22/11/2021
Nazinéma (2)
Films historiques, dramatiques, humoristiques, fantastiques ou documentaires ; dans le nazillon tout est bon.
The Meaning of Hitler de Petra Epperlein et Michael Tucker
The Banishing : La Demeure du mal de Christopher Smith
A call to spy de Lydia Dean Pilcher
Enemy lines de Anders Banke
Paragraphe 175 de Rob Epstein et Jeffrey Friedman
Où est Anne Frank ! d'Ari Folman
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Minuit moins six d'Andy Goddard
14:29 | Lien permanent | Commentaires (19)
Commentaires
@Pharamond : Pas certain que *The Banishing* relève du nazinéma. Serait-ce un test d'attention ?
L'ausweis à prétexte sanitaire aurait-il pour but d'interdire aux méchants de voir des films consacrés à de *vieux* méchants ?
Cépatoussa, ces bandes annonces m'iraient plutôt inciter à revoir le feuilleton *Millennium*. Ah, zut, y'avait des nazis et une histoire de méchant virus mortel. Décidément, impossible d'échapper au Zeitgeist.
Écrit par : Blumroch | 22/11/2021
Blumroch > https://en.wikipedia.org/wiki/The_Banishing
Écrit par : Pharamond | 22/11/2021
@Pharamond : C'est une honte ! La fiche française n'évoque pas les HLMLDNH !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banishing_:_La_Demeure_du_mal
Écrit par : Blumroch | 22/11/2021
Blumroch > Eh Eh ! pour une fois que c'est moi qui consulte la fiche en english ;-)
Écrit par : Pharamond | 22/11/2021
@Pharamond : Tu n'avais sans doute pas manqué de signaler cette abomination, mais à tout hasard :
https://www.youtube.com/watch?v=bKkhwtEKk-w
Écrit par : Blumroch | 24/11/2021
Blumroch > http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2018/01/23/le-cinema-de-la-bete-6020017.html
Écrit par : Pharamond | 25/11/2021
@Pharamond : J'aurions été mieux inspiré d'interroger l'OEil de Sauron. ;-) Ton blog est trop riche pour ma mémoire défaillante.
Écrit par : Blumroch | 25/11/2021
C'est ainsi que se forge dans la psyché collective, l'image du grand méchant loup
Celle de l'ogre, de la sorcière et des brigands
Mais les contes de fées, de Perrault et de Noël restent, par définition, des contes
À se raconter le soir à la veillée
Ceux là seront imposés à nos gosses à la télé
Ou lors des cours de flec ( un acronyme devant intégrer la formation, l'éducation et le cinéma, mes gosses en furent victimes), obligatoires,par définition
Écrit par : Kobus van Cleef | 26/11/2021
y en a un qui plaira à Téléphobe, c'est le documenteur imaginaire sur la petite Anne et son chat Mortjee
Écrit par : kobus van cleef | 26/11/2021
Continuons
Il faudrait psychanalyser les metteurs en scène, scénaristes et néanmoins frères en humanité qui pondent ces monuments sinematografik
Ou du moins, en savoir un peu plus sur leurs antécédents
Leur biographie
Une bonne partie est issue de la bourgeoisie sévissant dans les milieux dits créatifs
Créatifs de quoi, là est la question, pour l'instant, un bon maçon qui pourrait créer un fenestron dans le pignon de la maison me serait plus utile
Ou un bon forgeron qui pourrait m'aider à apointir les barbes des volutes de l'escalier me serait agréable
Pas un tâcheron qui fouille son vomi en gémissant sur le sort supposé de personnages fictionnels
Écrit par : Kobus van Cleef | 27/11/2021
En passant, un mot sur "le sort supposé de personnages fictionnels" : je pense comprendre le propos, justifié, du Kamerad Kobus van Cleef, même si je dois pouvoir trouver trois ou quatre héros de feuilleton tivi ayant une densité supérieure à celles de bien des contemporains, et paradoxalement moins bidimensionnels qu'eux. J'ai pour ma part déploré la disparition de Percy, le pittoresque méchant du *Nikita* de 2010.
