pharamond | 23/01/2023
@Pharamond : To begin with, for the four of us : I, ego, me and myself. ;-)
De fait, le virus de l'optimisme semble avoir récemment frappé jusqu'aux meilleurs. Nous ne sommes pas nombreux à avoir encore de bonnes défenses immunitaires contre les vains espoirs qu'interdisent d'ailleurs les réels -- actuels et futurs -- triomphes de l'ennemi. Les troupes, les armes, les collabos sont d'un seul côté, ce qui devrait décourager les rêves. Avant la fin, le cerveau déraisonne, apparemment.
Écrit par : Blumroch | 23/01/2023
Blumroch > Même en rajoutant quelques connaissances cela fait bien peu.
Reconnaissons que si l'espoir est actuellement crétin le désespoir est bien sinistre.
Écrit par : Pharamond | 23/01/2023
Bien d'accord avec toi, mais ce qui importe, c'est la vérité. Je t'épargne le mot, plus célèbre, de Renan sur la tristesse de la vérité, au profit de ce passage des *Souvenirs d'enfance et de jeunesse* :
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La vérité est, quoi qu’on dise, supérieure à toutes les fictions. On ne doit jamais regretter d’y voir plus clair. En cherchant à augmenter le trésor des vérités qui forment le capital acquis de l’humanité, nous serons les continuateurs de nos pieux ancêtres, qui aimèrent le bien et le vrai sous la forme reçue en leur temps.
//
Écrit par : Blumroch | 23/01/2023
Blumroch > Nous sommes arrivés à un tel degré de mensonge, de propagande, de lâcheté, de je-m'en-foutisme et de n'importe quoi que je ne vois qu'une conflagration cataclysmique pour remettre les pendule à l'heure et le bon sens dans la tête des survivants.
Écrit par : Pharamond | 23/01/2023
@Pharamond : Pourquoi des survivants ? ;-)
Écrit par : Blumroch | 23/01/2023
Blumroch > Parce qu'il y a toujours des survivants.
Écrit par : Pharamond | 23/01/2023
@Pharamond : Ils sont morts comme les autres, mais ne le savent pas. Ils finiront par comprendre, comme dans un célèbre pamphlet de Sénèque : "Claude, quand il vit son enterrement, comprit qu'il était mort." ("Claudius, ut vidit funus suum, intellexit se mortuum esse.")
Écrit par : Blumroch | 24/01/2023
Après un titre grotesque suivi d'un sous-titre *culturel* qui ne l'est pas moins, le sieur Bentolila, linguiste d'élite -- il est peut-être notre Chomsky *en mieux*, comme on le vérifiera à consulter son éclairante fiche de police[1] --, commence ainsi un billet chez *Blablateur*[2] : "Plus d’un jeune Français sur 5, après des années passées dans les murs de l’école de la République, se trouve dans une situation d’insécurité linguistique globale à l’oral comme à l’écrit."
"Situation d'insécurité linguistique"... sans rire.
On peut évidemment se dispenser de continuer puisque le développement est aussi facile que prévisible. L'auteur a jadis commis un *Comment sommes-nous devenus si cons ?* : dans cette interrogation autobiographique, savoureuse est la confusion entre "persévérer dans son être" et "devenir", comme est comique la négligence de l'éditeur ayant oublié de corriger son auteur -- le pluriel de majesté s'accorde au singulier.
Comme quoi, à notre grande époque, avec des capacités très ordinaires, on fait de très jolies carrières.
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Bentolila
[2] https://www.causeur.fr/nos-jeunes-pauvres-du-langage-condamnes-a-limpuissance-et-a-la-violence-252982
Écrit par : Blumroch | 24/01/2023
Morceau d'anthologie (extrait d'un entretien plus long) dans le registre sophistique du pauvre, morceau qui n'apprendra évidemment rien à personne, sinon qu'Onfray n'a vraiment honte de rien -- ce qui le qualifierait bien pour jouer les politicards au service de foutriquet 2.0 :
https://www.youtube.com/watch?v=L34sF5QEFc8
Les commentaires prouvent que certains ont de la mémoire : ni oubli ni pardon.
Écrit par : Blumroch | 24/01/2023
Blumroch > Je crois sincèrement que l'humanité survivra à l'effondrement qui vient. Il renaitra avec une esprit nouveau, ni meilleur ni pire, seulement différent.
Écrit par : Pharamond | 24/01/2023
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