Dans l'ordre supérieur du roman, de nombreux personnages sont bien plus réels que les cadavres animés que nous croisons chaque jour. Wilde exprime bien ce sentiment quand il fait dire à Vivian, dans *The Decay of Lying* (savoir si le misérable Rubempré mérite cette peine est un autre sujet) : "One of the greatest tragedies of my life is the death of Lucien de Rubempré. It is a grief from which I have never been able completely to rid myself. It haunts me in my moments of pleasure. I remember it when I laugh. But Balzac is no more a realist than Holbein was. He created life, he did not copy it. I admit, however, that he set far too high a value on modernity of form, and that, consequently, there is no book of his that, as an artistic masterpiece, can rank with Salammbo or Esmond, or The Cloister and the Hearth, or the Vicomte de Bragelonne." Le dernier titre mentionné rappelle par avance le chagrin éprouvé par l'immense Jacques Laurent quand il a enfin lu, un peu avant de se donner la mort, le dernier volume des *Trois mousquetaires* -- la mort de Porthos est poignante, alors qu'aucun lecteur ne peut lire le récit de la mort d'Emma Bovary sans une forte envie de rire, et qu'aucun spectateur ne peut apprendre la disparition de quelques envahisseurs sans éprouver une parfaite indifférence ou, pour les plus méchants, une légère satisfaction.
Bref, chez les rivaux du créateur que certains écrivent avec une majuscule, y'en a quelques-uns à sauver. Le méchant dieu (ô Gripari !) de *Supernatural* est romancier, c'est tout dire.
Écrit par : Blumroch | 27/11/2021
Effectivement, l'étincelle divine qui devrait scintiller dans le regard de nos comptant pour rien semble éteinte
Pour pas mal d'entre eux,dois je reconnaître
Pas seulement pour les vieillards atteints d'Alzheimer, parqués dans les maisons de retraite ( terme poli désignant vous savez quoi)
Mais aussi pour de splendides jeunes femmes que l'on peut croiser au boulot, par exemple
Et qui n'ont que soupirs épuisés aux lèvres et traînage de savatte dans les membres
Et leurs occupations.... lorsque vous parvenez à les cuisiner assez longtemps pour apprendre à quoi elles consacrent le temps libre que la société libérale avancée leur octroie ( comme disait Balzac, une soupe d'os à un dogue de boucher) , c'est pas triste
D'ailleurs il suffit d'interroger une de mes nièces
C'est des séries ( mais des séries de quoi ? Pour moi, les séries c'était l'autre nom des suites, domaine mathématique où je n'étais pas si mauvais)
Écrit par : Kobus van Cleef | 27/11/2021
On en revient à la fiction
Nouvelle ( non, ancienne, très ancienne) méthode de gubernamen
On pourrait même dire que tout est dans la fiction
Que tout commence avec la fiction
Que tout commence par une fiction
L'humanité, l'humain est fictionnel ou n'est pas
Ce qui renvoie à la question primordiale
Qui, mais qui écrit la fiction ?
Quelle main tiens la plume, sable la page, rature et reprend par dessus ?
Et l'autre question, qui est non moins primordiale
Sommes nous tenus de croire à la fiction ?
Écrit par : Kobus van Cleef | 27/11/2021
Bon
Faisons litière des feuilletons tivi et des séries
Point n'ai de tivi, donc exit les feuilletons, ce qui manque à ma kultur
Ce fut même un handicap zozial dans mon enfance et ma jeunesse
Mais cette non appartenance ( relative, qu'alliez vous imaginer, point ne suis un paria zozial) a forgé un regard extérieur à toutes institutions, congrégations,ententes, fraternités, ligues ou même, sororité ( si j'etions inverti, ce que je ne suis pas)
Écrit par : Kobus van Cleef | 27/11/2021
Comme Boris Balkan[0], je préfère parler de feuilletons. Le Kamerad Kobus van Cleef a raison de réserver l'autre mot aux mathématiques.
N'importe quelle fiction, ou presque, vaut mieux que l'imMonde euroschwabodément qui arrive à grands pas avec la complicité de 95%[1] du bétail, lequel n'est pas sidéré, hypnotisé, abasourdi mais tout simplement kron.
Chaque lecteur doit pouvoir faire siens les voeux d'Evelyn Cyril Gordon[2] :
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What did I want ?
I wanted a Roc's egg. I wanted a harem loaded with lovely odalisques less than the dust beneath my chariot wheels, the rust that never stained my sword. I wanted raw red gold in nuggets the size of your fist and feed that lousy claim jumper to the huskies ! I wanted to get up feeling brisk and go out and break some lances, then pick a likely wench for my droit du seigneur -- I wanted to stand up to the Baron and dare him to touch my wench ! I wanted to hear the purple water chuckling against the skin of the Nancy Lee in the cool of the morning watch and not another sound, nor any movement save the slow tilling of the wings of the albatross that had been pacing us the last thousand miles.
I wanted the hurtling moons of Barsoom. I wanted Storisende and Poictesme, and Holmes shaking me awake to tell me, "The game's afoot !" I wanted to float down the Mississippi on a raft and elude a mob in company with the Duke of Bilgewater and the Lost Dauphin.
I wanted Prester John, and Excalibur held by a moon-white arm out of a silent lake. I wanted to sail with Ulysses and with Tros of Samothrace and eat the lotus in a land that seemed always afternoon. I wanted the feeling of romance and the sense of wonder I had known as a kid. I wanted the world to be what they had promised me it was going to be -- instead of the tawdry, lousy, fouled-up mess it is.
//
S'agit évidemment pas de se satisfaire des *ersatzen* de *Ready Player One* et autres mondes de jeux vidéo -- quoique, le monde de *Mass Effect*... Du moins pas tant que le vrai monde est sous la coupe d'abrutis, de criminels, de déments, de nuisibles obsédés par le pouvoir.
Une réalité épique avec de beaux combats contre l'espace et le temps, ce ne serait pas mal -- tout comme un monde tranquille, délivré des collectivistes.
[0] Personnage de fiction, évidemment.
[1] J'suis très optimiste. Je me force à l'être encore pour un temps.
[2] Voir la note 0.
Écrit par : Blumroch | 27/11/2021
Bien
Va venir l'heure de la sortie quotidienne
Pour éviter que le sang ne coagule en boudin dans les artères
Vais je craquer du ponion au flack briday ?
Ou chercher des introuvables chez le boukinist trotskard ( barbichette rare, cheveux gras, casquette de prolo, carrure de soja man, élocution de soumis) ?
Ou simplement, aller mon train pépère dans les rues animées d'une fausse joie commeeziale ?
Que non !
Point ne sommes aux Amériques !
Là bas, les semaines avant Noël sont exclusivement destinées à la sacro sainte konzomazion
Boutiques illuminées ( c'était le cas à Chicago il y a encore 10 ans) salutistes sonnant de la cloche en place publique, promotions incroyables de fringues importables ( et pourtant importées) jusque sur les trottoirs
Écrit par : Kobus van Cleef | 27/11/2021
Blumroch > Que dois-je dire de la mienne, alors ?
Difficile de s'évader dans ce monde de plus en plus intrusif.
kobus van cleef > Quand dans une culture un monstre a une forme donnée il faut, pour être compris de tous, lui conserver le même aspect. Et d'année en années les couches se superposent sans qu'on ne sache plus trop ce qu'il y a en dessous et pourquoi. Mais pour la multitude est-ce bien important ? Et pour d'autres bien pratique.
Écrit par : Pharamond | 27/11/2021
@Pharamond : Tu as retrouvé la référence sans peine. ;-)
Ton image du monstre fait penser à ces couches de maquillage qui soulignent, paradoxalement, même -- et surtout -- quand elles sont efficaces, les irréparables outrages de l'âge, parfois de l'horreur, qu'elles sont censées cacher.
Écrit par : Blumroch | 27/11/2021
Blumroch > J'ai triché : j'ai mis le nom du réalisateur dans la fenêtre "Rechercher", un click et voilà !
Enluminer la laideur ne la rend pas belle pour autant, et bien souvent la souligne, en effet.
Écrit par : Pharamond | 28/11/2021
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